version de l’Ancien Testament sur le texte original, dont le premier volume, comprenant le Pentateuque, a paru seul, in-8°, Tournai, 1894. En cherchant la correction du style, l’auteur détruit en partie la couleur de l’original. Voir col. 1100-1101. — 2° Versions partielles. — A.Garnier, supérieur de Saint-Sulpice, Traduction des Épitres de saint Paul, in-i" de 266 pages, achevé le 30 mai 1824. Manuscrit de la Bibliothèque de Saint-Sulpice de Paris.
— P. Giguet, La Sainte Bible, traduction de l’Ancien Testament d’après les Septante, 4 in-12, Paris, 1872.
— Fr. Lenormant, Genèse, traduction d’après l’hébreu avec la distinction des documents élohiste et jéhoviste, in-8°, Paris, 1883. — Bodin, Les livres prophétiques, 2 in-8°, Paris, 1855, traduits sur le texte hébreu. Voir t. i, col. 1825. — Dans la Sainte Bible de Lethielleux, traduction d’Ézécliiel, 1884, de Daniel, 1882, des petits prophètes, 1884, par l’abbé Trochon, de Job, 1886, des Psaumes (hébreu et Yulgate), 1883, des Proverbes, 1879, de la Sagesse, 1884, de l’Ecclésiastique, 1884, par l’abbé H. Lesêtre, du Cantique (sur l’hébreu), 1883, par A. Le Hir, de l’Ecclésiaste (sur l’hébreu), 1883, par l’abbé Motais, et des Machabées, 1884, par l’abbé Gillet. — H. Laurens, Job et les Psaumes, traduction nouvelle d’après l’hébreu, les anciennes versions et les plus habiles interprètes, in-8°, Paris, 1839. — A. Le Hir, Le Livre de Job, traduction sur l’hébreu et commentaire, in-8°, Paris, 1873. — A. Loisy, Le Livre de Job, introduction et traduction sur l’hébreu, dans L’enseignement biblique, Paris, 1892. — Danicourt, vicaire général de Tours, Le livre des Psaumes, 1828. — J.-L. Bondil, Le livre des Psaumes, traduit sur l’hébreu et les anciennes versions, avec des arguments, 2 in-8°, Paris, 1840. Voir t. i, col. 1845. — J.-M. Dargaud, Psaumes de David, in-8°, 1838. — A. Latouche, Psaumes de David, traduction fidèle d’après le texte hébreu universellement admis, in-12, Rennes, 1845. — Abbé Bascaus, Nouvelle traduction des Psaumes de David, in-8°, Toulouse, 1854.
— Bertrand, Les Psaumes disposés suivant le parallélisme, traduits de l’hébreu, in-8°, Versailles et Paris, 1857. Voir t. i, col. 1636. —F. Claude, Les Psaumes, traduction nouvelle, in-12, Paris, 1858. — Grelier, Les Psaumes traduits littéralement sur le texte hébreu avec un commentaire, t. i, in-8°, Paris, 1858, ouvrage inachevé. Voir col. 1110. — Mabire, Les Psaumes traduits en français sur le texte hébreu, avec une introduction, des arguments, etc., in-8, 1868. — A. Girard, Les Psaumes, traduction d’après le texte hébreu, in-8°, Liège, 1880. — E.-S. de Neuilly, Les Psaumes, i-xli, traduction sur le texte hébreu corrigé d’après les résultats de la critique moderne et disposé selon toute la rigueur du parallélisme et des strophes, in-8°, Paris, 1896. — R. Flament, lazariste, Les Psaumes traduits en français sur le texte hébreu d’après les remarques critiques des principaux auteurs, 2e édit., in-8°, Paris, 1898.
— Dassance, vicaire général de Montpellier, Les Saints Évangiles, édit. illustrée, 2 in-8°, Paris, 1836 ; 2e édit., in-8°, 1841. L’auteur a pris Mésenguy comme modèle et s’est efforcé de donner à sa traduction une couleur plus originale encore. — F. Lamennais, Les Évangiles, traduction nouvelle avec des notes et des réflexions à la fin de chaque chapitre, 1846 ; 4 S édit., in-12, Paris. L’auteur suit tantôt le latin de la Yulgate, tantôt le grec du textus receptus. Sa version, dans laquelle il a essayé de plier notre langue aux formes de l’original, a été mise à l’Index, le 17 août 1846. — A. Gaume, Le Nouveau Testament, 1864, in-18, Paris, 1875 ; Les Actes des Apôtres, traduits et annotés, 2° edit., in-12, Paris, 1890. — H. Lasserre, Les Saints Évangiles, traduction nouvelle, in-12, Paris, 1887 ; édit. illustrée, in-8°, Paris, 1887. Version mise à l’Index, le 20 décembre 1887. — J.-B. Mérit, Les Épitres de saint Paul, traduction nouvelle suivie d’une étude sur le grand Apôtre, in-12, Paris, 1888.
