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Page:Dictionnaire de la Bible - F. Vigouroux - Tome I.djvu/1051

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1973
1974
BUNTING — BUSARD

à Grunow et surintendant à Gosslar. On a de cet auteur : Itinerarium Sacræ Scripturæ, ou Voyages des patriarches, prophètes, juges, rois, de Notre-Seigneur et de ses apôtres, in-f°, Helmstädt, 1581 ; ouvrage qui a eu de nombreuses éditions ; De monetis et mensuris Scripturæ Sacræ, in-4°, Helmstädt, 1583 ; Harmoniæ Evangelistarum, in-4°, Helmstädt, 1583.

B. Heurtebize.


BUONRICCIO Angelico, — et non Angelo, comme le nomment certains auteurs, — natif de Venise, chanoine régulier de Saint-Sauveur, général de son ordre, vers 1605. Il a paraphrasé en italien quelques livres de la Bible. Le titre de ces paraphrases, cité en latin par plusieurs bibliographes, a fait croire que Buonriccio les avait écrites en cette langue. — Voici la liste de ces ouvrages : Le cristiane e divote parafrasi sopra tutte le Epistole di San Paolo, e le canoniche, in-8°, Venise, 1565 ; Le pie e cristiane paraphrasi sopra l’Evangelio di San Matteo, e di San Giovanni, imprimé dans la Ghirlanda spirituale (traduction italienne d’un opuscule du P. Louis de Grenade), sous le titre de Fiori xii, in-4°, Venise, 1569 ; Dichiarazione de’Salmi di David, in-4°, Venise, 1584. — Voir Mazzuchelli, Gli scriltori d’Italia, in-f°, Brescia, 1763, t. vi, p. 2414 ; Alberici, Catalogo degl’illustri scrittori Venetiani, in-8°, Bologne, 1605, p. 9.

O. Rey.


BURDER Samuel, ministre anglican de Londres, né en 1773 et mort le 21 novembre 1837, a laissé : Oriental customs : or an illustration of the Holy Scriptures by an explanatory application of the customs and manners of the Eastern nations, 2 in-8°, Londres, 1802-1807, plusieurs fois réédité (1816, 1839), et traduit en allemand, avec corrections et additions, par Rosenmüller, 4 in-8°, Leipzig, en 1819 (il se sert abondamment des observations de Harmer, avec additions tirées des récents voyages ; le tout arrangé selon l’ordre des livres et des chapitres de la Bible) ; Oriental Literature applied to the illustration of the Sacred Writings, especially with référence to antiquities, traditions, manners, 2 in-8°, Londres, 1822 ; Oriental customs applied to the illustration of the Sacred Scriptures, in-8°, Londres, 1831, 4e édit., 1847 : c’est un choix des principaux articles des deux précédents ouvrages, avec additions d’après de récentes publications. Une œuvre plus directement scripturaire est The Scripture expositor : a new commentary critical and practical on the Holy Bible, 2 in-4°, Londres, 1809.


BURGESS Thomas, théologien anglican, né à Odiham, dans le Hampshire, le 18 novembre 1756, étudia à Oxford, devint évêque de Saint-David en 1803, et de Salisbury en 1825 ; il mourut le 19 février 1837. Ses publications furent extrêmement nombreuses ; son biographe, J. S. Harford, Life of Bishop Burgess, in-12, Londres, 1841, en énumère une centaine. En dehors de quelques travaux sur la langue hébraïque, ses œuvres scripturaires se bornent à des Remarks on the Scriptural account of the dimensions of Solomon’s Temple, in-12, Londres, 1790 ; Initia Paulina sive introductio ad lectionem Pauli Epistolarum, in-12, Londres, 1804 ; Selecta loca prophetarum quæ ad Messiam pertinent, in-12, Londres, 1810.


BURGOS (Paul de). Nom chrétien d’un juif converti. Voir Salomon (Hallévi).


BURK Philippe David, exégète protestant danois, né à Neuffen le 26 juillet 1714, et mort à Kirchheim le 22 mars 1770. Après avoir étudié à Tubingue, il fut pasteur à Bolheim, puis à Hedeffingen, et, en 1766, devint surintendant à Kirchheim. On a de lui : Gnomon in duodecim prophetas minores, in quo ex nativa verborum vi simplicitas, profunditas, concinnitas, salubritas sensuum cœlestium indicatur, in-4°, Heilbronn, 1753 ; Gnomon Psalmorum in quo ex nativa vi verborum simplicitas, profunditas, concinnitas, salubritas sensuum cœlestium indicatur, in-4°, Stuttgard, 1760 ; œuvre selon la méthode du célèbre Gnomon de Bengel. Cf. Walch, Bibliotheca theologica, in-8°, Iénà, 1765, t. iv, p. 565.

