J. Foucher, ch. 31. — Il avait sa teste pleine de folies, et grand mixtionneur et augmentateur de drogues. PALissy, Recepte veritable„ p. 94. — Mais si de mesme grace icy tu m.’enquerois Quel Pere t’engendra : plus certain je dirois Auguste augmentateur t’avoir donné naissance. kri.t. DIYN, Œw. poet., L 1, 62 ro. — Pour honorer la memoire des Roys François augrnentateurs de la Foy Chrestienne. Fauchet, Antiquitez, II, 18. — L’autheur de ce Ca.thalogue est ce grand parleur et faiseur de contes, Illiricus ; mais un certain autre reformé.., en est le reformeur, restaurateur et augmentateur. St Fruxçors E SALES> Defense de la. Croie, II, 12, var, (Fém.). Augmentatrice. — Je tiens que la seconde [maniere d’Anriour] se doibve suyvre de ceiluy qui desire glorieuse fin, comme augmenta trice de vertu. A. SEVIN, trad. de BoccAcEe le Phi locope, L. V, 1.1 ro. — [La faculté] generatrice, servant à la gerieration et. formation de toutes les parties du corps au ventre de la rnere Pauctrice ou augmentatrice, qui commence depuis la deli-neation et conformation, et dure jusques à ce que les parties spermatiques ayent prins leur grandeur et magnitude suffisante en latitude, longitude et profondité. Ahnni. PARÉ, Introduction, ch. 8. kugmentatoire. Qui augmente, qui accroit. — La langue Grecque fondatoire et augmenta toire de toutes sciences liberales. BUDÉ, Instit. du Prince, édit. J. Foucher, Epistre. Augmenteur. Celui qui augmente, qui accroit, qui protège. — Car les nobles d’antiquité Gar-doyent ceste solennité Comme augmenteurs de bonnes Mx. 01-11I10 RE, les Folles Enirepriees 104). — Cardinal, vous yrés en France Pas devers le Roy très crestien Qui a toujours esté moien Remettre mes predecesselirs En leur sieige„ comme augmenteurs De la roy. ID, , Gainer Loys, L. III 1I, 79), " (Fém.). AugmenÉeresse. — Charité est de vertu la fontaine Arrousante, ainsi que augmenteresse, Tous les humains qui veullent prendre peine De Pensuivir ainsi que leur maistresse. GRINGORE, tes Folles Entreprises (I, 124). — Bien est il vray que Adelle est fondatrice de aucun service que l’on faict Jeans, et grande augm.enteresse, comme celle’qui donna aux religieux de leans plus de six male livres de rente. Bo URDIGNÉ, Hyst. d’An jou, 28 ro (G.). Augmention, Augmentation. —Alors… par si grande ala.crité de courage ils ne nous assauHront, comme avant l’augmention et recrue de nez gens ils eussent peu faire. 1542, MICHEL D’AMBOISE, Guidon des gens de guerre, p. 26 KG., Compl.), Augmeton, y, A fityreeteith Augonnet. Sorte de poire ( ?). — Vert-Janet ne vaut point Lecquet„ Serer’, Fin Oingt, ne Girogille ; Caresi est bon son le pisle:Quiat, Pre-vel, Mainpe, Piment, Passelin, lidluscar autre mant 11 n’a_pproche point d’Augonnet. Anc. Poés. franç., 1, 278. Augst. Aotit. — Pour amasser la fievre langoureuse Qui te saisit entierement, Ma-belle, Le cœur, le cors, les os et la mouelle, Phlebotomer te faut cet Augst qui t’use. 1)11. I3u G NY ON> Erotasmes de Phidie e Gelasine, Sonnet 107. Augué (mot languedocien). — La graine de hieble, ditte en Languedoc augué. O. BE SERRESJ’Maire d’Agric., VIII, 5. Augural, D’augure. — Un chef de guerre ayant dignité Augurale. E, DE LA