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ASTRINGUE
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589). — Ceux qui ont la puissance sans a.striction de loix speciales. J. Bonr, Republieee III, 5. Astringue ( ?). — La grosse vE.role, la galle de Naples, le pourpoint à boutons, la brigandine clouée, la gaillardise, la mignonnise, la pomperie, l’a.stringue, la veringue, la haringue. Anc. Poés. franç., IV, 270. Astriotes. A.stroïte. — La pierre nommee As-triotes, distincte de macules cendrees et grises, se mouve de soy-mesrne dedans Ie vin-aigre et dans le vin. GulLL. BoucuET, 33e Seree, V, 20. Astripotent. Maître des astres (latinisme par plaisanterie), — Je venere latrialement le super-nel astripotent. Rabelais, II, 6. Astrolatrie., Culte des astres. — Isaye le pro phet.e, au chapitre xivu omme il perle à la cité de Babl..flone, qui a.voit idolatré a.prés vos as trolatries. dl-IOLIÉPLES, 8r Ap. Disnee, p. 336. Astrologe. Astrologique. — POUF ensuyvir des antiens l’ordonnance Qui ont traieté de science a_strologalie, Premier je veuix donner la cognoissance De la letre qu’on dit dominicale. Arec. Poés. franç., VI, 12. — De theologic termes theologaulx, de astrologie astrologaux, P. FABRI„ Art dc Meetor, , L. I. p. 29. — Souz ces mesTn.es paroles ilz couchent quelque vraye intelligence des choses naturelles ou celestes, astrologales ou theo-logiennes. PoN-rus DE TYAR.D, trad. der Amour de LEON HEBFUZLI, Dial. Il, p. 176. — Qu’il soit vrai qu’il ait du tout pris au rebours le passage que tu rn’a.s allegué de son œuvre, pour approuver ces bourdes Astrologuales, prenant pour luy ce qui en est dit au 4. du Deuteronome, comme Dieu a creé les étoilles pour la commodité de toutes gens qui sont soubs le ciel, regarde ce qui est devant ces mots. TAHUREAu, 2e’Die d Democritée,. p. 129. Astrologateur. Astrologue. — Il n’y a que Dieu seulement Qui cognoisse ce grand secret, Et ne faut qu’y ayez regret, Messieurs les astrologa ternis, Si je vous appelle menteurs. An.c. P0é8. franç., IV, 45. Astrologation. Prédiction astrologique. — L’on trouvera plein tombereau. De pronostifica-Lions, Arrests, astrologations, Et d’almanachs plus d’une a.snée. Aine. Poés. irane., IV, 36. Astrologie. Astronomie. Dans certains exemples, i ! semble qu’il s’agisse putt de la météorologie. — Voyons donc., en premier lieu, jusques où s’estend la vraye Astrologie, qui est. la ccFgnois-sance de l’ordre naturel et disposition que Dieu a mise aux Estoilles Planettes„ pour juger de leur office, proprieté lit vertu, et reduire le tout à sa fin et à son usage. CA Lviri, Contre I’Astrologie judiciaire (VII, 516). — Si telle congnoissance… est de la mesure des corps celestes et de leur mouvement, c’est l’Astrologie. Powrus DE TYARErk trad. de l’Amour de LEON FIEBRIEU, Dial. — Il inventa… Medicine et Astrologie avec-ques les Mathematicques necessaires pour Grain en sa.ulveté par plusieurs siecles guarder et mectre hors les calamitez de l’air. Rabelais, IV, 61. — Si quelqu’un promet d’attraire la Lune, celle là se rira de l’ignorance et sotise des femmes qui le croyront, celle là, dis-je, qui aura ouy parler de’astrologie. LA BOÉTIE,.Regle-s de mariage de PLUTARQUE, 50. — Je ne dy pas seulement des secrets de nature qui requierent estude speciale et. sa.voir d’Astrologie, de Medecine, et de toute la Physique. Calvin, Instit. (1560).> 1, v.