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Page:Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France - volume 1 - Nicolas Viton de Saint-Allais.djvu/119

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CAB―CAD

C

Cablé, ée, adject., se dit du pal, de la fasce, de la bande, de la croix, et autres pièces, lorsqu’ils paraissent retors à la manière des cables.

d’Aldart de Mignières, en Gatinais : d’argent, à la fasce cablée de gueules et de sinople, accompagnée en chef de deux étoiles du second et en pointe d’un croissant du même ; sur la fasce, un écusson du champ, chargé d’une main sénestre de gueules.
Estienne d’Augny, en l’Isle de France : de gueules, à la bande cablée d’argent, nouée d’un nœud en barre de sable, accompagnée en chef d’une croisette tréflée et fichée d’argent, et en pointe d’une coquille du second émail.
Oudet d’Angecourt, en Champagne : l’azur au chevron d’or, accompagné en chef de deux annelets cablés d’argent, et en pointe d’un lionceau morné du même.

Cabré. Voyez Effaré.

Cadet-Gentilhomme, subst. masc. Le Cadet gentilhomme servait dans les troupes du roi, sans prendre de paye, pour apprendre le métier de la guerre, et se rendre digne dans la suite des emplois militaires. Aucun Cader-gentilhomme n’était admis qu’il n’eût l’âge de 15 à 16 ans ; au-dessus de vingt ans on ne les recevait plus. Il fallait faire preuve de noblesse. L’art. III de l’ordonnance du 10 août 1781, admet au nombre des Cadets gentilshommes dans les troupes des colonies, les gentilshommes, ou fils d’officiers décorés de la croix de Saint-Louis, tués ou morts de leurs blessures au service. L’âge est de quinze à vingt ans révolus.

Cadets des maisons nobles. Les Cadets ou puînés des maisons nobles doivent briser leurs armoiries ; l’art. V de l’édit du roi du 8 décembre 1699, concernant la noblesse de Flandres, de Haînaut et d’Artois, ordonne aux Cadets des maisons, de porter des brisures dans leurs armoiries, sous peine de 50 florins d’amende.

Caducée, subst. masc., meuble de l’écu qui représente une verge, accolée de deux serpents ou bisses entrelacées et affrontées ; de sorte que la partie supérieure de