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Page:Dictionnaire de la langue française du seizième siècle-Huguet-Tome1.djvu/244

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ALCQUEMIE
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texte de la reformation Alcoraniste.. TlIEVET, Cosrnogr., I, 5. — Les Arabes et Mores du païs Alcoraniste. Id., ib., III, 1. — Ceux ey sont instruicts en la lov…L’leoraniste. Id., ib., III> 4. — Ils sont Alcoranisies, quoy que non si fermes que ies _Arabes. Id., ib. — Le premier ministre Alcoraniste… ayant planté la loy de l’imposteur Arabe en ce païs. Id., ib.> Hl, 12. — Cela est. tin traid insigne ! de l’ignorance de ces docteurs Alcoranistes. Id., ib., VI, 3. — Les Prestres Alcora’listes vont avec les Seigneurs en guerre. Id., ib., VIII, 3. (Fig.) — Chacun a eu des révélations particulières quant à ces subtilizatiolis je di chacun des alcoranistes de Ja messe. II. EST r F. : NNJ :, A pol. pour Her., ch. 37 2’74). Alcquemie, Alcuinte, Joilcumyste, v. Aichi-Taie, Alchimiste. Alcyon (fém.). — J’ay seulement des Alcyons 0111.PS, de Ceyx jadis furent amies. CH. FON TA I NE, 21 Epistres d5OVID E5 Ep. 17„ p. 321. Alcynne. Alcyon. — C’est pour faveur qu.e les elemens portent aux Alcyones, oisea.ux sacrez à Thelis. Rabelais ! Ve 6.. — L’oiseau de mer qui… lon nommo Alcyone. TOT, Amour et charité naturelle enuers les enfans, 2. — Dieu a voulu que. toute la’n'or fust arrestee, affermie et applanir, sans va.gues, sans vents, et sans pluye, ce pendant que Priaicyone fait ses petits. [D., Quels animaux sont ks plus aderisez, 35. — Elle… Se transforme en plongeon, en legere alcione. CEBTON} 19ClyibSée, 76 vo, dans Delhoulle, Noies lexicologiques. Ale, v. Elle. Aleatoire. Relatif au jeu de dés, — La reste do Noël… se celebre encor par toute Pltalie avec un berlan solennel, n’estant fils de bonne mere qui ne. sanctifie la veille de Noël et toute la nuit. d’entre-deux avec une ardente devotion aleatoire. Pjf. MAn L’iller. de la Relier., 11, I-, 3. Alecheur. — Zephire… Qui vante au sein Pour grand dessein De illettrée chaste moitié, Une frecheur, Comme alecheur De tant rare-vraye arnitié. BUGNYON, Chant panegyr., p.. 112. Alectarie, v. lerioire. Aleeter. 2%_ttirer, allécher. — Je ne vouId.rois point alecter Mes moynes dispos et delivres Ordinairement en ces liVreS. Marot, trad. de deux Coiloques d’ÉRAs : IdE. I. — Je le dis pour celh. : — ; qui alaictent les achepteurs, et par blandimens les attirent à marchander drap et honneur. P. oF : CliANGYe Insiit. de la Femme derestienne, 11., g. — Et y ha en la.dicte ville une femme de rich.es parens, la.quelle allaictée de nostre heur, ne s’est jamais voulu retirer„. affermant le mestier estre trop lucratif pour le changer avec un plus lionnorable, et moindre en pratiques. Dii FAiLl Propos Rustiques, eh.. a. — En delaissans ceste liqueur première, Qui tels gallons dotticement allectoit Quand ch.acun d’eulx du matin s’arrestoit Au meilleur vin et proche ostellerie. Anc. Poés. franç., 11, 184 — Ja.dis la bonne âme de ma mère avoit accousturné de me dire que tes sembla.bles devaient avoir le visage (Paymant pour attirer les Ir5MIF.5 de fer, la main de poix pour prendre toute chose, les parolles de sucre pour amorcer a.laicter les personnes.. LAnivEy, teS Tromperies, II, 2. Alleetant. Qui attire. — Port de salut, allectante pucelle, Roze vernant, de Dieu rnere et an-celle. Marote _ROndeald.1, 73. S’allaiter de. Se laisser séduire par. — Penses-Lu mes Lourmens consoler’à cre.dit ? Je garde trop au cœur ce que tu m’as predit, Pour m’allaicter encor espera.nce folle, MONTCHRE.ST1EN, fretfor, IV, p. 45. Aleetaire. Pierre alectoire. Sorte de pierre précieuse. —[La pierre] quon dit Alectoire croissant. au ventre d’un chappon„ Lc ! 