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Page:Dictionnaire de la Bible - F. Vigouroux - Tome III.djvu/230

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HA.RÈS — HARMA.


canus : h tm ô’pei tco ost paxwfiei ; Codex Alexandrinus : iv ™ opsi to-j Mupcrtvûivo ;), montagne d’où les Danites ne purent chasser les Amorrhéens. Jud., i, 35. La Vulgate explique le nom par cetle addition : « c’est-à-dire la montagne des tessons. » Les Septante, d’après le manuscrit du Vatican, ont donné le même sens, en traduisant : èv Tô opst Tô 4(TTpene118et. Telle est, en effet, la signification de l’hébreu hérés, écrit par un samèch ou on tin final. Le même manuscrit grec ajoute : èv w a ; ôtp-icot xai èv u> aï àXwirr)-<e ;, « dans laquelle sont les ours et dans laquelle sont les renards. » C’est une mauvaise lecture et une_ mauvaise interprétation du texte : be-Ayydlôn ùbe-Sa’albim, qui, comme la Vulgate l’a bien compris, désigne deux villes, Aïalon et Salebim. Le manuscrit d’Alexandrie, avec toO Mup<nvô>voî, « du myrte, » suppose la lecture mn, hâdas, au lieu de mn, hérés ;

la confusion entre les deux premières lettres est facile à comprendre. Hérés, avec samech final, veut plutôt dire « soleil ». Har-Hérés signifie donc « la montagne du soleil ». Mais n’y a-t-il point lieu de voir ici une localité mentionnée ailleurs sous un nom à peu près semblable ? Il est permis de le croire. Har-Hérés précède les villes bien connues d’Aïalon, aujourd’hui Yâlô, et de Salebim, Selbît. Voir la carte de la tribu de Dan, t. ii, col ; 1232. Dans l’énumération des cités frontières de la tribu, Jos., xix, 41, 42, nous trouvons, après Saraa et Esthaol, Hirsémés (hébreu : ’lr Sâméë, « la ville du Boleil » ), Sélebin et Aialon. Ailleurs, III Reg., iv, 9, à propos des districts organisés par Salomon pour les approvisionnements de la maison royale, nous rencontrons dans le même : Salebim, Bethsamés (hébreu : Bê( Sâméé, « la maison du soleil » ) et Élon ou Aïalon. On peut donc regarder comme une seule et même ville Har-Iférés, ’lr SdméS et Bêf Sdméi, subsistant toujours dans’Aïn Schéma, « la source du soleil, » localité située sur les confins de Juda et de Dan. Voir Bethsamés, 1. 1, col. 1732.

— Cependant ceux qui font de Itérés un nom distinct y cherchent un correspondant aux environs d’Aialon, dans le village de Khurbetha ibn Harith, dans la colline de Batn Harâschéh, et plus loin dans Hdris ou Kefr Hdris. Cf. G. Armstrong, W. Wilson et Conder, Names and places in the Old and New Testanient, Londres, 1889, p. 85. Nous préférons la première opinion. — Le mot Hérés se lit encore, Jud., viii, 13, dans ma’alêh hé-ÏJârés, « la montée de Hérés ; » voir Hérés ; puis, Is., xix, 18, dans’lr ha-Hérés, « la ville du soleil ; » voir

Héliopous.

A. Legendre.
    1. HARET##

HARET (FORÊT DE) (hébreu : ya’ar Hârét ; Septante : Codex Vaticanus : èv itôXsi Sape ; * ; Codex Alexandrinus : èv T » j rcdXei’ApidW), forêt dans laquelle David vint se réfugier, d’après les conseils du prophète Gad. IReg., xxii, 5. Les Septante, lisant’ïr, au lieu de ya’ar, ont fait de Haret une « ville ». Josèphe, Ant. jud., VI, xii, 4, appelle de même ce lieu de refuge’Sàpr) nota ;, s’appuyant probablement sur la version grecque. C’est d’après ces témoignages sans doute que quelques auteurs ont voulu identifier cette localité avec le village actuel de Saris, sur la route de Jaffa à Jérusalem. Cf. G. Bôttger, Lexicon zu den Schriften des Flavius Josephus, Leipzig, 1879, p. 220. Il semble plus naturel que David

soit venu se mettre à l’abri dans une forêt. Mais où se

trouvait-elle ? Tout ce que nous savons de certain, c’est qu’elle était « dans la terre de Juda ». I Reg., xxii, 5. Eusèbe et S. Jérôme, Onomastica sacra, Gœttingue, 1870, p. 96, 226, assimilent Arith à un village de leur temps nommé Arath à l’occident de Jérusalem. On croit plutôt que le nom de ffâré( s’est peut-être conservé dans celui àeKIiârâs, petit village entouré d’oliviers, au nord-ouest d’Hébron. Cf. Survey of Western Palestine, Memoirs,

Londres, 1881-1883, t. iii, p. 305.

