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1913
1914
KOPPE — KÜHNÖL

de Pott et de Ruperti, t. iv. n° 8, 1801. Koppe a aussi commencé la publication du Novum Testamentum graece perpetua annotatione illustratum, dont il a édité les trois, premiers volumes, 4 in-8°, Goettingue, 1778, qui contiennent les Épîtres aux Galates, aux Thessaloniciens et aux Éphésiens ; Tyschen, Ammon, Heinrichs et Pott ont commenté les autres livres. Isaias, neu übersetzt nebst einer Einleitung und kritischen, philolog. und erläuternden Anmerkungen von Rob. Lowth, aus dem Englischen übersetzt von G. Heinr. Richerz, mit Zusätzen und Anmerkungen von J. B. Koppe, 4 in-8°, Leipzig, 1779-1781 ; Interpretatio Isaiae, viii, 23, in-4°, Goettingue, 1780 ; Ad Matth., xii, 31 ; De Peccato in Spiritum S., in-8°, Gœttingue, 1781 ; Super Evangelio Marci, in-4, Goettingue, 1782 ; Explicatio Moisis, iii, 14, in-4°, Gœttingue, 1783 ; Marcus non epitomator Matthaei, in-4°, Gœttingue, 1783 ; — Voir Hoppenstedt : Ueber den verstorbenen J. B. Koppe, 1791 (incomplet) ; Annalen der Braunschweig-Lüneburgischen Churlande, Jahrgang vi, 1792, Hanovre, p. 60-84 ; Spittler, Sämmtliche Werke', th. 11, p. 644-655 ; Allgemeine deutsche Biographie, t. xvi, 1882, p. 692.

E. Michels.

KOR, mesure de capacité. Voir Cor, t. ii, col. 954.


KOR-ASAN (hébreu : Kôr-‘šân ; Septante, probablement : Βηρσάβεε ; Alexandrinus : Βωρασάν ; Vulgate : lacus Asan), ville de la tribu de Juda, plus tard de Siméon, à laquelle David envoya de Sicéleg en présent une partie du butin fait sur les Amalécites. I Reg., xxx, 30. C’est, d’après la plupart des interprètes, la même ville qu’Asan. Voir Asan, t. i, col. 1055.


KÔVER-AKONTZ (Étienne II), archevêque de Siunik et abbé général des mékitharistes de Venise, 1740-1824. Il a laissé un vaste travail en arménien littéraire sur la Bible, intitulé : Traité sur l’Ancien et le Nouveau Testament (Տեսութիւն Աստուածաշունչ Սուրբ Գրոց) publié au couvent de Saint-Lazare, à Venise, 7 in-8°, 1819-1824. L’auteur suit fidèlement les écrits exégétiques du savant père jésuite, César Calino. Son ouvrage est divisé en deux parties ; la première embrasse l’étude des questions de l’Ancien Testament et comprend les quatre premiers volumes ; la deuxième est consacrée au Nouveau Testament:après quelques dissertations préliminaires sur la divinité du Verbe, sur la personne de Notre-Seigneur et sur la connaissance qu’avaient les Hébreux du mystère de l’Incarnation, l’auteur commence le récit évangélique et termine le dernier volume par la venue de saint Paul à Rome. On trouve aussi à la fin, comme appendice, une concordance du Nouveau Testament de l’an à l’an 63 de l’ère chrétienne.Quoique au point de vue chronologique l’auteur ne tasse que suivre les données plus ou moins exactes de son époque, pourtant dans ses commentaires moraux et théologiques et surtout dans la solution des difficultés, il est net et tort exact; sa doctrine est tout à fait irréprochable,

J. Miskgian.


KOZÉBA (hébreu : Kôzêba’; Septante : Κωζηβά; Vulgate : Mendacium, « mensonge » ), ville de la tribu de Juda. Elle n’est nommée qu’une tois, du moins sous cette l’orme, I Par., iv, 22, où il est question des « hommes de Kozêba » (Vulgate : viri mendacii), dans la généalogie des descendants de Séla, fils de Juda. D’après l’opinion la plus commune, Kozêba est la même ville qu’Achazib de Juda. Voir Achazib 2, t. I, col. 137.



