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ACCEPTATEUR
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Charles, duc d’Anjou, et s’y acaza. In., Or. Pin. rie R4 Bourdeille (X, 66). Acaeé. — Vous ne treuvez pas que les nymphes fussent. accasées entre l’onceine I des mu- railles d’une ville.. leur séjour n’estoit qu’aux fo- rk-sts, aux fontaines, aux monta.gries. CnoLIÈRss, Re Matinée, p. 276. Estant à’Purin, je passay par devant. la boutique d’un courdonnier… lequel s’e9pelloit maistre Blaize, de la Réole, mais acasé a Turin. BRANTÔNIE, Couronnele fronçons (VI, 156). S’aca-ser. so fixer [près de qqn]. — Un Gentil homme de nos parents… lequel depuis quelque temps s’est aceazé et servilement attaché à une Damoiselle de beaucoup moindre, condition qui) luy. AuFnuiÉ, Lettres de poiriers de seiridre, ri37), Acaste. Agate, — sarde, crisolicte Louable, .Amatiste, jaspe ou acaste, Et ligure t’est convenable.., inc. Foies. franç., X I I, 281. Acatalepsie. — Qui a esté. cause… aux Pyrro- niens de mettre ces opposez entre les arguments de leur* acatalepsie, c’est à dire inco.mprehensibi- lité. LA RAMÉS, DiCtiediépe, 1, 44. Accablement. Éc.rasement, — Ayant veu à Six_ l’espouventable et irreparable accablement survenu il y a quelques années par la (-Meute d’une piece de montagne. St FRANÇOIS DE, SALES ; Lettres, 714… Accabler. Écrmer. — Il ne dura en son regne non plus haut de huiet mois, estant subitement anc..ablé en la ville de Viterbe de la ni— d’une chambre qu’il y faisoit..bastir. Pn. DE MARNIX, if fer, de la Religi, I I, 17, 3. Précipiter. — 0 champs plaisans et doux ! ô vie heureuse et sainte ! Où, francs de tout soucy, nous n’avons point de crainte D’estre accablez en bas, quand phis ambitieux Et d’honneurs et de biens, nous voisinons les cieux !.D E SI’0 RIES, Bergeries. D iscours (Intrans.) Succomber. — J’accable saufs ceci fk grand faveur que vous me faites… je suis si débile, que je ne puis soustenir le grand faix de Pesperance que me donnez. LARIVEY, les Tromperies, V, 3. Accagnarder, Accaignarder, v. Acagnarder. Accaler+ Sorte de bateau. — 2-’iLvecques ria5- selles, barques, gondoles… accalers, piragues, ca.- rabes, canoues, Li LOYER, Hist. des Spectres, IV, 1’7, Accapi. — Quand donc un homme se sentira en tel trouble, qu’il ne pourra point arracher un seul mot en priant Dieu, qu’il sera là accapi„ et. qu’il ne sçaura par quel bout comnencer, 5. ; 1 faut-il enc.orP1.--. prier quoy en soit. CALVIN, Serin. sur k Can.- tique d’Ezeeleias, 2 (XXXV, 545). Accarer, v.. Acarer. Ac ruer(sl. S’acharner. Ni °ru :. aux Loupz ceste coustume Ne fut, ni aux Lions, Que sur leur dispareille plume De s’accarner Pelons. Luc DE LA PORTE, tract d’HortA_cE, Epodes, 7. Accasaner, Accaser, v. Acasaner, A raser. Accatz. Afeure aceatz. Rendre confus. — Ce qu’il y a n’est qu’un trop petit cas, Pour en parler entre les rhetoriques, Entre sçavans, procureur± :… advocatz, Et. gens lettrez : test seroys mis acca.tz De, rio vanter devant les theoricques Et gens parfaietz, en carmes heroïques. Bounn G N Pierre Faiteu, Enpow en maniere de ballade. Acceint. Enceinte. — C’est chose estrange, que Dieu ait esté courroucé jusques-là, que d’avoir… ACCEPTATEUR abandonné aux mains impures et pollues des peuples infideles son sainct Temple… avoir logé ceste impure nation dans ce brave, rnag, ni fiqu c., et religieux acceint, r(Imme dans les tentes d’un camp. Du VAin,..11.