porte de sa maison. N. DE MONTREUX, jr Lipre des Bergeries de Juliette, Journ. V, 264 vo. Assigner. Appeler. — [Faife[l] S’en alla vi-lpir que faisoit son cheval, Lequel trouva tout couché, son chef val. Lors l’assigna. Le cheval l’entendit… Car entendoit tout comme une personne. BOUE —nrGN É, Pierre Fa /eu, ch. 17. Convoquer. — Je me rendis à Pévesché„ où j’avois assigné tout le clergé, et là leur riz une re-monstrance selon Pestai de Pesglise. IVIoNLuc, Commentaires, L. V (II], 67-68). — Auguste… ayant remercié sa femme et contremandé ses amis qu’il avoit apsignez u Conseil, carnmand ; _k qu’on ti.st venir à luy Cinna tout seul. MONTAIGNE, I, 23 (I, 148). Donner un rendez-vous à qqn. — Regarde comme elle assine Son arny soubz l’aubépine. TAITUREAU p Sonnetz„ Odes et Mignardises, Baiser 5 (Il, 123), — Les amoureux se courroussent, se reconcilient, se prient, se remercient, s’assignent, et disent en fin toutes choses des yeux. MON-TAIGNE, II, 12 (II, 169). Bataille assignée. Bataille rangée. — Il eut plusieurs guenes contre eux, et usurpa sur eux plusieurs chasteaux et forteresses, Tnesmes il les des fit en bataille assignee. GR GET, Dio. &c., V, 21 (G., Compl.). [Aratusl resista toujours constam ment aux Megalopontains qui le pres.soyent sortir en la campagne : car oultre ce qu’il n’estoit pas de nature fort propre pour une. bataille assi-gnee, encore estoit il lors le plus foible en nombre de comba_tans. Awror,…Imites, 36. — On ne fait pas des histoires de choses de si peu : H faut avoir esté chef « à conquerir un Empire ou un Royaume, il faut avoir gaigné cinquante deux battailles assi gnees. plus foible en nombre-, comme Caesar. MONTAIGNE, II, 16 (In 15). — Pour une bataille assignee, ou pour un levement de siege, ils peuvent, de leur Canton seul, voir 36000 hommes selon leur estaiAum GNÉ, Lettres e. Mim. d’Es Lat, 11. Assigner_ Mettre par écrit. — Si respondant voulez que vous adresse, Je le veux hien, mais H n’est que promesse. Quand on ia sçait sagement assigner En beau papier. MA FLOT, Rondeaux, 7L Fonder, régler.. Voila /es boites consultations (pu ! tu fais, pecheur extravagant que tu es, ta vie est assignée.’sur ces beaux conseils. Du FAiL, Contes d.’F. : iltrapel, 1. (I, 65). Bien asigné… Bien loti. — Je ne sca.urois ses vertus recoller. Loué soit Dieu, je suis bien assi gné. A ne. Poés. franç., 111, 137. (Prononciation). — Deux chevres in ces Des sus tout. le troupeau. BELLI : Au, la Bergerie, Ire drourn., Vendangeurs (I, 236). — Ordonnant qu>un chacun en cela s’imagine. Trouver sa moitié vraye, et juste et sortissahie, Bien que rien de pareil le. sort ne luy assine. JODELLE, les Amours. Aciire Chapitre.d’A ! Reg, r Ji.assine l’en vieux cent ans apres la vie. RE Giia IE R, Sac. 15. — Par le traicté, ils ne devovent recevoir que la moitié de leurs payes, jusqués à une paix qu’ils tou-cheroyent le tout assiné sur les salines de Esgue maries et Peguais, AL : me-Ni, Sa pie à ses enfanis (1, 101.), Assigneur. Celui qui donne, qui attribue. — Leur prince et naturel seigneur Sr leur estoit de Lout bien assigneur Et les avoit, retiré sous son hele. inc. Poés. franç., VI, 167. It.sinienter. (Fig.). Assaisonner., accommoder. Troys verrassoes de caille botes assimentees. Rabelais, Il, 13. — La saulce en une escuelle bien assimentee. Du Fourm.oux, Venerie, ch. 44 Cap