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Page:Dictionnaire de la Bible - F. Vigouroux - Tome III.djvu/984

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1911
1912
KNAPP — KOPPE

blications est le Testamentum Novum græce. Recognovit atque insignioris lectionum varietatis et argumentorum notationes subjunxit G. Ch. Knappius, in-4o, Halle, 1797 ; 5e édit., 1840 ; Scripta varii argumenti maximam partem exegetici atque historici, 2 in-8o, Halle, 1805 ; 2e édit., 1823-1824, 18 in-8o. On publia de lui après sa mort : Vorlesungen über die christliche Glaubenslehre nach dem Lehrbegriffe der evangelischen Kirche, 2 in-8o, édit. K. Thilo, Halle, 1827 ; 2e édit., 1836 ; Biblische Glaubenslehre vornehmlich für den praktischen Gebrauch, édit. H. E. F. Guericke, 1840, etc. — Voir Niemeyer : Epicedien zum Andenken auf Knapp, 1825 ; Thilo, Préface de la Glaubenslehre ; Tholuck, dans Herzog, Real-Encyclopädie, t. vii, 1857, p. 763 ; Tschackert, dans l’Allgemeine deutsche Biographie, t. xvi, 1882, p. 266.

E. Michels.


KNOBEL August Wilhelm, exégète protestant allemand, né le 7 février 1807 à Tschecheln, près de Sorau, dans la Basse-Lusace, mort à Giessen le 25 mai 1863. Il fit ses études au gymnase de Sorau et, depuis 1826, à l’université de Breslau, où il suivit les cours de Gass, de Scheibel, de Middeldorpf, de Daniel von Colln et de David Schulz. Le 18 mai 1831, il y passa sa thèse de docteur en philosophie : Jeremias Chaldaizans, in-8o, Leipzig, 1831. Le 21 octobre 1831, il devint licencié en théologie par sa dissertation : De Marci Evangelii origine, in-8o, Breslau, 1831 (contre l’hypothèse de Griesbach). Le 18 novembre de la même année (1831), il commença à enseigner à l’université de Breslau. Il fut nommé professeur extraordinaire de théologie en 1835 et, le 29 septembre 1838, cette faculté lui décerna unanimement le titre de docteur en théologie. Pendant le cours de la même année, deux universités lui offrirent une chaire de théologie. Knobel refusa la chaire de Gœttingue, laissée vacante par le départ d’Ewald, et accepta celle de l’université de Giessen. Une maladie l’obligea, en 1861, d’interrompre ses cours, et il mourut le 25 mai 1863. Ses ouvrages témoignent de connaissances étendues en philologie, en histoire et en archéologie orientale. Mais ses préjugés rationalistes l’empêchèrent de pénétrer la doctrine théologique des Saints Livres et d’expliquer exactement le texte sacré. — On a de lui : De carminis Jobi argumento, fine ac dispositione, in-8o, Breslau, 1835 ; Commentar über das Buch Koheleth, in-8o, Leipzig, 1836 ; Der Prophetismus der Hebraer, 2 parties in-8o, Breslau, 1837. À Giessen, Knobel collabora au Kurzgefasstes Exegetisches Handbuch zum Alten Testament, édité par Hirzel, 17 in-8o, 1838. Il composa pour ce Manuel : Der Prophet Jesaja, in-8o, Leipzig, 1843 ; 2e édit., 1854 ; 3e édit., 1861 ; 4e édit., par L. Diestel, 1872 ; 6e édit., 1892. H. Ewald critiqua ce commentaire « en dictateur » dans les Göttinger Gelehrte Anzeigen, et Knobel se défendit dans son : Exegetisches Vademecum für Heren Professor Ewald in Tübingen, in-8o, Giessen, 1844. La controverse fut terminée au congrès de la Morgenländische Gesellschaft, réuni à Darmstadt, où Ewald tendit la main à son adversaire. — Die Völkertafel der Genesis, Ethnographische Untersuchungen, in-8o, Giessen, 1850 ; Die Genesis (t. i du Pentateuch, qui fait partie de l’Exegetisch. Handbuch), in-8o, Leipzig, 1853 ; 2e édit., 1860 ; 3e édit., 1875, par Dillmann ; 4e édit., 1882 ; 5e édit., 1886. Exodus und Levitikus (t. ii du Pentateuch), in-8o, Leipzig, 1857 ; 2e édit., 1880, par Dillmann ; Numeri, Deuteronomium und Josua (t. iii du Pentateuch), in-8o, Leipzig, 1861 ; 2e édit., Leipzig, 1886, par Dillmann. — Voir Fried. Herm. Hesse, dans l’Allgemeine deutsche Biographie, in-8o, Leipzig, t. xvi, 1882, p. 300-304 ; Fried. H. Hesse : Freundesworte am Grabe Dr. Karl August (au lieu de : August. Wilhelm H.) Knobel’s, in-8o, Giessen, 1863, t. i, p. 83 ; Scriba, Biographisch-literärisches Lexicon der Schriftsteller des Grossherzogth. Hessen im 19. Jahrhund., II. Abtheil., in-8o, Darmstadt, 1843, p. 387-391 ; Zöckler, dans Herzog, Real-Encyklopädie für prot. Theol. und Kirche, 1re édit., Gotha, t. xix, 1865, p. 715-717 ; 3e édit., Leipzig, 1901, p. 598. Sur son commentaire du Pentateuque, cf. Bertheau, dans les Jahrbücher fur deutsche Theologie, 1862, Heft. i, p. 170.