KUEMMET Gaspar, jésuite, né en 1643, à Fladungen (Bavière), mort à Aschallenbourg, le 23 janvier 1706. Il lut reçu dans la compagnie le 2 août 1663, protessa pendant plusieurs années l’Écriture Sainte à Wurzbourg et à Mayence. C’est lui qui inaugura l’enseignement de l’hébreu à Wurzbourg. Il nous reste de lui deux importants ouvrages relatifs à l’Écriture Sainte : 1° Schola Hebraica, in qua per duas grammaticee partes, lexicon radicum et aliquot appendices, breviter et nervose, quamque fieri potuit aptissima methodo, docetur quidquid ad perdiscendam linguam sacram desiderari potest, in-8°, Herbipoli, 1688 : En 1706 un supplément de soixante pages compléta cette œuvre. — 2° Magistra scientiarum, Scriptura Sacra, locuplete compendio explicata, et in quaternas partes, per terna volumina, ad facilem usum plurimamque utilitatem, cum pro omnibus Christi fidehbus tumpro sacerdotibus potissimum et quicumque negotia theologica et sacra, domi forisque, e cathedris, in choro, docendo, concionando, psallendo, meditando exercent, in-4° ; Mayence, 1706.

P. Bliard.


KUENEN Abraham, théologien protestant hollandais, né le 16 septembre 1828 à Haarlem, mort à Leyde le 10 décembre 1891. Il fit ses études à l’université de cette dernière ville (1846-1851), où il fut nommé professeur extraordinaire en 1853 et deux ans plus tard (1855) professeur ordinaire. Il appartenait à l’école dite critique et était avec Schotten le chef des « théologiens modernes » de la Hollande. Il a laissé les ouvrages suivants : Specimen theologicum continens Geneseos libri capita xxiv priora ex arabica, Pentateuchi Samaritani versione nunc primum edita, Leyde, 1851 ; Liber Geneseos ; Libri Exodiet Levitici ex arabica Pentateuchi versione ab Abu Saïda conscripta, Leyde, 1851-1854, 2 in-8°. Le tome i contient la Genèse ; Criticæ et hermeneuticæ librorum Novi Fœderis lineamenta ; in-8°, Leyde, 1856 ; Historisch-kritisch Onderzœk naar het ontstaan en de verzameling van de bœken des Ouden Verbonds, 3 in-8°, Leyde, 1861-1865 ; 2e édit. entièrement refondue, 2 in-8°, Leyde, 1885-1889. Cet ouvrage a été traduit en allemand par Th. Weber et C. Th. Muller, Leipzig, 1885-1892, en anglais par Colenso et Wichteed, et en français par A. Pierson (Histoire critique des Livres de l’Ancien Testament, 2 in-8°, Paris, 1866-1879, avec une préface par Ernest Renan ; cette traduction a beaucoup contribué à la propagation des idées de la critique négative en France) ; De Godsdienst van Israël tot den ondergang van den Ioodschen Staat, 2 in-8°, Haarlem, 1869-1870 ; traduction anglaise, 2 in-8°, Londres, 1874-1875 ; De profeten en de profetie onder Israël, 2 in-8°, Leyde, 1875 ; traduction anglaise par Muir, Londres, 1877 ; National religions and religion, Londres, 1882 (une édition hollandaise parut en 1882, une traduction française à Paris, en 1883, et une traduction allemande, par Budde, à Berlin en 1884) ; De Melechet des Hemels, 1888. Kuenen était un des directeurs de la Theologisch Tijdschrift. Budde a donné une traduction allemande des articles que Kuenen y a fait paraître : Gesammelte Abhandlungen zur biblischen Wissenschaft, Fribourg-en-Brisgau,. 1894. — Voir H. Holtzmann et R. Zopffel, Lexicon fur Theologie und Kirchenwesen, 2e édit., Brunswick, 1888-1891, t. ii, p. 636 ; A. Kamphausen, dans Herzog, Real-Encyklopädie, t. xi, p. 163-170 ; Jewish Quarterly Review, juillet 1892, p. 571-602 ; Theolog. Tijdschrift, 1892, p. 113-126.

E. Michels.


KÜHNÖL ; KUINŒL, KUINÖL Christian Gottlieb, exégète protestant allemand, né à Leipzig le 2 janvier 1768, mort à Giessen dans la nuit du 15 au 16 octobre 1841. En 1786, il commença ses études universitaires dans sa ville natale. Il y étudia la philologie, la philosophie et la théologie, celle-ci sous Marus, Rosenmuller, Lbsner et Dathe. Sa Disputatio de subtihtate interprelationem grammaticam commendante, 1788, lui valut la réception dans la faculté de philosophie (1788). Il tut nommé professeur extraordinaire de cette science en 1790. En 1799 l’université de Copenhague lui offrit la chaire de langue grecque. Il la refusa, et il alla à l’université de Giessen, pour y remplir la chaire