-dit. sur les lanient. Éle Jere- mie, 2. _Accenser 1. — L’aulx° par trop les oreilles m’offc…noe Quand pour allu me a voulu dire nreense. Cir. FONT.AINV” dais MA ROT ! Upstres, 52. Aceenser 2, Assenser. enser, donner à ferme. — Tov qui ton hien a : -.7.ense et. terre, A quelcun qu’est rnaulvais payi ! _1r, A luy te fauldra, avoir guerre. Ane. Pois. franç., Il, 74. — M. de Sainct Paul nie dit que M. l’Abbé. avoit laissé d’ae censer l’abbaye, selon qu’il rn’avoil. donné pa- roule, pour quelques pa.rolles laschees de voire Bart, qui estonnerent les fermiers qui sioffroyent. FraNçois DE SALES, Lettres, 202. Acceptable. — Qui rne sera un plai- sir acr..eptable rra voir 11.amo-nr d’ung tel soigne : lu notable. Ft COLLERYE Epistres, 20. — Cies- toit un Refuge amyable, C’estoiL un Refuge parfaict, C’estoit ung Refuge acceptable.. CfmtpiaineteS, 1. — En ce faisant, il z obe.yssen I a son commandement et volurité : et font chose ag- greable devant luy : d’autant qu’il denonGe qu’il n’a. chose plus acceptable que obeYSSanee. CAL- VIN’InSat. 5 X, p.. 528. — Nous sommes… con- damnez et convaineuz dovani Dieu, auquel rien n’est acceptable sinon jusLice, innoe.cnce et pu- reté.. ID., ib., XI, p. 588. — Ils allumerent sur les autelz de Marmorine devotz et. a.cceptabIes sa- crifices au souverain Juppiter. A. SzviN, trad. de BoccAcE, h Philocope, L. IV, 92, — 11 n’y a riens plus precieux ny plus acceptable à Dieu que distribuer aux po-vres de la labeur de. ses mains.. P. DE CHANGY1 Instit. de la femme chrestienne, I, 8. Aulcun chien blandissoit A son seigneur, et lu v applaudissoi t., Quand le voyait notamment en Pi table, Dont en effeet estoit fort acceptable son seigneur, ainsi comme a eeluy A qui don- noit passe temps non ennuy. EldkluDENT, Apo- topées d’Esope, I, 121E. — ensemble appeliez Mon peu….1iinchise, en priere acceptable. D e i..\- -u-REs, trad. de l’Eneidie, VII, p. 336. — L’amour 1..st souhaitable et acceptable de soy sans lis autres ehoses, et nulle autre chose n’est n3.— plai- sante ny aggreablt.i ! sans l’amour. MoNTA[Griz, -trad. de RAYMOND SudioN, ch. 111). — Les arbres ne nous donnent pas seulement les fruicts, niais.. ils nous ]es donnent meurs, plaisons et accep- tables. 1D., ib, , ch. 11/d. — Et ne m’est jamais tombé en fantasie… que ]es services d’un homme qui a dix mille livres de rente, ou qui a pris Casai, ou derendu Sicne, luy soyent commodes et plus acceptables, que d’un bon valet et bien expe- rimen té. In., Ess., I, 42 {I, 364). — 0 que mon allie est satisfaitte de l’exercice de penitence que nous avons fait ces jours passés, jours heureux, et ac- ceptzd)les, et enemorables1 St ii’RANçois DE SALES, Let ires, 288. — Ceste excellence qui les rendoit acceptables, multiplioit en elle le desir de leur donner rentree plus. familiere qu’aux autres. BE- RoALDE DE VERVILLE.5 1.70ya5e CIÉS PrifteeS nez, p. 232. .acceptateur„Acreptateur cfc persemizes. Celui qui lient compte clesconsidérations depersonnes, qui fait acception de personne. — Dieu n’est point acc.eptateiir des personnes : niais en toute nation ceIlly qui fait justice luy est plaisant. CAL- VIN, Instit., I, p, — Dieu n’est point ac- ceptateur de personnes, pource qu’il ne discerne point entre le Grec et le Juif, pour en avoir l’un