E. Michels.


KOA, nom propre, d’après un certain nombre d’interprètes, traduit par « princes » dans la Vulgate. Ézech., xxiii, 23. Voir Coa 2, t. ii, col. 814-815.


KOESTER Friedrich Burchard, théologien protestant, né à Loccum (Kloster Loccum) le 30 juillet 1791, mort à Stade le 16 décembre 1878. Il suivit, à l’université de Gœttingue, les cours de Planck, de Bunsen, de Lachmann et de Lucke (1810-1815), jusqu'à l'époque où il fut nommé répétiteur (repetent) de théologie (1815). Quatre ans après (1819) il retourna à Loccum en qualité de conventual et de directeur des études. De 1822 à 1839 il occupa la chaire de théologie au séminaire homilétique de Kiel, dont il fut en même temps directeur. À la fin de cette période il fut nommé conseiller au consistoire (Consistorialrath) et « surintendant général » (Generalsuperintendent) des anciens duchés de Brême et de Verden qui forment à présent le district de Stade. Il prit sa retraite le 25 avril 1860. — Koester inclinait vers le rationalisme, c’est pour cette cause qu’il eut à soutenir beaucoup d’attaques de la part des « orthodoxes » de l’Allemagne et du Danemark. Il croyait que « la valeur éthique ou morale était le principe et le critérium des dogmes ». — Il a laissé beaucoup d'écrits parmi lesquels nous relevons : Meletemata in Zachariæ proph. cap. 9-14, Gœttingue, 1817 ; Immanuel, oder Charakteristik der neutestamentlichen Wundererzählungen, Leipzig, 1821. C’est Koester qui signala le premier l’existence des strophes dans la poésie sacrée des Hébreux. Il publia cette découverte, qu’il croyait lui-même l'œuvre la plus durable de sa vie, dans les Studien und Kritiken, 1833, p. 40-114, sous le titre : Die Strophen oder der Parallelismus der Verse in der hebräischen Poesie. Il publia ensuite : Hiob und der Prediger Salomon’s nach ihrer strophischen Anordnung übersetzt, Schleswig, 1831 ; de même : Die Psalmen, Kœnigsberg, 1837. — Voir Archiv des Vereins für Geschichte und Alterthum der Herzogthümer Bremen und Verden, t. vii, p. 167-169 (ce « Verein » avait été fondé par Koester) ; Krause, dans l’Allgemeine deutsche Biographie, Leipzig, t. xvi, 1882, p. 755.

E. Michels.


KOPPE Johann-Benjamin, exégète protestant, né à Dantzig le 19 août 1730, mort à Hanovre, le 12 février 1791. Il étudia la théologie à l’université de Leipzig (1769-1773) et alla ensuite à Gœttingue. Grâce à la bienveillance de Heyne, il y fut nommé répétiteur (repetent) de théologie ; il accepta ensuite la place de professeur de grec au gymnase de Mietau. Il retourna à Gœttingue comme professeur de théologie (1775) pour remplir la chaire laissée vacante par Zachariae. En 1788, il fut appelé à Hanovre en qualité de prédicateur de la cour et de conseiller au consistoire suprême. Il y réorganisa l’école normale et il entreprit de publier un nouveau catéchisme, qui fut loin d’obtenir l’approbation de tous. — Koppe s’était livré d’abord à la prédication, mais les cours d’Ernesti à Leipzig et de Heyne le déterminèrent à s’adonner à l’exégèse et de préférence à celle du Nouveau Testament. Il y suivit la méthode « grammatico-historique » préconisée par ses maîtres. Il a écrit : De critica veteris Testamenti caute adhibenda, in-8o, Gœttingue, 1769 ; — Vindiciæ oraculorum a dæmonum æque imperio ac sacerdotum fraudibus, in-8o, Gœttingue, 1774 ; — Isrælitas non 215 sed 430 annos in Ægypto commoratos esse, in-4o, Gœttingue, 1777 ; réédité dans la Sylloge commentationum theologicarum