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CUIRASSE
Scythes. F. Vigouroux, Manuel biblique, 9e édit., t. ii, il 1046, p. 747-748. Les monuments qui représentent ces Scythes les montrent revêtus d’une sorte de blouse en étoffe, mais il semble que par-dessous ils portaient une armure en mailles de fer. Antiquités du Bosphore cimmérien, édit. Salomon Reinach, in-8°, Paris, 1892, p. 137 ; cf. pi. lxiv, n » 3.
ML Cuirasses grecques. — Les cuirasses grecques sont plusieurs fois mentionnées. L’auteur du premier livre des Machabées, vi, 2, parle de celles qu’Alexandre déposa eh ex-voto à Elymaïs. Cet usage était très fréquent dans l’antiquité. Corpus insa : attic, t. i, n° 161 ; t. ii, n° 826 ; Pausanias, I, xxi, 6, 7 ; xxvii, 1 ; Antholog. palatin., vi, 81, 85, 86, etc. Les cavaliers qui apparurent dans les airs portaient des cuirasses de tout genre. II Mach., v, 3. — Les cuirasses grecques de l'époque archaïque
422. — Archer assyrien couvert d’une cuirasse. D’après Botta, Monument de Ninive, t. ii, pi. 49.
étaient formées de deux plaques de métal, dont l’une recouvrait la poitrine et l’autre le dos, et qui étaient maintenues sur les épaules, comme sous les aisselles, par des agrafes, des boucles et des nœuds (fig. 423). Homère, Iliad., xx, 413-415, etc. ; Pausanias, X, xxvi, 5 ; cf. YV. Helbig, L'épopée homérique expliquée par les monuments, trad. FI. Trawinski, in-8°, Paris, 1894, p. 363-365. Ce genre de cuirasse resta en usage à l'époque classique. A. Baumeister, Denkmàler des classischen Altertums, in-8°, Munich, 1888, t. iii, p. 2024, fig. 2191 ; p. 2031, fig. 2201, 2203. — Les Grecs connaissaient aussi la cuirasse faite d'écaillés de métal (fig. 424). Elle est représentée sur les monuments figurés. A. Baumeister, Denkmàler, p. 8, fig. 9 ; p. 29, fig. 30 ; p. 595, fig. 637 ; p. 2034, fig. 2207 ; O. Rayet et M. Collignon, Histoire de la céramique grecque, in-8°, Paris, 18/8, p. 185, fig. 75. On a retrouvé sur les rives du Bosphore cimmérien, dans une tombe grecque du Ve ou du VIe siècle avant J.-C, des fragments de cuirasses de ce genre entièrement semblables à celles des Égyptiens et des Assyriens. Antiquités du Bosphore cimmérien, pi. xxviii, 3 à 6, cꝟ. 75 ; Comptes rendus de la commission impériale russe, 1872, p. 297, 300 ; 1874, p. 184-189, 222 ; 1876, p. 113-114 ; 1877, p. 223. On possède à Oxford des fragments de même origine. Journal of Hellenic Studies, 1884, p. 66, pi. xlvi, 3. La cuirasse d'écaillés s’appelait en grec 6ûpoc£ aouiz61 ou çw), iS(A)TÔ ; . Hérodote, ix, 22 ; Corpus inscript, attic, t. ii, n° 731. Les Grecs avaient aussi des corselets en cuir, qu’ils appelaient otioXolS^, Pollux, Onomasticon, vu, 70, et des corselets de lin écru, Oûpay.e ; ).lvoï, Corpus
inscript, attic, t. ii, n" 731 ; Cornélius Nepos, Iph que l’on rendait imperméables en les faisant dans du vinaigre. H. Droysen, Heerwesen une fûhrung der Griechen, in-8°, Fribourgen-Brisgi
123.
- Soldat avec bouclier et cuirasse. Bronze de ] D’après l’Archaologisclie Zeitung, 1882, pi. I.
p. 4-9. Les cuirasses d'écaillés étaient en usage Étrusques, en même temps que celles qui étaie de deux plaques de métal. A. Baumeister, Der
124. — Achille armé d’une cuirasse. Peinture d’une Sosias, trouvée a Yulcl, et actuellement au Musée D’après les Monumenti Institua archeol., t. i, pi. 2<
p. 2044, pi. lxxxix ; Jules Martha, L’art étrusqx Paris, 1889, p. 315, fig. 210 ; p. 511, fig. 346.
VII. Cuirasses romaines. — Elles étaient é ; de plusieurs sortes. Les légionnaires, à l'époque caine, portaient une cuirasse faite d'épaisses lai cuir, lorica, recouverte à la région du cœur d’ur de fer. Polybe, VI, sx.ni, 14. Cependant les cit
