y a, à cause de certaines Deesmes qui y sont recla mees„ et que lon.appelle. les Meres. Am vol.,. Mar. celiels, 20. — Il y avoit un temple et oracle de Pasiphaé, auquel y avoit grand a.pport en la vil/e de Thalames. « ID, Agis, 9. — Les pauvres gens par la Grece acheitoyent [des couteaux] en l’Isle de Delphi : auquel lieu avoit marché et grand apport, L. LE Roy, trad. des Politiques d’AtusTo.rE, 1, (Commentaire). — Conte nous un peu de l’oracle : car il y a de toute ancieneté totsjours eu grand apport et grand opinion de divinité en ce lieu la. Amui OTe des Oracles qui, ont cesse. 5. —’Panay visiter l’Eglise de saincte Nappe, à laquelle y avoit grand apport de toutes sortes de Chrestiens, THE-VET, Cosenogr., VII, 1. — En ce Mont Ton voit tous les ans grand apport de Pelerins, qui y visitent la memoire de l’Ange S. Michel. IlLe ib.., XV, 10. D’apport, dr grand apport. Où fi y a affluence. — Elle avoit ci !. : ; 11• nourrie en maison d’apport, et._ sçavoit suivre et entretenir toutes sortes de bons propos. DES PIRIRs Noue. 1 ? écr., 16_ toit pour piller un temple de grand apport et grande devotion„ plein de beaux et riches joyaux. AMYOT, trad. de DIODOREe XV, 4. Avoir grand apport. Recevoir beaucoup de gens (ou beaucoup de présents). — Quand une paillarde aura grand apport, qu’on luy donnera de tous cote.,. elle se prise plus en sa villenie que toutes les ferràmes de bien du monde. CALVIN, Serin. sue le Deuter., 188 XXIX, 64). Apport. Pèlerinage. — Se donc par resolution Elles vont en procession Ou en voyages et ap portz. Ce n’est que par devocion. Anc. Poés. franc.„ X1I, 20. Lieu où l’on vient en foule. — Apport. Fre-quent, commun, accessible, n-iarchand„, rivager, hanté. M. [LE LA PORTE, Epithetes„’28 ro. — • [Malte] Ç’a esté jadis un vray apport de Corsaires. Ti : LEVET, Cosmogr., 1, 12. — [Sua_chem] est plus recomma.ndee, pour estre l’apport des Pelerins Ethiopiens qui vont au sainct Sepulchre. V, 7. — Ceste isIe [Ormuz] semble un apport et.1. Heu limitrophe aux. autres nations qui trafiquent • de Perse auxdites Indes. ID., ib., X, 2. Apporte barbet (terme injurieux. —Apporte barbet, arracheur de dents, avaleur de merde. DES AUTELS, Miiistoire Barragouyne, ch. 5. Apporterr. Transporter, amener. — Des gens de pied, encores ne peulvent ilz estre en si grant nombre que nous en avons, puis quil fault lem apporter par mer. SEYSSEL, trad. de THucyoroz, VI, 8. Annoncer. — Or, toutes les entreprises sur les frontières d’Espagne..h tout cela tomba de la teste aux pieds quand la mort de Monsieur fut apportée à Nérac.. AUBICI9É, Hist. Uni v„ X, 6. Produire. — Les lieux secs qui ne peuvent apporter ces petits arbres… apporteront du genest. CoTEriF.Au, trad. de COLUMELLE, IV, 31. — Je t’ay baillé pour exemple les vignes de la Foye-Moniaut… lesquelles vignes apportent du vin qui n’est pas moins estimé qu’hippocras. PALISSY, Dise, admir., De la marne, p. 350. Apporteur. Celui qui apporte. — Or Dieu.1’. gard donc les deux entiers anus, Lesquels se sont de respondre entremis : Dieu gard les deux, mais les troYs a. bien dire>, Lesq-uelz n’ont peu leurs lettres a temps lire, Et sans leur faute, ains faute • des. porteurs, Qui n’ont esté diligens apporteurs.. CIL FONTAINE, le Passeteenps des Amis, p. 291, — Un mien amy, premier auteur, inventeur et ap porteur de ceste herbe en France. LiinAuLT, ; Maisrust., ph 259, édit. de 159’7 (G.). Apportionnement. Portion qu’on reçoit clans un partage. — Qu’il semble