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APOPHETIE
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tendon large finissant au lieu dit. iris. J. CALNAPPE, Tables anatomiques, 92 ro, dans Delboulle, Notes lexicoi. A.pophetie. — Il y a peu d’artifice en la disposition il y paroist seulement quelques episodies comme predictions de choses avenues avant l’œuvre clos, que l’affineur appeloit en riant ses apaphetiesi AuBIGNÉ, Tragiques. Aux Lecteurs. Apophlegmatisme Anoeriticerulpi6, p ni son des phlegmes), — Apophlegmatisenes selon les arecs, ou maseicaloires selon les Latins, sont medicamens lesquels, estant tournés dedans la bouche et maschés quelque espace de temps, tirent par le palais les exeremens pituileux, ou autres humeurs nuisans au cerveau. AMI111. PARÉ. XXV, 36. — Desqw-ls on fait plusieurs compositions, comme Collyres, Caput-purges, Lohoe, Den tifrices, Apophlegmatismes. ID., Registre des Me dicarnens". Apoph.thegme. (Prononciation. — Et puis le fit exécuter aussi tost, se fondant sur son apoph the’me que je viens de dire, fiRANTÔNIE, Cap franç., M. de MontpensierV. —10). Apophyse. — 1541_ Apophyses mamillaires. J. CINAPPE, Tables. anatomiques) 33 rn, dans Del boulle, Notes lexicol. Aporrhetigue (eknopyitExiriz, qui doute, sceptique). — Doncques sont huy les plus doctes et prudens philosophes entrez on phrontistere et es-cholle des Pyrrhoniens, Aportheticques, Scep-ticques, et Ephectiques. RABELAis, III, 36. — Les Sceptiques et. ApporrheLiques, douteux, et. ceux de la seconde Academie refutez. LE LOYER, Hisi. des Spectres, I, 6 (titre). Aposeme, y,.Apozere, e, Aposphalicque (mot forgé ; jeu de mots sur apostolique et4.1trlerpi » égarer, dévoyer). — En la science mattamaticque, aposphalicque Ro maine. P1I. DE MARN1X1 Differ. de Relig., I. iv, 8. Apostacque. — (Mort) Affine affreuse, amoureuse année, Antidatée, aporriffe, affectée, Acraventée, apostacque, aftlictée. A nc. Poés. franç., XIII, 392. Apostasier trans.). Abandonner. — Par itly [le vin) un sainct devoir le sage apostasie. P. MATI-TRIEFie Vue « , I I, p. 27. Apostate. Apostat (forme commune au mas culin et au féminin). Rihleurs, chasseurs, joueurs, gormens, Paillars, ruffiens, plains de tor-mentz, Reigneurs dissolutz, appostates… Venez, car vostre prince est né. Sotties, II, 212. — Mais comme à contre-cœur ceste apostate bande S’at tache aux fiers tyrans. Du BARTAS, 1re Semaine, ler Jour_ Apostater (intra.ns.). Apostasier. — De vil-lains sacriléges… Ont incité les Clarines pudiques D’apostater, devenir impudiques. Anc. Poés. franç., IV, 99. — Il avait esté predit apos-tateroit et se convertirait aux idoles, CHARRON, les Trois Veniez, III, 9. — Ils disent de l’Eglise et Synagogue Judeque du temps de Jesus Christ, qu’elle a apostaté en reprouvant le fils de Dieu. ID., ibp — Il dit qu’il avoit esté predit de l’Eglise Chrestienne qu’elle se revolteroit et apostateroit… In., ib, III, 9, adv. — Il est faux que du temps flelie l’Eglise Judaïque aye apostaté. 1D., ib. — Ils ont eu des Prestres faicts par nous qui on puis apostaté. 