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CAREM — CARIATH


quatre cents pas de la fontaine, se dresse un second petit couvent avec un campanile élancé, élevés, en 1892, sur les ruines d’un ancien monastère. La chapelle adjacente est une vieille crypte restaurée, au fond de laquelle est un enfoncement en forme de tunnel, en partie pratiqué dans le roc. Au-dessus se voit le cintre d’une abside, avec l’emplacement de l’autel et les restes des murs d’une petite église, sur les parois desquels se remarquent les traces de peintures. On y monte par un escalier pratiqué dans l’épaisseur du mur, au sud. Derrière ce mur, sous les vieilles arcades ogivales qui portent le couvent actuel, sort, dans les profondeurs du roc, une source appelée du

vità di san Giovanni Battista, Appendice II, du Viaggio-Biblico in Oriente, 3 in-8°, Turin, 1873, t. iii, p. 927-938 ; Raboisson, En Orient, 2 in-f°, Paris, 1887, t. ir, p. 113-122 ; Id., Encore Youtah, dans la Revue illustrée de la Terre Sainte, Paris, 1894, 15 juillet, p. 214-220, et 1 er août, p. 225-229 ; A. Bassi, La patria del Precursore, dans la revue La Terra Santa, Florence, vne année quin 1882), n os 5, 6 et 7 ; Dan. Papebrocke, S. J., Acta sanctorum, t. v junii, De sancto Joanne prodromo, cap. ii, § 3, De loco concepti natique Johannis, édit. Palmé, p. 604-606 ; Sepp, Das Leben Jesu Christi, 4 in-4°, Ratisbonne, 1854, t. ir, . p. 47-50 ; Aug. Albouy, Esquisse sur Jérusalem et la Terre

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78. — Fontaine de la Vierge 4 Aïn-Kârem. D’après uno photographie do M. L. Heidet.

nom de sainte Elisabeth. Il n’est pas douteux que ce ne soit l’endroit reconnu par les anciens pèlerins pour la retraite de la mère du précurseur et de son fils. L’ancien couvent et l’église, abandonnés au départ des Francs, tombèrent entre les mains des Turcs. Les Franciscains parvinrent à l’acheter, et commencèrent, en 1860, la restauration du lieu par le rétablissement de la crypte en chapelle.

V. Bibliographie. — Plusieurs études ont été publiées ces dernières années, soit pour prouver qu"Aïn-Kàrem est la patrie du précurseur et la « ville de Juda » de saint Luc, soit pour le contester. Les principales sont celles de Victor Guérin, dans la Description géographique, historique et archéologique de la Palestine, Judée, in-8°, Paris, 1868, t. i, p. 83-106 ; P. Fiorovich, S. J., Sanctuaire de la Visitation, dans la revue Saint François et la Terre Sainte, Vanves ( près Paris), t. r. février, mars et avril 1892, p. 329, 365, 423 et 451 ; Th. Dalfi, Su ! luogo délia Nati Sainte, 2 in- 12, Paris, 1874, 2e part., ch. xiii, Saint Jean dans la montagne, t. ii, p. 377-397. L. Heidet.

    1. CARÊME##

CARÊME, mot qui vient du latin quadragesima, « quarantaine ; » il désigne les quarante jours de jeûne qui précèdent le temps pascal, et qui furent institués de bonne heure dans l’Église pour honorer les quarante jours de jeune de Moïse lorsqu’il reçut la loi sur le mont Sinai, Êxod., xxiv, 18, du prophète Élie allant au mont Horeb, III Reg., xix, 7-8, et surtout de Notre-Seigneur avant le commencement de sa vie publique. Matth., iv, 2. Cf. Luc, v, 34-35. Voir Jeûne.

    1. CARIATH##

CARIATH (hébreu : Qirijat ; Septante : ’Iotpfp ; Codex Alexandrinus : itiXi ; ’Iapijj.), la dernière des villes citées par Josué, xviii, 28, comme appartenant à la tribu do Benjamin. Le nom, que quelques-uns expliquent par « lieu de réunion, de rassemblement », de mp, qârâh..