que l’apportionne-ment pour ledit sieur d’Orleans pourroit bien estre meneur, soit pour I’ung soit pour l’autre desdits maciaiges. Pap. d’Este de Granvelle, 88 (G., Comp14. ApportIouner. Doter, pourvoir d’une portion. — Ledit roy de France pretend ledit estat pour luy ou rung de ses enfans, et en apportionner l’un d’eulx. Pap. eEciat de Granvelle, IL 386 (G.). Mesnies offrant ledit sieur roy l’ung ou l’autre desdits enflarks, et Jos apportlonner et partaigier l’arhitraige de saclite majesté. Ib.., 111, 8’) KG.). — La Royne… pensant bien-veigner son mary, luy faict present de sa fille : niais il luy tourne visage et luy reprochant la faute par elle faite, la releg-ue en ia ville du Mans, apportionnee de quelque pension annuelle pour son vivre. E. PAS QUIER, Recherches, V, 6. Apposer. Poser [sur la table], servir. — Hz cra.ehoient villainement dedans les p]at.7., à fin que les hostes..+ desistassent manger des viandes apposees, RAstriAis, IV, Anc. Pro]. — Un asne couillon esguaré estoit entré on logis, et les figues apposees mangeait religieusement. ln.,.I.V.p 17. — LC1 chien voyant des personnes disner s’approche le plus pres qu’il peut de la table, et si queIcun de ceux qui y sont assis luy donne un morceau de pain ou des reliques des viandes apposees, c’est à l’heure qu’il demenri, ferme pour arracher encore, s’il peut, quelque autre morceau, LE LOYER, Hie. cleS SpeetreS, VIII, IL — On appose pour entremets des amandes, de la sa.ulse verte, du jus de citron et d’orange, de la niousta.rde.. Trad.. de FOLENGO, Merlin Coccaie, L. 1 (I, 25). Apposer à. Placer devant. — Quand donc ils ont un sentiment et remors du jugement de Dieu, comme un tesmoin qui leur est apposé pour ne point souffrir qu’ils cachent leurs pechez, mais Ies attirer et solieiter au jugement de Dieu, cela est nom mé Conscience. CALviri, » keit., _IV, x, 3, — Telles pour arresté en vos esprits que je ne me de-par tiray jamais d’une telle resoluti on, quelques di f. ficultez et. empesehemens que vous y puises ap poser. Lettres missives de HENRI IV, 28 fdvr. 1604 (G.). — Sans emprunter les exemples des généreuses dames de Rame et de Sparte… il t sont assez manifestes et apposez à. nos. yeux, BRANTÔME, des Darnes, part. II IX, 412). Apposer. Poser, établir, — Mais si le riche ung parler dit et tient Chascun se test et sa langue contient Donnant ayde a tout.r.,..e qui] propose, Et sur son dit telle rame on adpose Quil est levay par mol z couvers et faintz Jusques aux cie-dx (ou habitent les sainctz), MICHEL D’AMBOISE, les Cent Epi grammes, 22 vo, — Il y avait condition apposée de garder de leur costé fidelement l’alliance de Diva, laquelle ils ont desloyaume.n t. violée. CAtvirii, fils III, X X I, Ge S’apposer, Se placier. — Ainsi qu’un lyon oui-trageux Estoit lasi vint à s’apposer Et mettre en un lieu umbrageux Pour y dormir et reposer..11Autimer1 Apologues d’EsoPE, I, 125.. Appositit Placé devant.— Venus estolt en la haultesse de son epicicle et en la souveraineté du celeste Taureau ascendent de leur naissance. non loingtaine du soleil, lors qu’elle fut dame sans aucune resistance appositive de regard, de conjonction corporelle, ou d’ceuvre draultre plane t te ; A. &Pari, trad. de BOCCACE, le Phil0Cope, L. IL 25 vo. Appost. Adjoint. — Ilomenaz y accourut ainsi appellent ilz leurs Evesques)… accompaigné de
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APPORTE BARBET
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