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Page:Dictionnaire de la langue française du seizième siècle-Huguet-Tome1.djvu/455

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ASTRICTION
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negoces humains, lise en la voûte astrée. Dans la mer, dans la terre, et dans l’air eventé, Son prevoyant conseil, son pouvoir, sa bonté. In., ib., p. 328. — Liardante chandelle Qui par le ciel astré ses feus va promenant. P. DE CORNU, Cettl). pat., p. 6, — Plustost du ciel astré le mesuré contour Bridera de son cours la vistesse nombreuse, Id., ib., p. 96. — Ias ce Dieu qui conduit des cieux astrés la course. Id., ib., p.. 199. — II te faut avoir ceste esperance Que tu verras un jour des cieux astrés la dance lu, „ ib., p. 200. — Or ii passe à travers une fores t espaisse… Où mille arbres rameux le ciel astré baloyent De leurs touffus sommets, qui sous Favori ondoyent. Du BARTAS, 2e Semaine, ler Jour, Eden, p. 33. — L’ordre et le mouvement de l’astree maison._ Ont tesmoi-gué un Dieu à la race gentile. J. DU CHESNE « ir ? Grand Miroir du Monde, L. I, p. 2, — Le Dieu des cieux astrez, chorage. P. MATTHIE i. Va3ghi„ Ille p, 60. — Dez l’astré pavillon, son throsne sole mnel„ Le Seigneur a jetté son regard eternel. P$. 32, — De ses cheveux l’or fin qui s’escar-mouche Dessus son front astré comme les cieux. N A RD, AM-CW. » 4S de Cassandre (1, 194). — Asses reluit d’Amour le nom sacré, Nom tout divin, nom de l’honneur astré. Li CARON, PneSife, le Demon d’Amour, 31 y0. — Du ciel as tré de ta grace Et. du vermeil de ta face Le ciel mesine rougira. AUBI-GNi, k Primierns, III, 12 (III, 146). Couronné d’astres. — D’autant que ces deux arts nom donnent su [e en iree Dans le inet Cabinet ou l’Uranie astree Tient. sa ceinture d’or, ses lumineux pendans, Ses perles, ses rubis, et ses saphirs ard.a.n.s. Du. BARTAS, 2e Semaine, 2 Jour1 les C111017irteS, p. 274. Composé d’a, stres, de la nature des astres. — Je suis dit-elie alors) cette docte Uranie, Qui sur les gons a.strez transporte les humains. Du BAR-TAS, C Uranie, p. 419. — Après vient le Bouvier, la Couronne, le Trait.,. Andromcde, qui voit assez pres de Son flanc Casslope sa mere et son pere Cephee. Et les membres astrez de son beau fils Persee. lu" 1re Semaine, 4e Jour, p. 176. — Al-c1iida.0 se tient pres de ]’astré Beier. J. CEESNE, le Grand Miroir du Monde, L. Il, p. 59. — Ne voit-on pas sa seur Nonstrer son front d’argent sur la sombre espaisseur De l’oblieuse nuict ? qui de sa corne chasse Les astrés postillons quand son chemin la lasse. P. MATT 1-11E VaSlhi, t.. p. 5. (Fie. — Eu ta celeste peinture De ton crystal azureux Tu dores le nom sacré De la gracieuse Claire Qui ton paradis éclaire De son ornement astré. LE CARON, Poesies, le Ciel des Gre : Ece.s., 46 r Venant, des astres. — Influence. Celeste, decou-lante, astree. desastree. M. De la Porte, Epi-lheies, 224 ro. Tacheté, étoilé, constellé. — Comme en un chaud midy les lezardes astrees Grimpent contre les murs des maisons mal plastrees. Du BAILTA.Se 2e Semaine, 3e Jour, la Loy, p. 329. — Hé ! fusse-je vrayment, i Phoenix Escossois, Ou l’ombre de ton corps, ou IlEcîrio de ta voix, Si je n’avoy l’azur, l’or et. l’argent. encore Dont ton plumage astré brillantement s’honore, Au moins j’auroi La [orme : et si mon rude vers N’e-xprimoit la douceur de tant d’accords divers, Il retiendroit quelque air de tes voix plus qu’humaines. Du 13Art-TAS. la Lepandte, p. 403. Bien asiré, y. Bienasirer. Astrean. Des astres.