Allegir, Soulager. — Ciar en chanta.nt. de. sa mort Elegie Ma grand douleur semble [f_in] estre allegie, B, AN E AU, 14/19n, MarChant.
Allegorier, Mettre sotts forme d’allégorie. — Lequ.el Quedragésimal —spirituel autrement dict Quareene allégorié fut J’imprimé à Paris l’0.n 1565. EsTiENNE, Apo.C. pour Her.„ 37 (II, 277).
Allégorifique. Allégorique. — Voilà. les allégorifiques significations de la corde toute ensemble voyons maintenant que signifie chacun nœu à. pa, rt. Il. EsnENNE„, Apoli, pour Her., 37 (1 I, 290).
Allegorizeur, Celui qui attribue un sens allégorique. — Encores moms faut-il parler des aillegorizeurs qui avee leur sens spirLtuel nous ont pensé gaster et pervertir toutel’Escrituree TH. DE BÈZE, Ps. David, Epistre.
Allegre. Agile, leste. — le corps tant al ! aigre que je auray saulté leurs tranchees et percé oultre tout leur camp, da.vant qu.’ilz me ayent apperceu. RADELids, II, 24.
Dégagé, so prêtant au mouvement avec alsanc… — II [César] estoit beau personnage, blanc, de 11,.1, Ie et allegre taille. Montaigne, Il, as (III, 155).
Allegrer. Réjouir. — Jà. Geter Zoroastre en ses mille cités Le Bactre joint au Sace mieu.x a incités Sous leur Paropamise aven ln. Margiane De sa vigne allegrant sa. proche Sogdiane, niiiiuRICÉ. SCÈVE, Microcosme., Li p. — Le jour qu’Amour vint, rn’annoncer la guerre, L’air me bondit an senestre tonnerre Qui M’Olegra4 BUTTET5 dlenalthee, — Du mois d’Avril la. liche et bonne pluie Des laboureurs tant n’allegre les yeux. Id., ib., 177. — 11 [Orphée) allegroit tout le desert sauvage De sa chanson, que d’une douce voix II mariolt au toucher de ses doigts. Baïf, Poenws, L.d.. II (II, 75).
S’aallegrer. Se réiouir. — [L’homme] Plus satisfait s’allegre, et à pleins flancs respire. MAURICE SCÊVE5 Microceene, L, II, p. 6.3. — Toul est gailla.rd le ciel, qui tiede haleine, Va revétant de beauté souvereine Prés, mons et bois : tout s’allegro sous lui, BuTTET, Anuathee, 167. — Bon jour, monsieur Philausone, je suis fort joyeux de ceste rencontre…, — Bon jour à vostre seigneurie, monsieur Celtophile. Puis qu’elle s’allegre tant de m’avoir rencontré, je jou.yray d’une allegresse reciproque m’estre imbatu en ce lieu. H.. EsrE Es niai. de.t. Lang. franç. ital., I, 3’7-38.
Allegresse, Agilité, vivacité, vigueur, promptitude..— Carpalim… courut apres en telle hastiveté et allaigresse qu’IL Ie attrapa en moins de cent pas. RA.BELMSe II, 25. — Les cerfs craintifs, les dains de peur legers, Vivent sous toi : et de vite allegresse Jusqu’au taillis gallopent quelque fois, Quand tes limiers les poursuivent. au bois. VAUQUELtN DE LA FRESNAYE Foresteries, 1, , 1. — [Hercule] Par la forest s’égare] Pour y cercher aviron nouveau Car avoit ce jour rompu en l’eau Le sien, ramant de trop grande allegresse. BÉFLEAU, , RaviSSerneeit dillyllas (p. 144). — S’ils ont vestue quelque chemise legtere….. ils la despouillent, avant que mettre la main aux armes… estimans qu.e cela. leur oste leu.r allegresse et legereté. THEvET, , Cosmogr., XXI, 9, — Son coursier on. ameine, où d’alaigresse promte Avec —un ris amer sans avantage il monte.. P, ARNIER, gialle 1076. — L’Espagnol est grave : Ie François diligent et actif, de sorte qu’on le diroit courir lors qu’il ne —va que le pa_s : rega.rd de l’Espagnol, qui pour ce s’aide volontiers d’un serviteur
François, à raison de son allegresse en toutes ses actions. ANIBR. PARÉ.,
CIL 7. — Je Pa.3.veu pardelà soixante ans se moquer de DOZ. abigresses : se jetter avec sa rohhe fourrée. sur un cheval… ne monter guere en sa chambre sans s’eslancer trois ou quatre degrez à la, fois. MONTA1CNF" II, 2 (11, 17). — D’addresse et de disposition, je n’en a.y point.
