Aller au contenu

Page:Dictionnaire de la Bible - F. Vigouroux - Tome III.djvu/229

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
427
428
HARAN — H ARES


R. A. Chesney, The Expédition for the Survey of the River* Euphrates and Tigris, 3 in-8°, Londres, 1850, t.i, p. 48, 106-115 ; t. ii, p. 401, 426, 433, 460 ; D. Chwolson, Die Ssabier und der Ssabismus, Saint-Pétersbourg, 1856, t. i, p. 301-471 ; A. P. Stanley, The Jewish Church, Londres, 1870, 1. 1, p. 414-418 ; W. F. Ainsworth, Haran in Mesopotamia, dans les Proceedings of the Society of Bïblical Archteology, t. xiii, mai 1801, p. 385-301.

A. Legendre.
    1. HARBONA##

HARBONA (hébreu : ffarbônd’, Esth., i, 10, et IJarbônâh, vii, 9 ; Septante : ©apptx, Esth., i, 12 ; et Bouf a6âv, vii, 9), le troisième des sept eunuques du roi Assuérus, Esth., i, 10 ; ce fut lui qui suggéra à Assuérus de pendre Aman à la potence que celui-ci avait préparée pour Mardochée.

    1. HARDOUIN Jean##


HARDOUIN Jean, jésuite français, fils d’un imprimeur-libraire de Quimper, né le 23 décembre 1646, mort au collège Louis-le-Grand, à Paris, le 3 septembre 1729. Entré au noviciat, le 25 septembre 1660, il professa les belles-lettres, la rhétorique, quinze ans la théologie positive et fut longtemps bibliothécaire au collège de Paris. Homme d’une vaste érudition, de connaissances étendues en Écriture Sainte, théologie, philosophie, histoire, numismatique, chronologie, littérature, « il travailla quarante ans, dit Huet, à ruiner sa réputation sans pouvoir en venir à bout.- » Ce fut, en effet, le savant le plus paradoxal, non seulement de son époque, mais peut-être de tous les temps. Son imagination ardente lui fit concevoir en différentes branches des sciences les systèmes les plus extravagants et il les soutint avec une bonne foi et une conviction qu’il est aussi difficile de suspecter que de l’expliquer. Les contradicteurs, on le pense bien, ne lui firent pas défaut, et l’acrimonie qu’ils mirent dans leurs critiques, ne fit que rendre plus obstiné C6 singulier savant. N’eût-il pas mieux valu ne pas prendre au sérieux les théories du P. Hardouin, qui ne pouvaient séduire que des esprits aussi bizarres que le sien ? Combattu même par quelques-uns de ses collègues, il fut obligé par ses supérieurs de publier la rétractation de toutes ses erreurs, et il le fit avec une sorte d’ingénuité, devant laquelle on se sentirait presque désarmé. Ses ennemis soutinrent que, malgré sa soumission, il resta obstiné dans ses systèmes, rien ne le prouve. Parmi ses ouvrages, nous devons signaler De supremo Christi Damini Paschate, in-4°, Paris, 1693. Le président Cousin et le P. Lamy, de l’Oratoire, combattirent les idées du P. Hardouin, qui leur répondit par une Lettre, publiée en 1693 et insérée dans ses Opéra selecta. En 1727, un protestant de Wittemberg, G. J. Weidler, fit paraître des Anlmadversiones chronologie » in sententiam Harduini de ullimo Christi paschate. — Chronologia Veteris Testamenti ad Vulgatam versionem exacta, et nummis antiquis illustrata, in-4°, Paris, 1697 ; Leipzig, 1700. L’auteur y développe son système, que tous les écrits qui ont passé pour anciens ont été fabriqués au xiii 8 siècle, sauf les ouvrages de Cicéron, l’histoire naturelle de Pline, les Géorgiques de Virgile, les épltres et les satyres d’Horace et quelques autres. — Paraphrase de l’Ecclésiaste, avec le latin de la Vulgate à fa marge, avec l’explication des mots Vrim et Thummim et avec des remarques, in-12, Paris, 1729 ; — Le livre de Job selon la Vulgate, paraphrasé avec des remarques, in-12, Paris, 1729 ; — Commentant in Novum Testamentum. Accedit ejusdem Auctoris Lucubratio ; in cuj us prima parte ostenditur, Cepham a Paulo reprehensum, Petrum non esse ; in altéra parte, Joannis Apostoli de Sanclissima Trinitate locus explanatur et eidem Auctori suo vindicatur, in-f », Amsterdam, 1741. Ce commentaire, publié douze ans après la mort de l’auteur, fut mis à l’index, le 28 juillet 1742. Mo r de Fitz-James, évêque de Soissons, lança contre lui un mandement dans lequel il condamnait, en même temps, l’ouvrage du P. Berruyer. Outre

