2° (Trans.). J’acty, je romp, j’ars Tout ce que je rencontre. Du BARTAS, Judith, L. V. éhaude ardeur, qui d’une ardente t’âme Ars ardemment mon pauvre cœur épris Baïf, Amours de Meline, L. I(I, 15). Je suis tant alteré qu’à peine Puis je retirer mon haleine, Pour la grande chaleur qui m’ard. Belleau, Odes d’Anacreon (1, 20). Puis que je crains si fort à deseouvrir l’amour Qui m’ard et nuict et jour. O. Dr MAGNY5 Odes ; II, 186. Amour en me.smo instant m’aiguillonne et. m’arreste, ?’erasseure et me fait peur> mgard et me va glaçant. DE.SPORTES, Amours d’iiippolyte, 27. —Et de Bacchus tousjours le feu cruel Ard son gozier d’un chaud continuel. Roct-SARDi Bocage Royal> 2e part. (III, 318).-J’a.y esté’un des principaux autheurs..+ de tous ces feux et embrasements qui bruslent et ardent maintenant toute la France. Sait. Men., Harangue du Cardinal de Pelvé, p, 112. Imparfait, 10 Untrans.). Le dessus desquelles ardoit de feu plaisant et redolent. R.ABE-Lms, Seionzachic, III,.112. Il oublia d’es-tehtdre les lampes qui ardoyent la nuict en sa elia.mbre. Amyot. PékpidaS, 11+ 20 (Trans.). —Pan.s ni Ir l’amour d’Echon, Echon aime.un Satyre, Ce Satyre LidonEchon donnait martyre A Pan pour son amour, le Satyre Pardoit, Et Lidon le Satyre, Baïf, Diverses Amours, L. III ag4). Passé défini. 10 (Intrans.). La foudre tumba sur ce palais, lequel ardit tout et brusla. SALUT, trad. d’HÉRoDOTE, IV, 79. La ville de Sardis fut toute flambée, et ardit le temple de Cybelé penne de la ville. Id., ib., V. 101. Dont Anne et moy en pair egal et beau, Par seure clestinee. Fusmes uni, et ardit le flambeau Du joyeux Hym.enee. DÉS MAsuriss, Poe., p. 23Car la sagette en volant par les nues Ardit en feu. « le., Eneide, V, p. 239. Au dire tel qui Turnu.s trop mordit, Plus fort en lui la violence ardit. Id. ! ib., XI, p. 576. A la voix de sa mere, Fut La-vinie en douleur bien amere, Larmes jettanti Aux joues s’épardit Une ardeur grande : et le feu qui ardit La couloura de rougeur vive et belle. Id., ib., XII, p. 617. Ni Uesuve en Sicile ou Troie ardirent tant. VAuçlIELIN DE LA F.RES-LUE, Foresteeies, II, 9. 20 (Trans.). Mais la Deesse y mit la flambe esparse, Pource que maint z par elle estroient ve-nuz A leur entente, et ingrat devenuz, Dont elle ardit avecques eulx leur Ville. MAuntcF. ScÈvE, Delie, 391. [Aux filles du_ Soleil] Vous pieu-ra.stes la mort d’un qui le monde arditAi. JA-mYN, Œuce. Poet., L. V, 285 vo. De Pa.mour conjugal la flamme estincellante. Qui, vivant mon espoux, illustre me rendit, Luy mourant., embraza le charbon qui ardit Mon cœur demy-brulé de l’ardeur preeedente. PIBE.AC, Sonnets (p. 105). Elle [Médée » s’envola nuictale, Quand le po-urprin ornement, Don oint de poison mortelle., D’un fiammeux embrasement Ardit l’Espouse nou velle. Luc EIE ; PowrE, trad.. d’Hop.A..ce„ Epodes, 5. Comme les Saguntins ou Abidiens… qui… brusIerent et ardirent tous leurs biens, maisons et citez. Trad. de BOCCACEI Flammette (1527), th. vi, 89 ye, Futur. (Intrans,), Car ci apres à mon gré D’aultre femme je n’a.rdré. Lue De la Porte, trad. dilloRics, Odes, IV, 11. Advenir doibt un temps determiné, Que mer, que t( ! rre, et la maison prisée Du ciel luysant ardra toute embrasée. MARoT, Liv.. I de la Metamorph. Ton ire ainsi embrasée ardra elle, Comme une grand’tia.mine perpetuelle ? Id. Ps. de David, 0 Dieul jusques à quand ardra sur moy ton ire ? R. G-A RNÉER, Rradaillante 927, 20 Car si ton char en