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Page:Dictionnaire de la Bible - F. Vigouroux - Tome III.djvu/29

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m GAÉLIQUES (VERSIONS) DES SAINTES ÉCRITURES — G AL À AD 44

ar tighearna agus ar slanair Josa Criosta, air a thionrtdadh as an laidinn gu gaidhlig, « Le Nouveau Testament de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, traduit du latin en gaélique, » Aberdeen, 1875. Cette version, qui parut avec l’approbation des évêques d’Ecosse, est l’œuvre du P. Mac-Eachain, et a été publiée par le P. Grant, nommé plus tard évoque d’Aberdeen, et par le P. Macintosh.

Gaélique de Vile du Man.

La version la plus

importante de ce dialecte, et même, croyons-nous, la seule traduction complète de la Bible est intitulée : Yn Chenn Conaant, as yn Conaant Noa, « L’Ancien Testament et le Nouveau Testament, » Londres, 1819. Cette publication est l’œuvre de la Société biblique. Parmi les traductions partielles de la Bible, on peut signaler celle du Cantique des Cantiques qui a paru dans les Celtic Hexapla, in-folio de 63 feuillets, Londres, 1858. Des six versions parallèles que contient ce volume, la troisième est eh mannois, la seconde en gaélique d’Ecosse, et la première en gaélique d’Irlande. Voir Bretonnes (Versions), t. i, col. 1927. Une version mannoise partielle des épîtres et des évangiles lus à la Messe se trouve aussi dans les Liherieu hag Avieleu, or the catholic epistles and gospels for the day up to Ascension. .. into the brehonec of Brittany, also in three other parallel columns a new version of the same into gælic or tnanx or cernaweg, by Christoll Terrien and Charles Waring Saxton, in-folio de 70 feuillets, Londres, Trûbner, sans date.

Voir Eugène O’Curry, Lectures on the manuscript materials of ancient Jrkh History, Londres, 1861 ; Dublin University Magazine, Dublin, octobre 1867 ; John Reid, Bibliotheca Scoto-Celtica, or an account of ail the books which hâve been printed in the gælic language, in-8°, Glasgow, 1833. J. Bellamy.

GAGE (hébreu : hâbôl et hàbôlâh, de hâbal, « prendre en gage ; v’âbôt, de’abat, « donner en gage ; » ârubbdh - et’êrdbôn, de’àrab, « donner en gage ; » Septante : èvexûpa<r|ia, hs.x^Ç>a< ! [>.6(, àppaëwv ; Vulgate : pignus, arrhabo), objet d’une certaine valeur donné en garantie de l’exécution d’une promesse ou du paiement d’une dette.

I. À l’époque patriarcale. — Juda, prenant sa bru Thamar pour une femme de mauvaise vie, lui promet un chevreau de son troupeau, et, sur sa demande, lui donne en gage son cachet, son cordon et son bâton. Thamar représente ensuite ces gages pour se faire reconnaître et échapper au châtiment. Gen., xxxviii, 16-25.

II. Sous la loi mosaïque.

La législation.

Diverses

raisons pouvaient obliger certains Israélites à emprunter de l’argent. Il était recommandé de ne point se montrer dur à leur égard et de leur prêter ce dont ils avaient besoin. Deut., xv, 8. Mais il était en même temps défendu de réclamer un intérêt pour l’argent ainsi prêté. Exod., xxii, 25 ; Lev., xxv, 37 ; Deut., xxiii, 30. Pour que le prêteur se décidât à aliéner son argent durant un temps donné, il fallait donc au moins qu’il reçût de l’emprunteur une garantie. La loi avait prévu le cas, et elle autorisait le prêteur à se faire remettre ungage. En même temps, elle prenait des mesures pour défendre l’indigent contre les exigences exagérées du prêteur. Celui-ci n’avait pas le droit de pénétrer dans la maison de l’emprunteur pour y saisir ce qui était à sa convenance. Il devait se tenir à la porte, et c’est là que le gage lui était présenté. Deut., xxiv, 10, 11. On ne pouvait prendre en gage les objets de première nécessité, le vêtement de la veuve, Deut., xxiv, 17, les deux meules, ni même la meule de dessus, sans laquelle il devenait impossible de moudre le blé. Deut., xxiv, 6. Si l’emprunteur se trouvait dans un dénuement tel qu’il n’eût que son manteau pour s’abriter contre la fraîcheur des nuits, on devait le lui rendre le soir, sans doute pour le reprendre le lendemain matin. Exod., xxii, 25 ; Deut.,