; et si suis fils diun pore dispost, et d’une allegresse qui luy dura. jusques à son extreme vieillesse. Id., II, 17 {III, 33), — Et 118 leur peut-on sans malice refuser cela, [a, ux eaux], qu’elles niesveillent l’appetit, facilitent la digestion, et nous prestent quelque nouvelle ailegresse, si on n’y va pas trop abbatu de forces., In., II, 3’7 (III, 225).
Allegriser. Réjouir, — Le père eut ses faitz moult. prisez, Et furent tous Rilegrisez Quand eurent ou-y la promesse. Anc. Poés. franç., X11, 28{J.
Alleguer. Citer. — Est deffendu qu’on ne —voyse allegant Hebrieu ny Grec, ny Latin elegant. MARoT, Episires, — Plutarche aussi on livre qu’il a faict de la. face qui apparaist on corps de la. Lune, anegue un notrimé Phenaee, lequel gran dement craignoit que ! a Lune tornbast en terre., RabelaisI, Viir 17. — Le grammairien Didyrnus T, II1 petit traitté qu’il a. escrit et dedié. Aselepiades, touchant les tables des loix de Solon, allegue Ies paroles d’un Amphicle.s, ci.squelles dit… que le pere de Solon slappelloit Euphorione AmyoT, Solon, 1. — Nous pourrions encore anegu.er plusieurs autres telles rencontres aiguës et plaisantes de Iny. In., Démosthène, — 011 dit que iuy mesme (Timon] vivant feit ce bel Epitaphe : car celuy que ion al ! egue communement n’est pas de luy, ams est du poéte CalIimachus, ID, , Antoine, 70. — Il [saint Bernard] en dit beaucoup davantage mais j>ay voulu. alieguer cela en passant, CAL-vIN> IV, vu, 18.— Quailt au preterit imparfaict, je irouve que nous ensuivons les Gre.cs, plustost que les Latins, a.ussi en certains usages ciliceluy, desquels rallegueray un, 11. ESTIENNE, , COntreireitée 1, 3. — Quant a.ux blasphémes qui sont et encore plus.souloyent estre proférez en chaire par les prescheurs faisans profession de la, religion Romaine, j’en allègueray ici à pari quelques exemples, pour ajouster à ceux que j’a.y amenez ci-dessus. ID, e Apol. Four lier.. 25 (11, 90). — Ce grand precepte est souvent ailegué en Matou, Fay ton blet, et. te congnoy, rviorqTAIGNE, I, 3 (1, 14). — J’km ay alleg.dé pa, r ey de. vaut des exemples. Id. 1I, 3 (II, 30). — ri y en a mille exemples : sudra d’en alleguer trois. In., II, 5 (II, 49).
Nommer. — Ja ne rn’oniez alleguer en mes plaindes Le mien amant, comme Sa_pho et maintes, Mais mon mary, dont plus mon cueur se deult. Marot, Elegi-es, 20. — 11 allega., pour Je premier, son maistre l’empereur Cha_rles, exalta par dessus tous. BaANTI », n, Cap. estris marqUis de Marignan (I,.302
Indiquer. — Tout ce que j’0, y aPegué jusqu’ici ha le nom d’utilles commoditez. AuBierri Lettres diverses, 2.
(Sans complément). Faire des citations. — Comme doriques il fust un jour venu un medecin, qui faisoit merveille d’alleguer et d’arguer, tant qu’il rompait la. teste à tous eeulx qui e.stoyent table, pour luy clorre la bouche Philotas luy feit cest argum.ent sophistique. AKYOTt Antoine, 28.
Alleine, Alleiner. v. Haleine, Haleiner.
Allemaigne, Allemand, v. Alemagne, Alemand.