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Page:Dictionnaire de la Bible - F. Vigouroux - Tome III.djvu/406

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HUR — HUS (TERRE DE)


Séhon, le quatrième des cinq rois que Moïse fit mettre à mort avec Balaam pour les punir d’avoir fait tomber le peuple dans l’idolâtrie. Num., xxxi, 8 ; Jos., xiii, 21.

4. HUR, père de Raphala ; ce dernier fut l’un de ceux qui aidèrent Néhémie à reconstruire les murs de Jérusalem. II Esd., iii, 9. Voir Raphaïa.

    1. HURAI##

HURAI (hébreu : Hûray ; Septante : Oùpi), un des vaillants soldats de David, né dans la vallée de Gaas. I Par., xi, 32. Il est appelé Heddaï dans la liste parallèle, II Beg., xxiii, 30, par suite du changement de la lettre r en d. Voir Heddaï, col. 563.

    1. HURAM##

HURAM (hébreu : Hûrâm ; Septante : Oûpàji.), nom d’un Benjamite et forme du nom du roi Hiram et de l’orfèvre du même nom dans le texte hébreu des Paralipomènes.

1. HURAM, Benjamite, fils d’Ahod, descendant de Bêla. I Par., viii, 5 ; cf. x, 3, 6. Voir Ahod 2 et Bêla 2, t. i, col. 296 et 1560.

2. HURAM, orthographe du nom d’Hiram, roi de Tyr, dans I Chron, , xiv, 1 ; Il Chron., 11, 3, 11, 12 ; viii, 2, 18 ; ix, 10, 21. La Vulgate a Hiram dans tous ces passages. Voir Hiram 2.

3. HURAM, orthographe du nom de l’orfèvre tyrien Hiram dans le texte original. I Chron., ii, 13 ; iv, 11, 16. La Vulgate a conservé la forme de III Reg., vii, 13, 40. Voir Hiram 3.

    1. HURÉ Charles##


HURÉ Charles, théologien catholique français, né à Champigny-sur-Yonne, le 7 novembre 1639, mort à Paris, le 12 novembre 1717. Il professa les humanités dans l’université de Paris et devint principal du collège de Boncourt. Parmi ses ouvrages on remarque : Novum Testamentum, regulis illustratum, seu canones Scriptut-x Sanctse, certa methodo digestif ad Novi Testamenti intelligentiam accomodati, in-12, Paris, 1696 ; Novum Testamentum latine, vulgatæ editionis, cum notis brevissimis, 2 in-12, Reims, 1695 ; Nouveau Testament, traduit en français, selon la Vulgate, avec des notes où l’on explique le sens littéral, en y ajoutant quelques réflexions morales qui suivent naturellement de la lettre, 4 in-12, Paris, 1702 ; Grammaire sacrée ou Règles, pour entendre le sens littéral de l'Écriture Sainte, in-12, Paris, 1707 ; Dictionnaire universel de l'Écriture Sainte dans lequel on marque toutes les différentes significations de chaque mot de l'Écriture Sainte, son étymologie, et toutes les difficultés que peut faire un même mot dans tous les divers endroits de la Bible où il se rencontre, 2 in-f°, Paris, 1715 ; réédité par Migne sous le titre : Dictionnaire universel de philologie sacrée, dans l’Encyclopédie théologique, 4 in-4°, Paris, 1846. C’est une œuvre très imparfaite qu’il serait utile de refaire en comparant les mots de la Vulgate avec les mots correspondants du texte hébreu. Huré collabora à La Sainte Bible, en latin et en français, de la traduction de Louis Isaac de Sacy, avec l’explication du sens littéral et du sens spirituel… tirée des saints Pères et des auteurs ecclésiastiques, 32 in-8°, Paris, 1672, et avec Thomas du Fossé il fit paraître : La Sainte Bible en français, le latin de la Vulgale à côté avec de courtes notes tirées des saints Pères et des meilleurs interprètes, 3 in-f°, Liège, 1702. — Voir Quérard, La France littéraire, t. iv, p. 168 ; Hurter, Nomenclator literarius,

2e édit., t. ii, col. 455, 457, 779..

B. Heurtebize.

HURI, nom de deux Israélites dans la Vulgate.

1. HURI (hébreu : Hôrî ; Septante : Soupi), de la tribu

de Siméon, père de Saphat, l’un des douze espions que Moïse envoya dans la Terre Promise. Num., xiii, 6.

