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THÉOLOGIE CATHOLIQUEIl nous semble inutile de nous expliquer longuement sur la raison d’être de ces Tables ou sur les détails de leur présentation matérielle. Comme tous les travaux similaires, elles ont essentiellement pour but de grouper, sous un même vocable, tous les passages du Dictionnaire de Théologie catholique relatifs à une même question. Les vocables sont eux-mêmes classés dans l’ordre alphabétique, qui facilite toujours les recherches de qui n’a pas, dès l’abord, une idée très précise de la place traditionnellement réservée à tel ou tel détail dans un exposé méthodique de la construction théologique. De nombreux renvois aiguillent toujours le lecteur vers le mot ou la forme orthographique retenus par les Tables pour la présentation du personnage, du fait ou de la notion étudiés. Il suffira du reste au lecteur de feuilleter quelques pages pour constater que nous n’avons négligé aucun artifice d’ordre typographique pour rendre ces T’ables aussi claires que possible. Nous insisterons davantage sur l’esprit qui a présidé à leur rédaction et sur quelques incidences de la méthode suivie. Les Tables ont été conçues dans un esprit avant tout théologique, cherchant à fournir, pour toutes les questions complexes abordées par les écrivains de toute époque, de toute école, et souvent par des hétérodoxes, une synthèse qui permette de reconstituer facilement la trame de ces enseignements, des réactions qu’ils ont provoquées et finalement de la doctrine formulée par l’Église pour clore le progrès de la tradition. Cet exposé synthétique nécessite parfois la réunion, sous un même vocable, de plusieurs articles disséminés dans le Dictionnaire ; ainsi, pour ne prendre qu’un exemple, sous le Litre de Péntience, sont rassemblées les indications relatives à l’absolution, la confession, la contrition, la satisfaction. Là aussi, des renvois, opportunément placés, permettent toujours au lecteur de s’orienter facilement. Cet esprit synthétique - et théologique - - exige aussi qu’à l’intérieur de chaque vocable des Tables soit suivi, en principe, l’ordre chronologique qui a présidé au développement des doctrines. Un groupement strictement alphabétique des noms propres ou des matières y aboutirait fatalement à des juxtapositions inadmissibles et déconcertantes. Les lecteurs du Dictionnaire ont une idée assez complète de l’évolution des doctrines à travers les âges pour approuver celle méthode et s’y rallier. Il va de soi, d’ailleurs, que l’ordre alphabétique des noms y a été gardé toutes les fois qu’il ne présentait pas ces inconvénients.
