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CHRONISTE
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table, celebree, grave… chroniqueuse. id., ib., 211 vo.

Chroniste. — Pyrrus qui fut roy des Epirotes… eust pour son maistre et croniste le philosophe Artemius. B. DE LA GRISE, trad. de Gu EV ARA, l’Orloge des Princes, II, 34. — Chroniqueur ou Chronisre. Veritable, fidele, sçavant, memoratif. M. DE LA Porte, Epitheres, 83 vo.

Chronograpbe. Chroniqueur, historien. Erose antique scripteur et chronografe des Babyloniens. PosTEL, Hist. mem., 68 ro (G., Compl.). Il vivoit l’an mil deux cens trente… De mesme volee florissoit en la Jurisprudence un Pierre des Vignes, et ce grand Chirurgien et Chronographe Brunus. THEVET, Cosmogr., XIV, 12. — Les plus nobles Chronographes Beda, Marianus, Scotus, Victorinus, Nicetas, Caedrenus. CHARRON, Discours Chrestiens, Redemption, 10, p. 291. — Il y a une histoire presque semblable qu’Albert Krantze et un Chronographe Alleman non trop ancien rapportent de Kunegonde, mariee avec Henry Il, Empereur d’Allemagne. LE LOYER, Hist. des Spectres, IV, 15.

Chronologien. Chronologiste. — Combien de tems y a-il que le monde fut creé? Il n’y a chronologien qui n’en ayt son opinion a part. St FRANÇOIS DE SALES, Defense de la Croix, I, 7.

Chronologique. — 1584. Qu’il [Isidore de Séville] n’ait esté aussi grandement amoureux de l’histoire, ne sçauroit on le nier, autrement faudroit qu’on efTaçast du roole de ses livres son histoire chronologique. THEVET, Vies des hommes illustres, 122 (Delboulle, Nores lexicol.). — C’est le diantre, qu’ils nous vienent tintouiner les oreilles, avec leurs calculations chronologiques. PH. DE MARNIX, Di/fer. de la Relig., I, 11, 5.

Chronologiste. — 1560. Nicole Gilles, Bouschet… et autres chronologistes. J. PoLDO n’ALBENAS, Antiq. de Nismes, 116 (Delboulle, Notes lexicol.). — Et m’esbahis où ces Chronologistes pensent, quand ils escrivent qu’il nasquit l’an cinq cens nonante sept. THEVET, Cosmogr., VI, 4.

Chronologue. Historien. — Au regard du chronologue qui doit estre sans passion quelconque. PALMA CAYET, Hist. de la Paix, a 3 ro, édit. de 1605 (G., Compl.). — Pierre Victor Cayet, docteur en la sacree faculté de theologie et chronologue de France. In., ib.

Chrysanthe. — J’ayme la Panacee encor, Et la Chrysanthe aux cheveux d’or. Mmes DES ROCHES, Secondes Œuvres, les Fleurs, 57 ro.

Chrysanthemos. — Le Chrysanthemos, qui est une espece d’oeil de boeuf, et fleur jaunastre… preservoit la personne d’estre ensorcelee. LE LOYER, Hist. des Spectres, VIII, 1.

Chrysocome. — 1546. Corymbus. Les raisins de l’herbe appellée Chrysocome. R. ESTIENNE, Dict. Latinogallicum, 314 a (Vaganay, Pour l’hist. du franç. mod.).

Chrysofore, v. Chrysophore.

Chrysolithe, ancien nom de la topaze. — Les gens <l’Eglise… ne portent pas sans cause Chrysolite, qu’aucuns appellent Topaze, parce qu’elle reprime la paillardise par sa frigidité. Guil. BoucHET, 336 Seree, V, 16.

On trouve aussi grisolite. — Aux quatre coings duquel estoient eslevées quatre grosses tours. L’une de pierre d’Azur, l’aultre de pierre d’iris, la tierce de Grisolite, et la quarte de Jaspe. Amadis, IV, 2. — Le pavé estoit de Grisolite. lb. Ematistes, aquilins, birils, grisolites. Nacigat. du Comp. à la boureille, Comment Bringuenarilles feit faire la monstre, édit. de 1547 (G., Compl.).