xxiv, 12, 13. Ces quelques prescriptions indiqua : 3nt assez l’esprit de la loi et servaient de base pour résoudre les difficultés relatives aux emprunts sur gages. — 2° La pratique. — Les Juifs du temps de Néhémie engagent leurs champs, leurs vignes et leurs maisons pour avoir du blé dans un temps de disette. II Esdr., v, 3. Parfois, des hommes durs et malhonnêtes prenaient en gage les vêtements de leurs frères, sans motif suffisant, Job, xxii, 6, et en faisaient un scandaleux étalage. Am., ii, 8. Ils allaient même jusqu’à saisir le bœuf de la veuve, l’âne de l’orphelin, les ustensiles du pauvre. Job, xxiv, 3, 9. D’autres fois, bien que remboursés, ils ne rendaient pas le gage. Ezech., xviii, 12. La chose devint si commune à une époque, qu’Ezéchiel, xviii, 7, 16 ; xxxiii, 15, caractérise l’homme de bien en disant qu’il rend les gages au débiteur qui s’est acquitté. — On se portait caution, en fournissant un gage à la place de l’emprunteur ou en répondant pour lui. Les auteurs sacrés ne favorisent pas cet usage. Voir Dette, 3° et 4°, t. ii, col. 1394-1395.

III. Le gage spirituel.

Saint Paul dit à plusieurs reprises que le Saint-Esprit nous a été donné comme gage. II Cor., i, 22 ; v, 5 ; Eph., 1, 14. C’est un bien présent qui nous garantit la possession d’un bien futur, la gloire éternelle. Dans le même sens, l’Église appelle la sainte Eucharistie futurse glorix pignus, en se référant aux paroles de la promesse. Joa., vi, 51, 54.

H. Lesêtre.
    1. GAHAM##

GAHAM (hébreu r Gaham ; Septante : r « a|x.), fils de Nachor, le frère d’Abraham. C’est un des quatre enfants qu’il eut de Roma sa concubine ou épouse de second rang. Gen., xxii, 24. On n’est pas parvenu à retrouver les traces de la tribu dont Gaham fut le père.

    1. GAHER##

GAHER (hébreu : Gahar ; Septante : Tâek et TaBi^ ; Codex Alexandrinus, Taâç>), chef d’une famille de Nathinéens dont les membres revinrent de la captivité avec Zorobabel. I Esdr., ii, 47 ; II Esdr., vii, 49.

    1. GAÏUS (riïoç)##


GAÏUS (riïoç), nom, dans le texte grec du Nouveau Testament, de quatre chrétiens dont l’un, originaire de Corinthe, Rom., xvi, 23 ; I Cor., i, 15, est appelé Catus par la Vulgate (voir t. ii, col. 47) ; elle a conservé pour les trois autres la lorme grecque Gaïus.

1. GAIUS, Macédonien, compagnon de saint Paul, qui fut saisi par les Éphésiens, avec Aristarque, son compatriote, lorsque Démétrius souleva les habitants de cette ville contre l’apôtre des Gentils. Act., xix, 29. Plusieurs commentateurs l’ont confondu, mais sans raison suffisante, avec Caïus de Corinthe. On ne sait plus rien de son histoire.

    1. GAÏUS de Derbé##


2. GAÏUS de Derbé, en Lycaonie, compagnon de saint Paul dans son dernier voyage à Jérusalem. Act., xx, 4. C’est le seul fait connu de sa vie.

3. GAIUS, chrétien d’Asie Mineure, selon toutes les probabilités. Saint Jean lui adressa sa troisième Épitre, III Joa., 1, et il y fait l’éloge de son zèle et de sa charité à" exercer les devoirs de l’hospitalité envers ses frères. Plusieurs l’ont identifié avec Gaïus de Derbé ou même avec Gaïus le Macédonien, mais comme cette identification ne repose que sur la similitude de nom, elle est peu probable, le nom de Gaïus ou Caïus étant très commun dans tout l’empire romain.

    1. GALAAD##

GALAAD (hébreu : Gil’âd ; Septante : r<xXa<iô), .nom de trois personnes, d’un monument élevé par Jacob, d’une ville, et d’une contrée montagneuse.

    1. GALAAD##


1. GALAAD, fils de Machir, lequel était fils de Manassé et petit-fils de Joseph. U fut le père de la famille des