Pair hault monter laisses, Le ciel ardras : si aussi tu rabaisses, Par mesme feu la terre destruyras. MARor, Liv. II de la Metamorph. Puis je disois., Et quelle autre nioitk Apres la mort de ma moitié si saincte, D’un nouveau feu et d’une neuve es-train te Ardra, nou’ra ma seconde amitié ? Rofki-smitF, _limeurs diverses, S. 6 (1, 351). Si Paymé-je tousjours, et le premier Ilambea.0 De sa meurtriere amour m’ardra dans le tombeau. R. GARNIF, R Mare : intoine, 140. Ces freres Rois, ains frayeur des campagnes, Ardront, pi.r-&ont, pilleront les Espagnes. RoN SA RD, Fruer-ciade, ly (III, 15u). Subjonctif présent. (Tran.9.). Le feu salut Antoine volis arde. RAPELAIS, Ir, PrologueQue sa.inet Antoine me arde sy œulx tastent du pyot qui n’auront secouru la vigne. Id., 1, 27. Bi.en que le feu Gregeois nous aride, Tant soit violent, il n’a garde D’estoufer pourtant ton renom. Ronsard, Odes, I, 1. Dans l’exemple suivant, arde peut. t’..tre transitif ou intransitif selon qu’on lui donne pour sujet feu ou monde Si grand feu t’e ! ipou van te, ayant peur qu’il se darde Jusque aux lambris du ciel, et que tout le monde arde. R. GARNIR,.lez Troade,. 38. Imparfait du subionetii. (Intra.ns.). A Penviron un grand feu s’espandoit, Qui largement ses flambes estendoit Tant qu’il sembloit que le mont en ardist. l’irlAnci rE NAV., tes Marguerites, Triomphe de l’Agneau, III, tfr Bien que mortellement elle fust entamee Et qu’arclist autour d’elle une flambe allumee. R. CNIARNIFER., Hippolyte, 266. Infinitif présent Ardoir et Antre. P (ln trans.l. Nous montasmes au superieur pavillon et vismes ardoir entierement la cité. A. SENTM trad. de BoccAor. k Philocope, L. I, i3 v0. N’esse pas approcher les estoupes du feu, qui leur preste matiere de ardoir… ? P. DE CHANI ; Y, de la. Femme threst., 1, 12. flvault.mien/x se maryer que ardoir ou brusler par feu de concupiscence. Id., Office du Mary, eh1. Ah, vain Amour, qu’oses tu esperer ? Pourray-je assez chaudement souspirer Pour faire ardoir cette mar-brine image ? Po NT us DE Tv t n 1 Erreurs Amoureuses, L. II, Sonnet 12. Sous les voutes on voit de radmira.ble temple Mi1li-4 lampes ardnir. BUT T T El9 iih a. la ine (p. 376). —JnC acre fluxion fera l’œil larmoyer, Le nerf optique ardoir. NAuIuc SCÉVE, Microcosme, L. I, p. 33. Dieux r 11e pen-sois que ce ni-) fust qu’un songe D’avoir pensé qu’Amollj se mist au plonge, Pour faire ardoir les Nytnfes dessous l’eau. BELLE..111, Bergerie, 1rà Aura.. (l, 270). Puis que le feu loge seerete-ment Dedans la neige, où trouveray je place Pour n’ardre point. ? MA R.QT, Epig-rcurtmes, Pp TrOp meilleur est soy marier que ardre on feu de concupiscence. RAB ti.A.ts, III, 30. Et d’ardre et de plourer je ne fais jamais cesse. Baïf, Amour de Frarecine, L. I (I, 102). Deux fleuves de mes yeux sortent aboademrn.ent, Un grand brazilir au sein je porte incessemmeni, Ayant lousjours chez moy l’un et. Poutre contraire, Prest d’ardre et de noyer sans me pouvoir retraire. O. DE IVI..tcNy., alpe, II, 179. —.Quand vous voyray-je ? helas, et quand sera ce Que d’approcher, d’appaiser ma douleur, Et d’ardre encor, volis ferez. la grace ? 1) Ir BELLA.Y, les Amours, S. 23. 41. i maison de son. vni, 517 ? voit areire doit avoir peur de ht : ou bien… Qui la maison son (ioisln ardoir De la sienne douter se doit. IL EST I EN N E, Precellenee p. 223. Ce vous est. chose admirable de mourir
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