, 2. HURI (hébreu : fluri ; Septante : Oùpi), Gadite, fils de Jara et père d’Abihaïl. I Par., v, 14.

    1. HURWITZ Chayim##


HURWITZ Chayim, Jeh. Mos. Ah. Hallevi, rabbin à Grodno au xviie siècle, a composé Sêfér mayim hayyim, « Livre des eaux de vie, » interprétation de tout le Pentateuque, avec des réflexions, in-4°, Dyrhenfurlh, 1690. Il donna un supplément à cet ouvrage, in-4°, en 1703.

HUS (hébreu : 'Us), nom de trois personnages (Septante : OîC) et d’un pays (Septante : AOoîtiç).

1. HUS (Septante : Otfç), petit-fils de Sem, le premier des quatre fils d’Aram. Gen., x, 23 ; I Par., i, 17. Nous ne savons rien de son histoire, et il n’est même pas possible de déterminer avec certitude si c’est de lui que la terre de Hus tira son nom. Voir Hus 4.

2. HUS, fils aîné de Nachor et de Melcha, neveu d’Abraham. Gen., xxii, 20.

3. HUS, Iduméen, fils de Disan, descendant d'Ésaû, Gen., xxxvi, 28 ; I Par., i, 42.

4. HUS (TERRE DE) (Septante : Aùarciç ; Vulgate : Hus ; Job, i, 1 ; Lam., iv, 21 ; Ausitis, Jer., xxv, 20), patrie de Job. La terre de Hus est nommée trois fois dans l’Ancien Testament, Job, i, 1 ; Jer., xxv, 20, et Lam., iv, 21, mais on n’est pas d’accord pour reconnaître si c’est identiquement la même région qui est indiquée dans ces trois passages. On se demande également lequel des trois personnages bibliques appelés Hus a donné son nom au pays.

I. La terre de Hus est mentionnée la première fois dans le livre de Job, i, 1, comme la patrie de ce juste éprouvé. Voici les éléments fournis par l'écrivain sacré qui peuvent servir à en déterminer la situation. — 1. Job est « grand entre tous les Benê-Qédem », Vulgate : Orientales. Job, i, 3. C’est le nom qui désigne les Arabes dans les Écritures. Job était don ; de race arabe et devait habiter vraisemblablement une région de l’Arabie. — 2. Job est dépouillé de ses richesses par des pillards sabéens, Job, i, 15, et par des pillards chaldéens. Job, I, 17. Il devait donc habiter au nord du. pays des Sabéens, à l’ouest de la Chaldée. — 3. Sa résidence devait se trouve aussi au nord de Y Idumée, car un de ses amis, Éliphaz, est de Théman, c’est-à-dire Iduméen. Job, ii, 11. Les allusions aux mœurs des Horites ou troglodytes (voir Horréen, col. 757), Job, xxrv. 5-13 ; xxx, 1-8, nous reportent également au voisinage des habitants des cavernes de l’Idumée. — 1° En s’appuyant sur ces données, Gesenius, Thésaurus, p. 1003, et d’autres savants croient que Hus est le pays des Alaréoce, lequel, d’après Ptolémée, Geogr., v, 19, 2, se trouvait dans la partie septentrionale du désert d’Arabie, près de l’Euphrate et de Babylone. — 2° Une seconde opinion qui s’app uie sur d’anciennes autorités et sur les tradition s locales place la terre de Hus dans le Hauran. Saint Éphrem, Prol. in Job, Opéra syriaca, t. i, p. 2, dit qu’elle était dans le royaume d’Og ou pays de fiasan, et dans la tribu de Manassé, qui pouvait s'étendre jusqu’au Hauran. Eusèbe et saint Jérôme, Onomastic., édit. Larsow et Parthey, 1862, p. 254, 255, disent que, d’après la tradition, Job habitait à Astaroth Carnaïm, et par conséquent dans le Hauran en le prenant dans un sens large. Selon Josèphe, Ant. jud., 0<Snffi ou Hus l’Araméen représente la Trachonitide et Damas. J. G. Wetzstein, Dos Iobs-Kloster in Hauran, dans Frz. Delitzsch, Das Buch lob, 1864, p. 507539, détermine avec précision la patrie de Job, dans la par-