111, 13. Ameuter de. Renier, s’éloigner de. • tout faict divorce et apostaté de Dieu. CH in R.0 /.1 i 1’N N. •… :.,. I… _ L i. 1 r i I Igcs Trois Ferliez, III, lii. — Quelque autre hache lier à. simple tonsure a.uroit pense que nous son-mes en debat avec nos desvoiés, à sçavoir mon, Si l’Eglise peut a_bsolu.tement defaiIiir et apostater de son chef Jesus Christ. PEI. DE MARNIX, Differ, de la lielig., I, nt, 3_ Il 1 (Trans.). Renier. —, Te ne peux d’un œil sec rel garder les seigneurs Environnez de gens et decoree d’honneurs, Au scope de leurs jours apostater leur gloire, Et de honte ohfusquer ce que ja la Tne. moire Engrave en ses tableaux. P. IVIerTaLuu, Aman, IV, p. 109. A postaté. Qui a apostasié, qui s’est écarté de la vraie foi. — De vouloir tirer cda sur sa, visibilité, comme si c’estoit là le point qui fait que l’Eglise ne peut. jamais defaillir, est entièrement hors de propos… Luy niesme confesse,.. que plusieurs Eglises que Ies Apostres ont basties… sont toutes descheutes et apostatées, nonobstant qu’elles ayerit esté visibles autant ou plus que celle de Rome. PH. DE MARNIX1 Differ. de la Relig., 1, ni, C’est une niaiserie par trop badine, de vouloir faire à croire que si l’Eglise Romaine avait esté apostatee, il n’y auroit plus eu nulle Eglise Chrestienne az monde. In., ib., I, nr, 11. — Le fondement de la foi en Jesus Christ demeurant en son entier, sans ma.nifeste idolatrie, on ne sçauroit dire que le corps de ilEglise fut encor pour alors apostaté, ni en effect, ni mesmes en apparence exterieure, tellement que les vrais fidelles al’avoieat occasion de s’eu separer. In., ib. Apostatique. De la nature de l’aposta.sie, sédi tieux. — Repolte ou Revolternent. Seditieuse, trai-tresse, meschante, _Apostatique. M. DE LA PORTE, Epithetes, 354 vo. — Car que meritoit moins leur crime Apostatique, Que d’estre degra.dés de l’hon neur Angelique ? J. i U CH E SN E k Grand Miroir (lu Monde, L. III, p. 68. — Julien estoit bien apostat et idolatre, mais ce rernede n’estoit ni apostatique, ni idolatrique. Si Fnmaçois DE SALES, Defcnse de la Croix, 111, 1.0, var, Jeu de in o t.8 : apostatique et apostolique. — Sus donc, venez, mes rouges cardinaux, Supposts loyaux du siège apostolique. ! Inn. Pcés. franç., VII, 52, Apostatiser. Apostasier. — Ce niestoit pas Apostolizer, mais bien ApostaLizer, que luy Religieux voulusl comme les Apostres administrer les saincts Sa.ert.ri mesmes au milieu des villes, revestu d’un habillement qui n’a rien de commun avec les Moines. E. PASQ UT E R, lieeherChee, 111, VI. — En apostatizant avec orgueil et philaplitiee R. BENOIT„ Sec ad. not. à la Fr. (G., CompI.). — Le Diable commence d’abattre la foy de ces femmes par les ecsta.ses… et puis dernolit. ce qu’il y avoit de bon et entier en elles, et les fait en fin apostatiser de la Religion. LE LOYER, Hist. des Spectres, H, 7. Apostema.tenx.— L’ulcere apostemateuse est celle à laquelle y a tumeur contre nature. AMBR. PARÉ, Xi, 3. Apostera°, Apostume. Tumeur purulente. — Cettuy-ey commença à leur apprendre premiere-ment le nom des fiebvres, des rheumes et des apos-ternes. MoNTAAGNE, iii, 37 (III, 228). — On guern l’apostume Pour eventer et hors mettre son lieume. MICHEL D’AMBOISE, Episires et Lettres arnoureusts, 59 vo. — Un medecin ou un chirurgien ne percera pas du premier coup Paposturne…CÀkVIN, Serin, sur le li de Job, 50 (XXXII’, Quand une apostume sera dedans le corps d’un japrnme) au.pres de l’estorna, e1i, ou dedans les