Page:Dictionnaire de la langue française du seizième siècle-Huguet-Tome1.djvu/275

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
AMBITIEUSEMENT
185


proque regards. qui seuls leur servent de truehe-rnents et arnhasades, POUF descouvrir ce que ]a langue surprise ne peut bonnement proferer ? E. PA5QUER Colloques d Arnow’, 2. Lieutenant. II aTermoit qu’il est.oit ambas de de J1cmpereur. E. E L A PLAN CH E, trad. des cinq premiers livres des À nntes de T* C TE L. II, 89 r°. Ambassadeur Lieutenant Les 1egonaires qu’avoit envoyé Visellius Varro ambassadeur de la h5e Germanie1 E. FiE LA PLMCXEJ f rad. des cinq premiers’ivres des Annaic d T CITE L. [11. 113 y0. L’ian estoi receveur de Sylla— nus et Pautre on Ambassadeur Lb, , h. III, 126 r°+ Do]abefla.++ dressa quatre bata.iflons, desqueiz il donna a charge aux Tribuns t Am— bassadeurs1 ! n Lb., L. IV, 144 y0. — Apronius don ria ]a re5te des Auxi]ar a Cethecius I.abeo Ambassadeur de la cinquiesme 1egion Jn, ib., L. IV, 171 yQ Ambase. Ambassadeur. — Gelon, tyran de Svracus, suspendit ainsi son in1ination en la guerre de5 Baibares contre les Grecs. tenant. un ambasse k Deiphes, tout des presents ! pour estre en eschaiiguette à veoir de quel osté tornberoi t la fortune, et prendre l’occasion à poinct pour le concilier au victorieux. Mo NTA I GN E, III, 1 (V 21) var1 de l’exempl. de Bordeaux). Ambatr (s’) v Enbzllre (s) Am bee c lesial. Procss ions am beccles iale-s. Pro— cessions u tour de 1ég1ise Tan L de belles pro— cess o us, am b u rb aLes, a inbar Fales, e t ambeccle-sales. PIL DE MAHNIX, Dif/er dek Re1i, I, u1 6. Ambeliner dan s cer tain es éd il io ris m b1iner, qui vaut meuxL Embobeliner. Ce maistre homme sceut si bien niheIiner ce.ste fille, qu’elle le creut. VABOJROT DES ACCORDS ? Escranes di— jnnoises, 19. Awbesus Ambesax. Double as (au jeu de dés). — Vous fa.ictes croyre que de qWne sort ternes, Et de quaternes que c-e sont ambears+ Anc. Fo. /rutç., \TU, 250. Si le dez ne vous veiilL u1trement ambears, ternes du gros bout guare d1az. R.AnELMS, U, 12. — Les plus grands et accouplez il nornrnot Senes les plus pett Ambezas. ID., V, 10. L’expression faiie ùbeas s’ernp1oyiit dans un sens libre : L’irn de ces masques sç.chant bien Ie nom de la remme contre qui il avit joué, et le nom du maxy de cest.e îemme, car c’estoit sa femme, la roitva jisqu’à un coin de la salle, et l ! uy couvre oi mcrrnmon, et ayan faici am.beats, d se demasque : la femme voyant que c’esioit son mary, hiy va dire1 Maudite soisje si e vous co— gnoissois, regardez si c’eust est un autre+ Guuz. BOIJCHET ?’i 5ere I, 137)+ ÂmbL Sort. dinstrttmni de chirurgie. — Maitre Nkolas Picart, Chirurgien de monsei— gneur le Duc, me monstra un Ambi, auquel il voit adjoumst quelqim choses par dessus celuy pie j avos tire d’liippocra tes1 A M n. PA i, XIV, 2)+ Ambic jeu sem ent, y. —4m b ï —emen t.

<nowki/>

Ambidextre. —Es proprit.és etdroictures na— turelles et morales, qui on t grande discrepance et disconvance a1rec j Politiques et cvies, sinon qu9li soyent corrigées et attempertes par hoin— me rnes1 et ambidextres1 qui s’aydent de deux rnain Bu 1rtit. d Prine, édit. J. Foucher, eh. 27.