1.1.ittinp. DE BELoGes, la Couronne Margeritiqu.e, 1V, 1 : 17. —Le traict’d'Amour a dessus tout victoire : Pour lequel veinere inutile est trou TiTé En fin acier lin signe à tens gravé, Le diarna_nt„ et la pierre a.leetoire. BUTTET, Amalthee, 83.. — Je laisse ces choses pour me moclier de, ceux qui cuident qu’id se trouvi_a. des pierres de grand vertu dans les bestes ou oyseaux, comme lip.’Œctarie dans le ventre d’un Coq. THEVET, Cosinagr., XX, 16. — Fines pierres Precieuses, comme… Saphirs, Citrins, Aletoires. Nac.5igat. Compagnon à la Bouteille, — Ou bien luy feroit present d’une pierre qui s’appelle Aketoria, qui se trouve au ventre du coq laquelle portee sur soy, faict que ceiuy qui la porte sera. tousjours victo-rieux. Guild,. BOUC.H.ET ! 250 Seree 125).. Aleetoropheneme. Chant du coq. — Ce, Cacq chante cest insigne et. inomorable alectorophoneme. PH. DE MAn.mx., Differ. cle la L, vi 3. Aleetriomaehie. Combat de coqs. — Jadis es premiers temps en toute ochlocratie, En toute royauté l’aleciriorriachie S’est faite es jeux publics, et mesnies chez les Gots L’on y a veu joutter et combattre les coqs. G. BOUTUNI Akcir i0M. . Corne). Aleetryomantle. Servant. à. la. divination par Le coq. — Le coq vaticina t cur e aleetryomantic. Rabelais, 25. Aleetryoniantie. Divination pa.r le coq. — Par Alectryomantie. Je feray icy un cerne… is lascheray un beau coq vierge. Rabelais, Mi 25. Alleger, v Alleger. Alegré. Gai. — Ainsi par vaines et suspectes raisons, reprins Un peu de alegree joye. Trad. de BoccAcF, Flammette (1537), re 42 vo. Alegreté, v. Alaigreté. Aleine, Kleiner, v. Haleine, Halener. Allemagne. Germanie. — Il [Cés ; sirl pa.rle de son passage de la riviere du Rhin, vers r inaigne. MoNTAiGNE, 11, 34 OIE, 6’7). Les Alemagnes. La. Germanie, ! l’Allemagne. — Sous l’Empire d’Auguste Cesar… fut en veyé Drusus fils de Livia és Allemagnes, esquelles il entra. faisant. plusieurs conquestes. LE LOYEIR1 if ist. des Spectres, III, 16. — Pnis que tu fais si bon retour De ce païs des Alernaignes. CH. FoN-TAINE., Ruisseaux de Fontaine, p..124S’en aller es &mites Allemaignes. Étre transporté, n’ILS hors de soi. — Quant telz gens se viennent frotter V CrS nos gerons et qui recuilent, Nous les faisons danser, saulter Si fort que presques ilz s’afollent. itz rient aux cieux et en Pair —voilent Tout leur est ung, vallées, montaignes, Et puis, s’ils baisent 011 acolent, S’en vont ès haultes Allemaingnes. Anr. Poés. franç., V, 22. Lieue ce Alernagne 111..a lieue d’Allemagne était plus longue que la lieue de France.) — Voylà pourquoy les lieues de France sont tant petites… Et voylà qui faict /es lieues de Bretaigne, Lanes, d’Allemaigne, et oultres pays —plus esloignez, si grandes. rtinIELJATS, Ir, 23. — Si tu pensem qu’gs sont procedez de.s Diacres que les Apostres