Berlin et du Musée de Ghizéh, voir Fr. Hultsch, GriechUche und rôniische Métrologie, 2e édit., in-8°, Berlin, 1882, p. 368. Il résulte de là que le hin égyptien ordinaire correspondait à peu près pour la capacité au log hébreu. D’après M. E. Revillout, Comparaison des mesures égyptiennes et hébraïques, dans la Revue égyptologique, t. ii, 1882, p. 192, k l’ancien hin hébraïque était identique au grand hin des Égyptiens ou hinnu. »
2° Contenance.
Josèphe, qui l’appelle eîv, Ant. jud.,
III, viii, 3 ; ix, 4, et saint Jérôme, In Ezech., vii, 9, t. xxv, col. 48, d’accord avec le Talmud, Menachoth, ix, 3 ; Horaioth, Il a ; Kerithoth, 55, disent que le hin hébreu valait deux choens attiques, douze setiers. De l’étude comparée des mesures hébraïques, il résulte que le hin était la sixième partie du bath (voir Bath, t. i, col. 1505) ou éphi (voir Ephi, t. ii, col. 1863) et la moitié du se’dh ; il contenait trois cab et douze lôg. Sa capacité était approximativement de 6 litres 49 centilitres.
3° Le hin dans l’écriture.
Les Livres Saints distinguent,
outre le hin plein, Exod, , xxx, 24 ; Lev., xix, 36 ; Ezech., xlv, 24 ; xlvi, 5, 7, 11, 1e demi-hin, Num., xv, 9, 10 ; xxviii, 14 ; le tiers, Num !, xv, 6 ; xxviii, 14 ; Ezech., xlvi, 14 ; le quart, Êxod., xxix, 40, Lev., xxiii, 13 ; Num., xv, 4 ; xxviii, 5, 7, 14, et le sixième du hin, Ezech., iv, 11. — Le hin est mentionné comme mesure de l’huile, Exod., xxix, 40 ; xxx, 24 ; Num., xv, 4, 6, 9 ; xxvihi, 5 ; Ezech., xlv, 24 ; xlvi, 5, 7, 11, 14 ; comme mesure du viii, Lev., xxiii, 13 ; Num., xv, 10 ; xxviii, 7, 14, et comme mesure de l’eau, Ezech., iv, 11. — La Loi défend d’employer des hin qui ne contiendraient pas juste mesure. Lev., xix, 46. — La Vulgate a toujours conservé le nom hébreu hin dans sa traduction, excepté dans le passage duLévitique, xix, 36. où elle l’a rendu par sextarius, « sixième, » parce que le hin est en effet la sixième partie de l’éphi ou bath. F. Vigouroux.
- HINDOUIES (VERSIONS) DE LA BIBLE##
HINDOUIES (VERSIONS) DE LA BIBLE.
X’hindoui, appelé aussi hindi, comprend divers dialectes
parlés dans les hautes provinces de l’Inde et qui ont la
plus grande affinité avec le sanscrit. Tandis que le persan
et l’arabe prédominent dans l’hindoustani, ils sont
purs de tout mélange étranger. — Le Nouveau Testament
traduit en hindoui par Carey fut publié en 1811, à
Sérampore, et a eu plusieurs éditions. W. Bowley reprit
la traduction du Nouveau Testament et s’occupa de celle
de l’Ancien en prenant pour base la version hindoustanîe.
Après diverses publications partielles, une édition
complète^ parut en 1866-1869. — Voir Bagster, Bible of
every Land, 1860, p. 100 ; Garcin de Tassy, Chrestomathie
hindie et hindouie, in-8°, Paris, 1849 ; Mathuraprasoda
Misra, À Trilingual Dictionary, being a comprehensive
Lexicon in English, Urdu and Hindi, Bénarès, 1865.
- HINDOUSTANIES (VERSIONS) DE LA BIBLE##
HINDOUSTANIES (VERSIONS) DE LA BIBLE.
— L’hindoustani, appelé. aussi urdu, est la langue parlée dans l’Hindoustan. Il s’est formé à partir du xe siècle, par le mélange de l’hindoui, qu’on parlait dans l’Inde septentrionale, avec des mots arabes et perses apportés dans le pays par les musulmans, d’où son nom d’urdu, « camp, » ou urdu zaban, « langue du camp, » c’est-à-dire du camp et de la cour musulmans. —On croit que la plus ancienne version en hindoustani d’une partie des Saintes Écritures est celle des Psaumes. et du Nouveau Testament faite par le missionnaire danois B. Schulze, et publiée par Callenberg à Halle en 1746 et en 1758. Henry Martyn a fait une nouvelle traduction du Nouveau Testament publié à Sérampore en 1814, puis en 1817 par la Société biblique de Calcutta, et en 1819 parcelle de Londres. Cette dernière société publia une version du Pentateuque en 1823, et elle acheva l’édition de l’Ancien Testament en 1844. On a donné depuis plusieurs revisions et éditions. Voir Bagster, Bible of every Land, 1860, p. 94 ; Garcin de Tassy, Rudiment de la langue
hindoustame, 12e édit., in-8°, Paris, 1863 ; Id., Histoire de la littérature hindoui et hindoustani, 2 in-8°, Paris, 1839-1847 ; Vinson, Eléments de la grammaire gêné’raie hindoustanie, in-8°, Paris, 1884.