<nowki/>


Amble anticle (mots d’argot). Excommuni I’ar. hist. et iiU., VIII.

<nowki/>

Amblent. — Il me semble que par l’air am— bient mesme n’y ait peu dintellect etendu L LE Roi, t-rad. des Po1itiqes dAR1TOTE, 1, 3, Com— mentaire.

<nowki/>

Ambieonosis (mot d’argôt). Coesmes, hies— ches, eoemeloI1iers et pechons, le pechon qui am— beonos ! qui sesis ont 11ouqué la morfe, il a lime en ternatique et gourrntique, et son an ja passe d’euterver. Var. kit, t kt., VIII, 154.

<nowki/>

Ambier (mot d ! argot). Aller. — A ieF c’est afler : et ils demanderont, oi amble le courrier ? il respondra, j1arnbie au taudis, c’est à dire, à la maison. GwLli. BOUCHET. 15e LSree (III, 13O) — Prismes ce que bon nous sembla autour du vil— lage, et. arnbizsnws le pelé juste a targue, c’est à dire nous cri Filasmes prompt.emen t le chemin de a prochaine vil1e Var. hi&t1 t Uu.. VIII, 157+ Ambiisrn k pelé à deux lieues de là et arri— vasmes à Nyort. lb., VIII 168. — Après ce bel effct. nous ambiasmes li pelé à une lieue de là. lb., VIII, 169k Fuir. w’1 hist t liu.,. VIII, 86F

<nowki/>

Ambigeois, Ambigoys, y. A ni ba geo is.

<nowki/>

Ambigue au masculin). — Tciul. homme est subject au evenemens de fortune, qui sont doub— teux et ambigues BuiÊ, ln.9tiI— du. Prince, édt J — Foucher, eh. 5.

<nowki/>

Ambiguement. D’une rnanire amhigue, du— teuse. — Je deduis ce poinct si ambiRuement, que j’en laisse la resolution k l’arbitrage de chaCun. E. PASQ1nER, Lettres, I, 3.

<nowki/>

Ambigueux. Ambigu, incertain. — Accidieuse, av are, ambitieuse, A mbigueuse a in ertu me, a g— groti3+ A.nc. Fois. Jranç., XIII, 392. — Paris… en doute amnhigueuse de son parentage ne seeiit que faire pour en savoir plus à plein la verit. LE 1AIRE DE BELGES, iULfr. 1, 24.

<nowki/>

Ambitieusement. Avec ernpressement avec ardeur. — Ceste sacrec amitié tant a ernply ce ciel, que jicu de gens sont. — qui ne ayent ambitieusement aspiré estre receuz en icelle. RAn— LAIS, I, 31+ — Deux femmes rn’ayaris pris par Ie mains me tiroient chacune de son cos bien via— lamment et de toute sa puissance, et à peu tint qu’eies ne me desmernbrassent, se debatans ainsi ambitieusement entre elles. F. BRETI, Vie dc Luc zen.

Artificieusement — C’estoil. arnbicieusement et in.sideuement donner inoyen à flnthimé de vaincre comme les Prt.hes en fiiyan L D U VA] R Àrrest-s prononc en robe rouge, 6. — Ce qui doit servir en passant de réponse cc que l’on vou— droit dire contre les lttlr€’s de Declaratkw, quam bicie us e me n t elles avwen t esté oh tenues sur le sujet d’un procez pendant à la Cour, et. qu’elles contenoieiit une manifeste contravention au droict observé en cete Province.. 1., ib., 7. — Chacun sç.ait en que] temps a esté obtenue cette Declaration, ambicieusernent sans doute, et surie sujet dun procés particulier qui etoiL pei— darit en cette cour. Iii, ib.

Avec vanité. — En telle maniere coucha Cicero le decret du Senat, arnbic.ieusement et autrement quil navoit esté ordonné. SEYSSEL, trad. d’Ap— pJ, (urre civiles, LIII 8. — Quant à ce que dit P o ni po ria tius, sernblan t affermer le con traire, n’est que pure resverie dun cerveau mal (ait higerre et fantasque, non gouverné de raison, ains se p1aant ambitieusement en ses propres rnven— tion+ LE Loi, Hi. des Spetrcs, VI, 1.