PLANCHE, trad. des Cinq premiers livres des Annales de TACITE L. T. p. 37. Augurateur. Celui qui prend les augures; par extension devin. — Les Dieux in-imortelz par l’advis des augurateurs et de rnoy, nous declairent que nous aurons bataille et victoire. J. n E VINTE MILLE, trad. de ia Cyropedie., III, 7. Auguratoire, Lieu où l’on prenait les au-guxes. — Le lieu de l’auguratoire estoit un temple ou. estait assis l’aller, tenant à la main le lituo, qui estait proprement le bastort augural. Evo-NIME, Tresor, p 5• (G., Compl.), Augure (féminin), — J’atteste et jure et en repue Qu’aucune injure ou malle augure.. N’ont. peu avoir force povoir De concevoir, c’est 8,..SSa voir Un seul congé qu’aye songé En son plongé d’a_voir changé. LYON IAMET, dans Marot, Epis-tres, 45. — Et ne craignait pas ce vieillard [Socrate] d’appeller les pucelles pour entendre les Augures masculines_ F. BRET111..1, trad. de LT.JcIEN. D’une maison, 4. — 0 Prince genereux (crie tout l’ost Hebrieu) Marchez sous bonne augure, Allez au nom de Dieu. Du BARTAS, 2e Semaine., aei les Capitaines, p, 468. — Il le prit à fart mauvaise augureBRANTÔME, Cap. estr.„ Charles de Li AiLreoy (I, 233). — Ah mon Dieu ! quelle augure de voyage est cecy I Id.,. des _Dames, part. I, Dise. 3, let Reyne eg..9cosse (VII, 416). — Es eurent. plusieurs mauvaises augures, comme d’un lièvre qui passa parmi eux plusieurs fois.. AunziGNÉ, Hist, Univ., XV, 15. Auguretnent. Augure, présage. — Quel advenir : mais quel augurement Puis je penser dung si doulx songeaient ? MICHEL D’AMBOISE, Fab> de Biblis, 59 vo. — En les donnant. de sa dextre mi-sere Tomba Iescript, duquel augurernent Fut son esprit troublé aulcunement. Io.. ib., 63 vo. Augurer. Annoncer par un signe, un présage. — Last tout ainsi qu’à toi mon esprit m’admoneste Que nous devons sentir quelque proche tem-peste, Par un vol trop frequent d’orfrayes, de corbeaux, De huppes et d’hibous, qui, sinistres oiseaux, N’augurent rien de bon. P. DE BRACH, Poemes et Meslanges, L. III, Discours pastoral. — Je ne veus que partraicts de hibous, de cor-beaus, Qui augurent la mort par leur vois en tendue. Id., Regrets funebres, Sonnet 3. — Ainsi que la comete, en un ciel obseurcy, Presage la ruyne, augure le tonnerreL. PAPOrlf PaSto Pelie, III, 1, Augustal. Auguste, vénérable. — C’estoit au Blanc sur la fin du chappitre Des Augustins, ou je vy maint magistre, Et le prieur entre a.u.ltres augustal De vostre ville, en lieu theologal. J. BOUCHET, Epistres famllieres Trayerseur, 101. — Le Prevost… vouloit trousser et pendre à un arbre là pres messire Touaut.„ la justification duquel il tenoit pour fable, voyant Ia compagnie aleguee„ qui ne marchoit en pas et gravité Augus-tale, comme apartient à gens devots et bien pe nitens. Du FAIL, Contes d’Eutrapel, 23 (II, 24). Angustement. D’une manière auguste. — Royalement et augustement regir la chose pu blique. BUDÉ. Iniede. du Prince, édit, J. Foucher, ch. 53. AuIbain, Aulbert, Aulbesplu„ Auleu.n. Auleunement, y. Aubain, Aubert, A ubespin, Aucun, Aucunement. Auletique (oriAirrix6, qui sert à jouer de la fi CJI.ILJ, —Les roseaux du lac Orchomenien, qu’on
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