A. Legendre.
    1. HARHUR##

HARHUR (hébreu : Harhûr, « embrasement, fièvre ; »

Septante : Apo15p ; I Esd., ii, 51 ; ’Apo-j(i, Codex Alexandrinus : VApoûp, II Esd., vii, 53), chef d’une famille de Nathinéens, dont les membres revinrent de Babylone avec Zorobabcl. I Esd., ii, 51 ; II Esd., vii, 53.

    1. HARIM##

HARIM (hébreu : Harim, « consacré, » cf. le sabéen, mn, Halévy, Éludes sabéennes, in-8°, Paris, 1875, p. 411, 504 ; Muller, Epigraphische Denkmàler aus Arabien, in-4°, Vienne, 1889, p. 43, n » xvh), nom de trois Israélites.

1. HARIM (Septante : Xap7)6 ; Codex Alexandrinus : Xapi^(i), prêtre, chef de la famille sacerdotale formant, au temps de David la troisième classe. I Par., xxiv, 8.

2. HARIM (Septante : ’HXV), chef d’une famille du peuple, dont les membres, au nombre de 320, revinrent de la captivité avec Zorobabel. I Esd., ii, 32. Dans la liste parallèle, I Esd., vii, 35, la Vulgate l’appelle Harem. Parmi sa descendance, plusieurs épousèrent des femmes étrangères, d’après I Esd., x, 31, où la Vulgate l’appelle Herem. Harim (Vulgate : Haran) est parmi les chefs du peuple signataires de l’alliance avec Nehémie. Il Esd., x, 27 (hébreu 28).

3. HARIM (Septante : omis dans le Vaticanus pour I Esd., ii, 42 ; le Codex Alexandrinus a’Hpsn ; dans la liste parallèle II Esd., vii, 42, et dans I Esd., x, 21, le Vaticanus a’Hpâ(i comme V Alexandrinus), chef d’une famille sacerdotale dont les membres, au nombre de 1017, revinrent d’exil avec Zorobabel de la captivité de Babylone. I Esd., ii, 39. Dans II Esd., vii, 42, il est appelé Arem, t. i, col. 939. On trouva dans sa descendance des prêtres qui avaient épousé des femmes étrangères durant la captivité. I Esd., x, 21. Le nom de Harim devrait vraisemblablement se trouver dans la liste des prêtres qui revinrent à Jérusalem avec Zorobabel si l’on compare cette liste II Esd., xii, 2-7, avec la liste de II Esd., x, 1-8, mais on trouve à la place le nom de Rhéum, hébreu : mm, II Esd., xii, 3 : il n’y a qu’une transposition des consonnes avec un yod’, allongé en vav, i, ann. Aux jouis de Joachim, fils du grand-prêtre Josué, c’était Edna, fils de ffarim (Vulgate : Haram), qui était devenu chef de cette famille sacerdotale. II Esd., xii, 15. Harim (Vulgate : Harem) se trouve parmi les prêtres signataires de l’alliance avec Néhémie. II EsJ., x, 5 (hébreu, 6). Peut-être est-il le même que Harim, le père de Melchias, lequel rebâtit une partie des murs de Jérusalem. II Esd., iii, 11. La Vulgate l’appelle Hérem. Voir Hérem.

    1. HARIPH##

HARIPH (hébreu : Harêf ; Septante : ’Ap ! (i ; Codex Alexandrinus : ’Apet), descendant de Caleb, dans la tribu de Juda. Il est donné comme père, c’est-à-dire fondateur de Bethgader. I Par., ii, 51.

    1. HARLEMIUS Jean##


HARLEMIUS Jean, de son vrai nom Willems, jésuite hollandais, né à Harlem vers 1537, mort à Louvain le 1 er octobre 1578. Admis au noviciat en 1564, il enseigna l’hébreu, etc., l’Écriture sainte à Louvain, fut recteur de Louvain, puis provincial de Belgique. On a de lui Index biblicus, qui res eas, de guibus in sacris biblicis agitur, ad certa capita, alphabeti ordine digesta revocatas, summa brevitate complectuntur, in-16, Anvers, 1571, 1580 ; Lyon, in-8°, 1581, 1600. H est joint à la polyglotte d’Arias Montanus, 8 in-f° ; Anvers, 15691572, et à laBible de Salamanque, in-f°, 1685. Dans la polyglotte, on trouve encore du P. Harlemius : Varia lectionesin latinis Bibliis editionis vulgatx ex mss. collectSB, et ad textum Hebraicum, Chaldaicum, Græcum et Syriocum examinatx et discussee. C. Sommervogel.

    1. HARMA##

HARMA (hébreu : Hornidh ; Septante : Codex Vaticanus : ’Epjiz ; Codex Alexandrinus : ’Ep[iiX, Jos., XV,