par dessus tous. DES PÉ R I E. RS„ Cyin bal unt Dia]. 2. Crédit, autorité, droit d’imposer sa volonté. — Je suis Amon, filz de David, Qui ma seur Tha mar deffloray, J’a.voye pour lors gTant audivit ; Mais Absalon, qui cecy vit, S’en vengea. Anc. Poés. franç., II, 39. — Le plus grant bien que oncques Dieu donna Et délivra à homme, ce fut femme. J’entens donné quant il accompaigna, Car d’audivi autant lui ordonna Comme il en a. Ib., X, 262. — L’ung a support, l’autre audivi ;’lung est pda, in„ l’autre est assouvy, R. D E COLLE RYE, Monotogue d’une Dame. — Les serviteurs rempliz de vice Ont le credd et l’audivy. Id., redea it2, a O. — Nature dit que Mort a l’a_udivy Par dessus elle, et qu’en rien ne peult mais. MA. ROT, Complaintes, I. — Quand il y a des Pasteurs, la bride ne leur est point mise sur le col pour ad vancer ce que bon leur semblera : mais c’est à ceste condition que nostre Seigneur Jesus soit tousjours mais ire, et qu’il ait luy seul audivit (comme on dit) et que tout ce qui sera proposé soit en son nom. Calvin, Serin. sur le Deuter., 108 (XXVII, 502). — Dieu n’auroit plus ne preemi nence, ni•a.udivit sur nous. Id., ib., 111 (XXVII, 529). — 11 leur semble estre fort pecunieux, fouil lans les thresors cachez, qu’ils sont en grande au thorité et a_udivit. F. BRETIN, trad. de Lucien, Ermotin, 71. Droit, pouvoir Ede faire ce que Pori veut]. — Quand Job dit, Escoute moi, je parierai il n’en tend pas d’avoir ici auclivi, de dire ce crue bon lui semble… mais il s’excuse, disant quant et quant qu’il interroguera Dieu pour estre enseigné. CAL virii„ Serin. sur k liv. de fob, 157 (XXXV, 485). — Il est. dit Juneice devant Dieu. Et pourquoy ? A ci n que les hommes ne s’abusent plus en leur ju gement : comme ils ont a.ccoustum.é de s’endurcir, quand on leur applaudit, et qu’eux mesines aussi se flattent : il leur semble que Dieu n’aura plus d’audivit de les condamner, et que ceste opinion folle qu’ils ont conceue luy sera comme un prejn dice pour luy mettre barre. Calvin, Serin. sur k Dellter., 50 (XXVI, 491). —11 ne faut point que les hommes se donnent audivit d’adjouster rien ici, sous ombre que cela est agreable à Dieu. Id., ib., 170 (XXVIII, 569). Aufegus. — A cestui-cy nous accouplerons une autre sorte de Froment… c’est. l’Aufegu.s, ainsi appellé par d’aucuns et par d’autres la Ses scie. O. DE SEULES, Théâtre d’Agric., 11. 4. A.uferibiiité. Possibilité de faire démettre, amovibilité.— Maistre Jean Gerson… aveit com posé un Livre en Latin, intitulé de l’Auferibilité du Pape, non que par cela il voulut dire qu’il falloit oster la Papauté… mais bien que… on pouvoit. faire demettre un Pape de sa dignité. E. PAS QUIER, Recherches, III, 26. Auferibl e. Amovible. — Ce qui fait la filia tion n’est pas la qualité de roy, c’est la nature : l’une est auferible (si ainsi se dit l’autre non. D’ARGENTPLÉ, Adv. sur les part, col, 1975 (G, , Compl.). Aufferte, y. Offerte. Auge (masc.). — Les eaux conservees, Tant és auges communs qu’és citernes privees. Du BAR TAS, Judith, L. 111 (p, 377). —Ces auges espuisez, ralteré populaire Descouvrent maint canal. In., ib. Auget (diminutif d’auge). — Chargez propre ment cet auget [de maçon] sur vos espaulles et tenez bien. LARIFEY, les Tromperies, V. 1. (Fig.). Creux, enfoncement au-dessus de Pceil, — [Tin poulain] La teste balite et sèche et les na zeaux ouverts ; Une aureille pointue incessam ment mouvante ; Les augetz bien vuidez, une bouche advenante. CL. GAucirwr, le Plaisir des Champs, le Printemps, Discours, p, 101.k. Augette (diminutif d’auge). — Tes armes [la coquille de l’escargot] je les garcleray, Et. puis je Tes derouiPeray, S’il te plaist, pour servir d’au gette, Garnier, à ta gente Alouette. B. Belleau, Petites Inventions, l’Escargot. Augibi.