O. Rey.


BURKITT William, exégète et ministre anglican, né à Hitcham (Northamptonshire) le 25 juillet 1650, mort en 1703. Il fut successivement ministre à Milden (Suffolk) et vicaire de Dedham (Essex), en 1692. Il a publié un commentaire du Nouveau Testament, intitulé : Expository notes, with practical observations on the New Testament, wherein the sacred text is as large recited, the sense explained, and the instructive example of the blessed Jesus and his holy Aposiles to our imitation recommended, in-f°, Londres, 1700. La 13e édition, soigneusement corrigée, in-f°, Londres, 1752, a souvent été réimprimée depuis. — Voir L. Stephen, Dictionary of national biography, t. vii, p. 371.

O. Rey.


1. BURMANN François, théologien hollandais, né à Leyde en 1628, mort le 12 novembre 1679. Pasteur à Hanovre en 1655, il devint, en 1665, professeur de théologie à Utrecht. On a de lui : Getuigenisse of te Uitlegginge over de 5 Boecken Mosis, in-8°, Utrecht, 1660 ; in-4°, 1668 ; Over t’Iosua, Richteren en Ruth, in-4°, Utrecht, 1675 ; Over de Boecken der Koningen, Kronyken, Esra, Nehemia en Esther, in-4, Amsterdam, 1683 ; Over de 2 Boecken van Samuel, in-4°, Utrecht, 1683 ; Fr. Burmanni exercitationes academicæ, in-4°, Rotterdam, 1688, où il traite des synagogues, des ministres du Nouveau Testament, apôtres, évangélistes, prophètes, de la cène, etc. ; Tractatio de passione Jesu Christi, in-4°, Herborn, 1695. Voir Acta eruditorum, Leipzig, année 1695, p. 320, et Supplementa, t. i, p. 455-472.

2. BURMANN François, théologien coccéien, né à Utrecht le 15 mai 1671, mort dans cette ville le 22 septembre 1719. Après avoir été pasteur de diverses églises, il devint chapelain de l’ambassade hollandaise en Angleterre. En 1715, il fut nommé professeur de théologie à Utrecht, où il mourut. Cet auteur a laissé, entre autres écrits, une concorde en flamand des Saints Évangiles, Harmonie of the overeenstemminge de vier Evangelisten, in-4°, Amsterdam, 1713 et 1740.

B. Heurtebize.


BUSARD, oiseau de proie, de la famille des falconidés. C’est, d’après une opinion assez probable, l’oiseau impur appelé en hébreu râ’ah. Le busard forme une variété du genre buse, mais il est beaucoup plus agile et adroit que la buse simplement dite, dont il se distingue par ses tarses longs et grêles, et par une sorte de collerette de plumes serrées à la partie inférieure du cou jusqu’aux deux oreilles (fig. 635). Il habite les endroits humides et les marais, , où il établit son nid assez près du sol. Il se nourrit d’oiseaux et de petit gibier.

Il y a en Palestine trois espèces de busards ; la plus commune est celle du gros busard rouge, buteo ferox, qui a la taille d’un petit aigle, et qu’on trouve depuis la Syrie jusque dans l’Inde.

Le râ’àh est nommé une seule fois dans la liste des animaux impurs. Deut., xiv, 13. Dans la liste parallèle du Lévitique, xi, 14, le râ’àh est remplacé par le dà’àh, « vautour ». En conséquence, certains auteurs sont portés à croire que dans le Deutéronome, il faudrait lire dâ’âh, la différence orthographique des deux mots ne consistant que dans le changement de lettres presque semblables, le ד, d, et le ר, r. Mais dâ’âh ne se lit lui aussi que dans le seul passage du Lévitique. Il est donc assez probable que les deux mots ont leur raison d’être. Tous deux conviennent à des oiseaux de proie ; dâ’âh signifie le « volant » et râ’âh le « voyant ». Les Septante les traduisent l’un et l’autre par γύψ, vau-