Compl.). Assimentir. (Fig.). Accommoder, arranger. — Car je luy eusse as.simenty Son trou d’urine à mon lourdoys, Rabelais, I, 12. Assimilattf. Relatif à l’assimilation. — Par lequel erreur et defa, ut, _la vertu assimila_live de la chair est grandement depra.vée et changée. Am B R. IDA_RÉ„ XXII., 7. — La vertu assimilative ne peut bien assimiler, pour la corruption et vice du sut dont la lepre est causée. I. XXII. 8. Assistance. Assistance de. Action f d’assister à. — hz m’ont dit que tous-jours il commençait sa journee par l’assistance de la sainte Messe. SÉ FRANçars DE SALES., Lettres, 588 (XIV, 280). Assiatement, Assistance. — Donner assiste-ment et faveur. Jou.rn, de FR. DE BOISPITARD, dans Domfront, son siège, p. 112 (G., Compl.). — D’envoys de lettres> de poulets, d’ambassades et Wassistemens en toute sorte d’affaires, de negoce, de besoin que l’on leur peut faire. Var. hist et lia., V, 119. Assister. Se tenir ten un lieu, près de qqn, are présent. Darne Justice Doit assister tous jours au près du prince. GRIN GORE, les Folles En treprises (I, 39). — Humilité premierement consiste Dedans le cueur, puis en la bouche assiste. J. BOUCHET, Episires moraks du Traverseur. I, 1. 9, — Les Dames se trouvoyent aux esbatemens publiques, et assisto„yent à veoir tes jeux. Amyot. Thésée, 19. — Les vieillards a_ssistoyent souvent à les veair jouer ensemble. Id.. Lycurgue, 16, — Disant avec —Salomon, Donne rnay la Sapience qui assiste à ton throne. In., trad. des’Œuvres Morales de Pluta_rque, Epistre au Roy. — Il faut… qu’estant levé du matin tu assistes aux portes du logis. F. BRETIN, trad, de Lucien, De ceuz qui vivent à gages, 10. — Et, sera contrainct assister debout la teste nue, depuis le matin jusques au soir, pour un petit salaire. Io., ib., 23. Assister à qqn. L’aider, lui préter son concours. — Le Sainct Esprit assiste eneores au peuple de Dieu sans la direction et conduite duquel l’Eglise ne pe.ut consister. CALvi irestit.„ X111, p. 672. — La seconde trou ppe estait des Argiens conduits par le capitaine Nicostratus, auquel a.ss-istolt Aris-tazanes+ kievoT, trad. de DronionE, XVI, 14 bis. — Celuy d’entre tous les autres qui plus luy assista en toutes choses, et plus luy aida à esiablir ses loix, fut un nommé Arithmiadas. Id., Ly curgue, 5. — H [Timoléon] s’en retourna à Syra-cuse pour y vaquer et entendre à l’esta.blissememt de la chose publique et de la police, en assistant à Cephalus et à Dionysius… que l’an avoit envoyez de Corinthe pour reformer les loix. 111,) Timoléon., 24, — Tout le Clergé assistait en cela à l’Evesque pour consulter en commun. CALvIN, à. (1560), IV, X Ie 6. — Ils disent qu’il appartient à leurs Diacres d’assister aux Prestres, et de rninistrer en tout ce qui est requis aux Sacremens. In., ib., IV, xIx,. 32. — 11 rant ordonner à l’aime, non..+ do mespriser et abandonner le corps… mais de se eal-lier à luy, de l’embrasser, le cherir. Iuy assister. MoriniArcm, Il, 17 (III, 30). — Pepin et Charlemagne leur assisterent k dechasser les Lombards d’Italie. PH. nE MA.Fuitx, Differ, de tri Redig » I, Il> 6. Associable. Qui peut Ôtre associé. — Il faut quP Dieu dispose et choisisse quelque femme pour la rendre propre et digne à concevoir ceste chair preeieusei et à former ce grand corps associable à la personne du fils de Dieu. MONTAIGNE, trad. de
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