- HIPPOLYTÉ (Saint)##
HIPPOLYTÉ (Saint), écrivain ecclésiastique, mort
martyr, à Rome, le 13 août 258. Plusieurs auteurs le regardent
comme le premier antipape et lui attribuent le
livre célèbre des Philosophumena ou Réfutation de
toutes les hérésies, ouvrage composé vers 223 dans les
dernières années du pontificat de saint Calliste. Quoi qu’il
en soit, Hippolyte fut relégué en Sardaigne en même
temps que le pape saint Pontien. Il revint de l’exil et
parait avoir adhéré un des premiers au schisme novatien.
Sous la persécution de Valérien, parvenu à une
extrême vieillesse, il fut emprisonné et condamné à
mort comme chrétien. En marchant au supplice, il reconnut
ses erreurs et exhorta ceux qui avaient eu confiance
en lui à revenir à l’unité de l’Église. Le juge le
fit attacher à des chevaux qui le mirent en pièces. Une
statue en marbre découverte en 1551 représente saint
Hippolyte assis sur une chaise dont les deux côtés portent
gravés le cycle pascal calculé par ce docteur pour les
années de 222 à 234 et les titres de beaucoup de ses ouvrages.
Parmi d’autres écrits, saint Jérôme, De vir. ill.,
61, t. XXII, col. 671, nous apprend qu’il avait composé
des Commentaires ou traités sur l’Hexaméron, l’Exode,
le Cantique des Cantiques, la Genèse, Zacharie, les
Psaumes, Isaïe, Daniel, l’Apocalyse, les Proverbes,
l’Ecclésiastique, Saul et la Pythonisse. De tous ces ouvrages
ainsi que d’un commentaire sur saint Matthieu,
il ne reste que des fragments peu étendus. Seul le
commentaire sur Daniel a été retrouvé : le 4e livre en.
avait été publié par M. Georgiadès dans l"ExxXï]<riacmxri’AXriŒia de Constantinople, mai 1885-août 1886. L’Académie
de Berlin a inauguré sa publication Die griechischen
christlichen Schrifsteller der ersten drei Iahrhunderte
par le i 6r volume des œuvres de saint Hippolyte
qui contient le commentaire sur Daniel publié pour la
première fois en entier, in-8°, Leipzig, 1897. La première
édition des œuvres de cet écrivain fut publiée par Fabricius,
S* Hippolyti episcopi et martyris opéra,
2 in-f°, Hambourg, 1716-1718. Vinrent ensuite les éditions
de Galland, Bibliothecaveterum patrum, in-f°, t. H
(1788), p. 409-590 ; Mi%ne, Patr. gr., t. x, col. 261-962 ; de
Lagarde, Hippolyti Romani quxferunturomnia, grsece,
in-8 c, Leipzig, 1852. Des fragments furent publiés par
divers érudits : de Lagarde dans ies Analecta Syriaca,
1858, Leipzig, p. 79-91 ; Ad analecta Syriaca appendix,
1858, Leipzig, p. 24-28 (sur l’Apocalypse) ; Anmerkungen
zur griechischen Ueberselzung der Proverbien, 1863,
Leipzig, p. 71-72 ; Materialien zur Kritik und Geschichte
des Pentateuchs, 1867, Leipzig, passim ; Pitra, Analecta
sacra, t. n (1884), p. 218-284 ; P. Martin dans les Analecta
sacra du cardinal Pitra, t. iv (1883), p. xiii-xvii,
36-70, 306-337 ; J. Gwynn, Hippolytus on St. Mattheus,
dans VHermathena, t. vil (1890), p. 137-150. — Voir,
outre les ouvrages cités plus haut, C. W. Hœnell, De
Hippolyto episcopo, tertii sxculi scriptore, in-8°, Gœttingue,
1838 ; Kummel, De Hippolyti vita et scriptis,
in-8, Iéna, 1839 ; J. Dôllinger, Hippolytus und Callistus,
in-8°, Ratisbonne, 1853 ; Bardenhewer, Des hl. Hippolytus
von Rom commentar zum Bûche Daniel, in-8°, Fribourg,
1877 ; P. Allard, Les dernières persécutions du
me siècle (1887), p. 93, 324-362 ; Bardenhewer, Les Pères :
de V Église, t. i, traduction française (1899), p. 213.
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- HIPPOPOTAME##
HIPPOPOTAME. Voir Béhémoth, 1. 1, col. 1551.
HIR, nom dans la Vulgate de deux Israélites.
1. HIR (hébreu : ’îrû ; Septante : "Hp), fils aîné de ; Caleb, fils de Jéphoné. I Par., IX, 15.