— Je reaurois jamais veu le flambeau journalier, Ny du bal astrean le brandon christalier. P. MATTRIEU, Vasthi, IV, p. 94. Astreen, Les Asireens, Castor et Pollux.. — Celuy qui desire un chemin heureux et prospere en la terre ou en la mer, qu’il ne reclame point Eole ou les astreens, mais celuy qui preside a la mer et aux vents. LÀ BOD, e HarniCen, i p. 379 (G., Compl.). Astreide. — Monarque souverain de la bande Astreid.e. Du MoriEN, 10 (Va.ganay, Deux mille Astreinte (subst.). Rigueur. — Un trere avoet sage, è de dure astreinte, Le plus fameus q’aus armes lors on sut. TAILLEMONT, Genieere, p. 129. A.strer, Garnir dr)astres. — Ces Bessons, à qui Dieu, pour luire au mois plus doux, Astra pieds, teste„ bras, espaules, et gen.oux, Du BARTAS, Ire Semaine, eke jour, p. 1751. Bien strer y. Bienastrer. Astrereau. Petit astre. — Io voicy la grand’bande De mil’et mil’amoureaux„ Qui à mon esprit commande De voir ces clairs astrereaux. LE CARON, Poe3ies, le Ciel des Graces, 44 ro. — Une estoille eineue en l’air Le plus clair Trayne apres sa prompte fuite Longue suite D’a_strereaux m.y-reluisa.ntz. 1r. ib., 54 ro, Astres. Étres (disposition des lieux). — Apres que Onemon eut là descendu Chariclea en la con-duysant par la main jusques au plus profond de la caverne, pour ce qu’il sçavoit bien les astres, comme celny qui y avait esté plusieurs fois au paravant, il la reconforta te mieux qu’il peut. AmYirr, Hisi. itEthiop., L. r, 13 voi Peut-être faut-il rattacher à ce sens le mot ares dans le passage suivant, et le traduire par pose-tiare : — Non pas qu>au vray nous croyons que les astres Qui sont reigiez permana.ns en leurs atres Ayent devoyé de leur vray mouvement. flABELAis, Epistre à Bouchet (III, 299). — Marty-Lavea.ux traduit aires par foyers, et ce sens est aussi acceptable. Astreux. Venant des astres. — Et si d’Amour une astreuse influence Ne m’eust privé de toute connoissa, nce. P. DE BRACHt Poemes, L. I. 47 vo, — Ils vous mandent par moy… Que, suivant le pouvoir que l’astrense influence Leur donna dessus vous par esga_le puissance., Ils vous couronneront, comme amants et guerriers, De myrthes amoureus et de vainqueurs lauriers. ID-, Poemes Mesl., L. IV, Cartels ei Mascaradee. Astrictif. Qui resserre. — Ainsi faisant, l’on estanche les flux de sang, que Les remedes as trie-tifs ne peuvent faire. AMBR. PARÉ>, VIII, 4, Astriction. Resserrement. — De son adstric-tion roborer le ventricule. Am BR. PARÉ, I, 20. — Les signes de convulsion sont..1 contraction des lèvres… &striction des mandibules… tourneraient des yeux, et perversion de toute la face. Id., VIL 9. Obligation, contrainte. — Sous la Loy il estoit commandé au peuple, que Dieu tenait en astric-tion plus grande et plus servile, que tout ce qui al, Toit servi aux idoles fast rasé, et du tout mis à neant. Calvin, Serm1 sur le Denier.. 89 (X..XVII„ 270). — S. Paul dit qu’il [Jésus Christ] a prins l’obligé qui estait coutre nous, c’est a.ssavoir toutes les astrictions de la Lov, tous les liens, toutes les condamnations, toute ; les sentences qui estoyent pour nous rendre confus. Id., ib.> 124 (XXVII, 697). — L’astriction à, laquelle les Juifs estoyent sujets de garder le jour du repos a esté temporelle. Id.. Response à icre Holandois (IX,