„ 2. — Avant l’hy ver passé il preveu t par Astrologie l’abondance future d’olives. L. LE Roy, trad. des Politiques d’AnisToTE, I, F). Voyla que c’est de la vertu, de la venté et beauté des sciences> comme de la Geornetrie et de l’Astrologie. AmyoT, de 1’Aya. riee et convoitise d’avoir, 10. — Maintenant mesme que la science des astres, que ion nomme Astrologie, a pris si grand accroissement, l’inegalité du cours de ia Lune surpasse encore I’experience des Mathematiciens, et ne la peuvent regler à certaine raison. In., DefnandeE des Choses Romaineie, 24. — Ny n’a point esté l’Astrologie rendue plus ignoble ne moins prisee par ce qu’Aristarchus, Timo-chues, et Aristyllus et Hipparchus en ont escrit en prose, combien que Eu.doxus, Hesiodu.s Thale.s en eussent paravant escrit en vers. Id., des Oracles de la Prophetisse Pylhie, 18. — Les lettres et les arts te doivent leur naissance, Tu nous as fait aimer la coulante eloquence, La haute astro logie, et la justice aussi. Desportes, Diane, L. I, Chant d’amour. — Quant à. l’astrologie, ils [les thons] l’enseignent à l’homme car ils s’arrestent au lieu où le solstice d’h.yver les surprend, et n’en bougent jusques à l’equinoxe ensuyvant. MON-TAIGNE, 11, 12 (II, 206). — Ciewo reprend aucuns de ses amis d’avoir accou.sturné de mettre. à l’astrologie, au droit, à la dialectique et à la geome-trie plus de temps que ne meri toyent ces arts. In., ib. Ut 246), — Ces epicycles„ excentriques, concentriques, dequoy Pa_strologie s’aide à conduire bransle de ses estoilles. Id., ib. (Il, 286). — Ce que dit Plutarque, qu’encore de son temps l’astrologie n’avoit sçeu borner le mouvement de la lune. Id., III, 11 (IV, 154), — Denys Abbé sça.-vant en. Astrologie fit sa preuve et demonstra Lion du calcul des Cercles ou tours Pasquaux, mons-trant que ceste année estait l’an V. C. XXXII. depuis la Nativité de no :. ; 3tre„ Seigneur ilesus Christ. FA t ! CHET, A ntiquitez, ill., 5. — [Le gcn-tilhomrni saura la raison des Equinoxes et Solstices… du cours du Soleil et de la Lune, s’il a quelque cognaissanee de PAstrologie. DE SERRES, Théâtre d’Agric., VIII, Dans certains cas, nous voyons la vraie astrologie, l’étude des astres, opposée à l’astrologie judiciaire, qui prétend lire dans les astres la destinée des hommes. — Je voy entre tous gens sçavans la Prognostique et judiciaire partie de Astrologie estre biasmée, tant pour la vanité de ceux qui en ont traité que pour la frustration annuelle de leurs promesses. Rabelais, Almanach pour 1533. — Nul ne peut nier que la science d’Astrologie ne soit honnorable. Ilz se couvrent donc. de ce manteau… Ce present traité sera… pour les simples et. non lotirez, qui pourroyent aisément estre seduitz par faute de savoir distinguer entre la vraye As-tro ! ogie et ceste superstition de magiciens ou sor ciers. Calvin, Contre l’Astrokgie fudiciuire (VII, 516). — Je parle de la droite Astrologie, et non pas de ceste bastarde qu.’auront les devins et sorciers, quand ils voudront dire la bonne ad-venture, et choses semblables je parle de ce qui s’apprend de ceste science pour savoir quel est l’ordre des cieux, et ce bel equippage qu’on y voit. Id., SerlIZ, Sue le lie. de Job, 311 (XXXII’, 1123). Astrologien. Astronome. — Depuis que on est au bout du poinct imaginé au cercle Arctique par.les Astrologiens, lesquels dressans le paillet de leur Arctique, nous semblent vouloir mettre bornes à res tendue de la terre. THEVET., , COSMOgr.e XIX, 15, Astrologue. — Noz astrologiens assignent semblables puissances et dominations aux corps ce-lestes. LEMAIRE DE BELGES, Illustr., 1, 35. — Si bien les astrologiens Ont dict que tu avras prou