Aquoseux. Où il y a de Peau. En lieu bas et aquoseux-. Texte de 1542 (G., COMpl,).
Aquosité. Ce clui est de la nature de Peau. Certaines aquosites qui sortent pondant leur grossesse. AmBR., PARÉ, I, 34. Aucuns ont voulu dire qu’on trouve tousjours certaine aquosité dans les ventricules [du cerveau. Io, III, 7, Toutes flatuositéS et aquosités, lesquelles sont faites de phlegme. Id., V, 6. Et jamais n’en ay veu un seul guarir, lors quo l’aquosité est en grande abondance aux parties interieures de la teste. Id., VI, 1. Il [l’antimoine.] purge tous-jours les aquosités. In., XXIV, cha.p. complém. Pour avoir bon vinaigre par distillation… faut laisser distiller le phlegme ou Paq-usité. Id., « V I, 8.Estant le poisson jeune et. d’humeur et suc trop fade, pour estre du tout semblable à son denier, aqueux, s’envieillissant, Paquosité baveuse s’evapore, et le. bon suc naist. BOUCHET, 6e Seree (if, 2). Ar. M. Le defflant… va jetter les deux detz sur la table faisant seulement deux petits ars.-L’autre… print ha.stivernent los detz et vous les jetta si brusquement que l’un se mit SUT l’autre, descouvrant tant. seulement un ar en haut. _Nor4 i, Jelle Fabrique, p. 48. Deux et ar_ D’après La Cnrne, cette expression signifie non pas deux et un, mais deur et demi, L’on a.voit en plain marché la toyson pour deux et ar. RA.BELAIS5 115 12. Nom d’un certain rythme. —fl est une espece de rithme qui s’appelle deux et ar, pour ce que deux ou trois lignes de semblable longueur sont leonin.e.s, et. celle qui croise est plus courte. FARM, Art de ti’heiorique, L. IP, p. 50. Quasi toutes les farces que Pori blet maintenant et speciale-men t tous les monologues Coquillart sont prac tiquez en deux et ar. In., ib., p. 51. Arabe. Homme avide d’argent. Par ses rapines et rançonnernens, il avoit an-lassé de grandes richesses… Et de vray il ne se trouva jamais un tel Arabe. REGNIER DE LA PLANCHE, Hist. de VEstat de France, 11, 14. Arabesque. Une taigne affamée estoit sur ses rspaules Qui traçoit en Arabe une Carte des Gaules ; Les pieces et les trous semez de tous cos-tez Representoient les Bourgs, les monts et les Citez, REGrirEa, Sad-. 10. Arabesque (adj.)… Arabe. Bajazet apres cest aspre estour oùil fut rompu par Ta.mburla.n, se sauvoit belle erre sur une jument Arabesque. MONTAIGNE, IL 48 (t fairnerois mieux, ma sceur, que la mort violente Vous eust percé le cœur d’une darde poignante, Qu’une lance Arabesque eut ouvert votre flanc. R. GABLNJER„ Bradamante, 370. Le langage Arabesque a pour fermes apuis Le. subtil, le profond, le grand fils de Rois, L’Avicene fa_cond, l’Elclebag Satyrique. Du BARTAs, 29 Semaine, 2e Jour, Babylone. Celuy là. semble beureux.i. Qui des Seres douillets a les depouilles blondes, Les cailloux precieux des Arabesques ondes, Les forests d’Entidor, les mine Faux d’Ophir. In., ib., 4e Jour, la Magnificence. La Dame toute esplorée luy Ilt eriger un tombeau Porphire, sur lequel fut mis un Epitaphe en larigue Arabesque. E. PASQLTIER, Recherches, VII, II. À rarabesque. A la manière arabe. lia plus-part de ceux qui vous ont donné vos preceptes mrdicinaux esbient Marnas ou Arabes, et vous nous traiterez à la ma_prane ou arabesque. Ci-r o’Élus, 2e Matinee, p. 70. Ses armes estoient de toutes