Chrysophore. — Ils respondirent que le Chrysophore estoit seul. .. ils sçavoient bien que c’estoit un animal mestif. BEROALDE DE VERVILLE, Voyage des Princes fortunez, p. 250. — Ce chameau… n’a aucune volonté és chameaux femelles, ains poursuit les asnesses, à ceste occasion on luy en submet quelques unes, lesquelles de telle saillie conçoivent les Chrysof ores qui sont beaux animaux grands comme mulets, mais de diverses et belles couleurs, qui toutes en quelque sorte que l’on les regarde rendent un brillant doré. ID., ib.

Chrysot. — Les Mormours, les Cagnes, les Goyons et les Laictiers qui sont le Milan, le Chrysot et le Scorpion sont prins et trainés hors de leau par le retz qùon appelle double ou espervier. PASQUIER, Opuscules de PLUTARQUE, p. 170.

Chucher. Chuchoter. — Que font-elles là, ces poltronnes? Que chuchent-elles? Trad. de FoLENGO, Merlin Coccaie, L. XVI (II, 64).

Chucheter. Chuchoter. — Et furent veus les Princes et Princesses chucheter en l’aureille l’un de l’autre. Sat. Men., après la Harangue du Recreur Roze, p. 158. — Leur cheuchetans à l’oreille. PH. DE MARNIX, Differ. de la Relig., I, IV, 2. N’avons nous pas encor un monde d’autres joyeuses belles histoires… que les Evangelistes nous ont celé sans en toucher un mot, si ce n’est en secret à quelques Docteurs, qui les ont ceuchetees en l’oreille de saincte Mere Eglise Romaine? In., ib., I, IV, 18. — Ils se chuchetoient à l’oreille. Du VAIR, Medit. sur les Ps. de la Penit., Ps. 37, p. 201. — Je voyois tout le monde en action, les huguenots desesperez de cette blesseure ; MM. de Guise craignans qu’on n’en voulust faire justice, se suschetans tous à l’oreille. MARG. DE VALOIS, Memoires, p. 32. — Balde… chuchette en l’oreille de Leonard. Trad. de FOLENGOM, erlin Coccaie, L. XII (1, 327). - La mere de Thebes et la nourrice de Cipade, en leur chuchetant, leur dit plusieurs paroles en leurs oreilles. lb., L. XIII (1, 361). — Le peuple ensorcelé dans la chaire esmerveille Ceux qui au temps passé chuchetoient à l’oreille. AUBIGNÉ, les Tragiques, L. II (IV, 75). Les deux tiers de Paris commencèrent à chucheter en l’oreille, à admirer, à louer et puis à s’esjouir des prospéritez du roi. In., Hist. Univ., XIII, 13.

Chuchillement. Chuchotement. — Si j’avoy mille millions de langues et ne fisse autre chose que parler mille ans durant, je ne diroy la moindre partie du contentement et rejouyssance de ceste maison, nopces, accollades, embrassements, baisers, chuchillements. LARIVEY, la Constance, V, 9.

Chuette, v. Chouette.

Churme, v. Chiorme.

Chyer, Chyeur, v. Chier, Chieur.

Chyfreux. Celui qui écrit en chiffre. — Ce sont Lettres que pouvons appeller Lettres voluntaires et faictes a plaisir : comme sont celles que les Chyfreux et Dechyfreux font en telle figure et forme quilz veulent pour en mander nouvelles quon ne puisse entendre sans avoir le A. B. C. desdictes Lettres voluntaires. G. Tony, Champfleury, Lettres adfouxtees, 73 vo.

Chyleux, dérivé de chyle. — Parmy la substance chyleuse ou pituiteuse. AMBR. PARÉ, XXII, 4.