— Les noms des raisins. sont… Espa gnols, Augibi, Clereto. 0. D E SERRES, There d’Agric., III, 2. — La, bien que tous raisins soient bons à. seau, à cause de la faculté du climat, meilleurs toutesfois sont ceux qu’ils appellent Pi quardans : eneiores les Augibis les surpassent en bonté : et par dessus ces deux races, les plus exquis sont les Musquats, à faire de la passerille. ID., ib., III, 13. Augment. Augmentation. accroissement, crois. sance. — Est aussi.conclud et accordé qu’au lieu de douaire dont « on a accoustumé (l’user en France, ladite dame Elisabeth aura pour aug ment de dot dudit mariage selon l’usage des pais du roy (l’Espagne 166 666 escus d’or sol deux tiers. Conte. de mar. du prince d’Espagne a de Me Elisabeth de France, pièce 109 (G., Compl.).— Le douaire qu’on appelle icy augment de dat. Du VAIR, Arrests profane, en robe rouge, 5 (p. 1045). Apres le Sacrement de Baptesme vient neces sairement le Sacrement de la conûrmation, qui se rapportent l’un à l’autre comme l’augment à la generation, et l’accroissance à la naissance. MoN TAICiNE, trad. de R. &BON : ch. 284. —Aussi est le sacrement de la confirmation un augment spiri tuel nous establissant en l’aa.ge parfaict et viril de la vie chrestienne. In., ib. — Autres medica mens sont requis au commencement qu’en l’aug ment, en l’augment qu’en l’estat, en Pestai qu’en la declination, Amn.a. PARÉ., Introduction, ch. 22.. — Les aposternes curables ont quatre temps, com. mencement, augment, esta t, et dedination. ID.., Ylkij 3. — Et ce pour et en a.ugmen t du dit hom mage. Texte de 1587 (G., Compl.). — Ne void-on pas que les Lunatiques sont plus ou moins vexez, selon les Rumens et decroissemens de la Lune ? LE —LOYER, Hist. des Spectres. IL 8. Augmentable. Susceptible de s’accroître. — La cité est au milieu d’Y talie, parquoy elle est plus facilement augmentable, FosseritR, Cron. Marg. (G., Compl.). Augmentateur. Celui qui augmente, qui ac croît, qui protège ; ce qui augmente. —Octovien pour ses vertus humaines fut a bon droit decoré du nom dAuguste, cest a dire a.ugmentateur du bien publicque, LEMAIRE DE BELGES, le Temple d’Honneur et de Vertus (IV, 232). — Tous lesquelz moyens ont esté precurseurs, et depuis promo teurs et augmentateurs de la faulse secte des 3ilahornetistes. Id., Schismes et Conciles, 1. » part. (III, 252). — Car les prelatz augmentateurs de foy Pour preserver de mal le corps et rame Cheoir ou tu.mber en i’infernalle flamme Du feu d’enfer, ont voulu ordonner Faire abstinence et aulcun temps jeusner. GniNGoRE, Blazon des nereliques (I, 331i). — Depuis Raymond, de l’ordre augmenta teur, Eut dessus eulx premier la seigneurie. J. Bo UCH ET, Einstres merdes du Traverseur, I..5. — Les eous.tumes louables et observances lion nestes instituées par les fondateurs, augmenta teurs, deliberateurs. Instit. du Prince, édit.
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