Page:Dictionnaire de théologie catholique, tables générales - vol. 1, 1953.djvu/12

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En principe, on a suivi dans ces Tables l’ordre adopté dans le Dictionnaire lui-même pour l’exposé de chaque article, et, aux idées qui y sont contenues, on a rapporté les éléments similaires dispersés dans les autres articles, afin de fournir un exposé doctrinal complet. Toutefois, le rédacteur des Tables ne s’est pas astreint à relever chaque mot ou chaque nom similaires : une table n’est pas une concordance, mais une indication méthodique d’idées. On ne s’est pas contenté seulement de donner des références précises ; on a indiqué, au besoin, l’idée principale qu’on doit y trouver. Enfin on a éliminé des Tables toute indication géographique, historique, politique, scientifique éventuellement donnée par un article du Dictionnaire, mais n’ayant pas un rapport étroit avec les sciences ecclésiastiques. Il faut savoir se borner.

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Ce travail considérable, commencé depuis plus de quinze ans, est dû au patient dépouillement de M. Bernard Loth, l’auteur estimé de la première Table analytique (A à L) du présent Dictionnaire et le rédacteur des Tables du Dictionnaire apologétique de la foi catholique. La confiance et l’approbation que lui ont données les directeurs de ces deux publications sont la meilleure preuve que nous ne nous trompions pas en faisant appel à sa compétence et la meilleure garantie de l’accueil bienveillant que les lecteurs réservent à son œuvre.

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Bien que le Dictionnaire, tout au moins dans sa première partie, ait déjà vieilli, il ne pouvait être question d’entreprendre, dès maintenant, une nouvelle encyclopédie ou même de donner un Supplément, dans le genre du Supplément au Dictionnaire de la Bible. Il a donc été décidé d’insérer dans les Tables quelques compléments indispensables, principalement bio-bibliographiques, de mettre les articles des premiers volumes en harmonie avec le Code de droit canonique et d’esquisser, pour les quelques notices dont on a regretté l’absence dans le Dictionnaire, les grandes lignes d’un développement. Relativement nombreux au début, ces ajoutés iront vite en diminuant.

Un certain nombre de spécialistes ont bien voulu seconder dans cette tâche M. l’abbé A. Michel, ancien professeur de théologie aux Facultés catholiques de Lille, que quarante-deux années de collaboration au Dictionnaire ont merveilleusement préparé à une œuvre que lui facilitent les loisirs de la retraite. Inutile d’ajouter que M. Michel s’est spécialement appliqué à introduire une parfaite harmonie entre ces divers compléments et le travail de M. Loth, qu’il a bien voulu revoir intégralement.

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À la fin des Tables sera dressée la liste des collaborateurs du Dictionnaire, avec indication de leurs articles. Dernier et juste hommage rendu par les éditeurs à tant d’éminents collaborateurs, dont beaucoup ont déjà disparu de la scène du monde. A tous ces bons ouvriers du Dictionnaire et des Tables, nous exprimons ici, une fois de plus, notre profonde reconnaissance.