• • 20 REL - Ce qu'il y a encor~ de singulier, c'est que les restes d'un aaint tout-1~fait inconnu occμ- pent tous les pays chl'.étiens ~ on sait parto~t où trouver les reliques Jl()mhreuses de .saint Pan- crace, qui n'a_ peut-êtr~ pas e~isté; ~-~ u,ès-peu de personnes ~vent que .e cerv~~ de Voltaire est ch~z M. Mitouard , à .Paris, rue · du _Bouloi , n°. 10. ' . Tout un grànd royaume s'occupera de 1a perte d'un ossement précieux ,ou de quelque semblable béatille. Henri III prit des mesures extrêmes CFt dépensa de!l·eommes énoruies, -, pour retrouver un morceau de-Ia:vraie·crom·que..l!on avait volé à la Sainte-Chapelle. On·a mis en 1820-toute la police allemand«: .à la piste des ·dévo1a qui avaient dérobé à Cologne les :reliques des trois -rois; et il esr rare qu'on fasae , pour préserver. ,me ville -de la pest.e, cc qu'on fait .pollr' consener quelques restes inutiles.
· ·- Leloyerdonne aux saints moins d'immensité qu'à Dieu ; mais il prétend qu'il sont plusiE:urs pré- sences réelles; que d'abord ils sont dans le ·ciel, et qu'ils sont également présens dans tous les lieùx ·OÙ l'on vénère quelque chose de leurs reliqu~s . Ii a raison , si les miraeles sont vrais. B cite fes saints évêques Chry~t .e et Musonius , qui signè- rent après leur mort 1e . concile' dë ·Nicée. Il est vrai que le concile rétablissant lè culte des reli- ques, les morts y étaient intéressés. Il cite encore les reliques qui punissaient le parjure , qui chas- • J '