ces ouvrages d’une certaine étendue, le P. Hardouin a inséré dans les Mémoires de Trévoux un bon nombre de dissertations, dont les suivantes sont relatives à l’Écriture Sainte : Sur le mot de Libertinorum, qui se trouve dans les Actes des Apôtres au chap. vi, verset 9, et par occasion sur les Assidéens, Pharisiens, Sadducéens et sur le nom de Machabée (Mémoires, mai 1701) ; Explication de deux versets du chapitre septième des Actes où l’on voit que saint Etienne est parfaitement d’accord avec Moyse (1714) ; Conciliation de Moyse avec saint Etienne, au^ sujet du dénombrement des enfans de Jacob (1715) ; Étymologie du mot Boanergès (1719) ; Explication de quelques passages du IV chapitre de la Genèse (1725) ; Les deux premiers versets du v chapitre d’Isaïe expliqués (1727) ; L’apparition du Sauveur dans la Galilée dont parlent saint Matthieu et saint Marc (1729). — Dans le Journal des savans, mai 1707, Traduction et explication du lxvw psaume de David, Dans la seconde édition de Pline le naturaliste (1733), on inséra du P. Hardouin une dissertation De situParadi &i terrestris. Les Opéra selecta (1709), mis à l’index, le 13 avril 1739, renferment plusieurs des pièces précédentes et, en outre : De LXX Hebdomadibus Danielis, adversus H. P. Bernardum Lamy. Ce fut cet ouvrage contre la publication duquel protestèrent les supérieurs du P. Hardouin et qu’il rétracta lui-même.

C. Sommervogel.

1. HAREM (hébreu : tfârim ; Septante : ’Hpot(ji), chei d’une famille dont les membres revinrent de Babylone au nombre de 320. II Esd., vii, 35. Il est nommé Harim, I Esd., ii, 32. Voir Harim 2.

2. HAREM. Voir PALAIS.

    1. HARENBERG Jean Christophe##


HARENBERG Jean Christophe, polygraphe allemand, protestant, né en 1696, à Langenholtzen, près d’Ilildesheim, mort le 12 novembre 1774 à Saint-Laurent, près de Schœningen. H étudia à Hildesheim et à l’université de Helmstadt, où il devint professeur de langues orientales. Il fut successivement recteur du chapitre de Gandersheim, inspecteur des écoles du duché de Wolfenbuttel, professeur à Brunswick et prévôt du monastère sécularisé de Saint-Laurent. Outre une carte de Palestine publiée à Augsbourg en 1737, nous mentionnerons de cet auteur les ouvrages suivants : Jura Israélitarum in Paleestina, in-4°, Hildesheim, 1734 ; Erklârung der Offenbarung Joannis, in-4°, Brunswick, 1737, l’auteur veut découvrir dans l’Apocalypse l’annonce des événements de son époque ; Aufklârung des Buchs Daniels, 2 in-4°, Quedlinbourg, 1770-1772 ; Otia gandershemensia sacra, exponendis sacris litteris et historiés ecclesiasticse dicata, complexa très ac decem observationes, in-8°, Utrecht, 1740, onze de ces observations se rapportent à l’Écriture Sainte. Dans le deuxième volume du Thésaurus theologico-philesophicus, in-f°, Utrecht, 1739, se trouve une dissertation d’Harenberg : Demonstratio qua ostenditur Christum eadem die naturali judaica, qua in crucem actus est, cum reliquis Judseis comedisse agnum paschalem.

— Voir Walch, Biblioth. theologica, t. iii, p. 430 ; t. iv, p. 768, 810. D. Heurtebize.

    1. HAREPH##

HAREPH (hébreu : jfdrif et Jfdrif ; Septante : ’Apefç ; Codex Alexandrinus : ’Apesp), chef d’une famille du peuple. Les fils d’Hareph, benê-Bîarif, revinrent d’exil avec Zorobabel, au nombre de 112. II Esd., vii, 24. Dans la liste parallèle de I Esd., ii, 18, il est appelé Iora (hébreu : Yôrâh). Dans la recension de Lucien, on trouve également’IeopTie pour II Esd., vii, 24. Hareph se trouve parmi les chefs du peuple qui signèrent l’alliance théocratique au temps de Néhémie.II Esd., x, 19.

H ARES (hébreu : har-Bérès : Septante : Codex Vatir