sortes… à la françoise, espagnolle, ita.lienne, allemande, hongresque… comme aussi à la turquesque, nioresque, arabesque et sauvage. BRANTÔME, Cep. estr., le ntareschal d’Estrozze (Ir, 24a). A rabesvie (subst.). Langue arabe. J’avois plus de six ans, avant que j’entendisse non plus de François ou de Perigordin que d’Arabesque. MolcrAIGNE, I, 25 (I, 215. Arabi. Arabe, Teleniabin et Geleniobin, Dictions Arabicques. Manne et Miel rosat. RAB LAIS, L. IV, Briefre DeckeetÉiQn (III, 200). Ce-luy qui… feut mon precepteur en langue Ara bicque. In., ili, (III, 202). (Subst..). Langue arabe. Admirai._ Je tien de bon lieu que ce mot vient de l’Arabic. H. Es TIENNE, Conforinité, Mois friançois pris du grec (p. 205). Il a esté traduit en latin, arabit, he breu. L. LE ROY, trad. des Politiques d’AResToTE, Arg11111. du ler livre. Elle n’oit non plus parler le bon et nayf François que l’Arabie,. Id., Dial. du Lareg. franç. ital., I, 60. Arabler, y. A n-ebler. Ara lote. Sorte de reptile. Aspic… Alhatra-bans. Aractes. Rabelais, Die 64. Arager. Enrager, rager. C’est mon, De-sordre se mainctientAvec teiz jens, dont j’en arage..i. » i’otties, II, 310.Il est temps de partir d’icy ; Ce badin nous faict arager. _Ib., III, 7. Mon amy, si ta femme arage, Arage deulx fois contre elle une. Ib., III, 76.’Limogé. Enragé. Il couroit par les champs comme ung loup asragé. FABItli Art de Rhaor., L. I, p. 186. Car près de luy mes advers sont rengés Pour luy tollir, ainsy comme aragés, De tout son bien la meilleure partye. P. Du VAL, MoraiiÉé à six personnages, p. 138. D’autre part nous voyons, mesme devant nos yeux, Le soldat arragé, ravageant furieux Tout ce qu’à la sueur de sa pauvre famille Le pauvre paysant gagne avec sa faucille. GAUCHRT, Plaisir des Champs, 1-e Printemps, Ectogue„ p. 88. Aragé de. Qui désire furieusement. Vecyne un demy [)’entrer ; c’est quelque bon payeur. Sotties, 111, 115. Aragne. Araignée. La pucelle Arachné… ne changea elle pas sa propre forme en celle d’une araigne, pource quelle osa faire comparaison de ses ouvrages, brodures et tissuz à ceux de la Deesse Pallas ? LEMAIRE DE BELGES, filustr +, 1, 35. Et. ne sera reputé fol cil qui en ce temps fera sa provision d’argent mieulx que de Aranes toute l’année. RABELAis, Pantagr. Prognost., 7, As-Arges. Araines. In., IV, 64. L’Aragn.e filandiere Rompt M fil de son crespe et par l’air ne Pestend. BELLEAU la Bergerie, 2e Joeirn, , Ap. parences de la Lune (II, 67). Vray Dieu ! ils Me desroberont tout. Et quoy, s’ils ne vous dese robent les toillcs des iragnes ? LARIVEY, les Es prits, II, 3. Rentre à ceste heure dans la maison et garde la bien. Que voulez-vous que j’y garde qu’on ne J’emporte volontiers ? Car les larrons n’y pourroient faire autre butin, n’estant meublée que de toiles d’araignes. J. DE C…1111-1A1GNES, l’A_Ya-ricieux, 1, 2. Pour empescher les araign.es de faire leurs toiles dedans le temple d’Apollon. PARÉ, XXIII, 26. Le tourment luy avoit tellement estiré le front que la peau ne res-sembloit qu’aux toiles d’araignes, tant elle estoit mince et estendue. St FRANçors DE SALES, De fense de la Croix, III, 9. Les araignes ne tuent pas les abeilles, mais elles gastent et. corrompent leur mie !, et embarrassent leurs rayons des toiles