II. versioxs protestantes. — En 1835, parut à Genève
un Nouveau Testament qui fut sévèrement critiqué par un grand nombre de protestants en raison de son inexactitude et de son infidélité. Il a été néanmoins réimprimé en 1864 et répandu par la Société biblique protestante. Une autre traduction du Nouveau Testament fut faite à Lausanne en 1839. Elle est si littérale qu’elle aurait besoin elle-même d’une traduction en quelques endroits. Cependant ce littéralisme a été adouci dans la troisième édition. — Une autre Société, anonyme comme celle qui a édité le Nouveau Testament précédent, a publié La Sainte Bible, Ancien Testament, nouvelle version du texte hébreu, Lausanne, 1861-1872. Les auteurs ont tenu compte dans une certaine mesure des résultats de l’exégèse moderne. — H. -A. Perret-Gentil a publié La seconde partie de l’Ancien Testament, comprenant les hagiographes et les prophètes, traduction nouvelle d’après l’hébreu, in-8°, Neufchâlel, 1847 ; La première partie de l’Ancien Testament, comprenant le Pentateuque et les livres historiques, in-8°, Neufchàtel, 1861. — E.Arnaud, en 1858, et A. Rilliet, en 1860, ont traduit le Nouveau Testament. Le travail de ce dernier, Les livres du Nouveau Testament traduits pour la première fois d’après les textes les plus anciens, est fait sur le manuscrit du Vatican. Cf. E. Scherer, Une nouvelle traduction du Nouveau Testament, dans ses Mélanges d’histoire religieuse, in-8°, Paris, 1864, p. 139-147. — E. Reuss a publié La Bible, traduction nouvelle avec introductions et commentaires, 18 in-8°, Paris, 1874-1881. C’est un commentaire rationaliste, dont le style est défectueux. L’abbé Paulin Martin en a fait une critique sévère, mais justement méritée dans son Introduction à la critique générale de l’Ancien Testament. De l’origine du Pentateuque, t. i, in-4°, Paris, 1886-1887, p. xi-c. — H. Oltramare a traduit le Nouveau Testament en 1872, et Segond l’Ancien, en 1874. La Société biblique française a réuni ces deux versions faites sur les textes originaux, 2 in-8°. Paris, 1882. L. Segond a continué sa traduction de la Bible par le Nouveau Testament, qui a paru pour la première fois en 1880. Cette version, qui n’a pas le mérite de celle d’Oltramare, a été adoptée par les Sociétés bibliques anglaise et française, qui en multiplient les éditions complètes ou partielles. — E. Stapfer a publié Le Nouveau Testament traduit sur le texte comparé des meilleures éditions critiques, in-8°, Paris, 1889. — Signalons enfin la Bible annotée, commencée en 1878 à Neufchàtel sous la direction de M. Godet et dont la publication n’est pas encore achevée.
3° Versions juives. — S. Cahen, La Bible, traduction nouvelle avec l’hébreu en regard, accompagné des pointsvoyelles et des accents toniques, avec des notes philologiques, géographiques et littéraires et les variantes de la version des Septante et du texte samaritain, 18 in-8°, 1831-1851. Voir col. 33. — L. Wogue, Le Pentateuque, 3 in-8°, 1860-1869. Cette traduction n’est ni élégante ni sûre ; elle est remplie de subtilités rabbiniques. — A. YVeill, Les cinq livres (mosaïstes) de Moïse traduits textuellement sur l’hébreu. Le Lêvitique, 5 in-8°, Paris, 18901891. — Le rabbin B. Mossé a publié Les Psaumes de David, traduction littéraire et juxtalinéaire, Avignon, 1879. Le texte hébreu y est traduit mot à mot.
4° Versions rationalistes. — E. Renan, Le livre de Job traduit de l’hébreu, in-8°, Paris, 1859 ; Le Cantique des cantiques, in-8°, Paris, 1869 ; L’Ecclésiaste, in-8°, Paris, 1882. — E. Ledrain, La Bible, traduction nouvelle d’après les textes hébreu et grec, 10 in-8°, Paris, 1887-1898.
Bibliographie. — (A. Laiouelte), Histoire des traductions françaises de l’Ecriture Sainte, in-18, Paris, 1692 ; Le Long, Bibliotheca sacra, in-f°, Paris, 1723, t. i, p. 313-353 ; J. Lebœuf, Recherches sur les plus anciennes traductions en langue française, dans les Mémoires de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, t. xvii, in-4°, 1751, p. 709 ; A. Archinard, Notice sur les premières