Aller au contenu

Page:Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France - volume 1 - Nicolas Viton de Saint-Allais.djvu/144

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
CHA
de Schet d’Ursel, en Artois : de gueules, au chef d’argent, chargé de trois merlettes du champ.
du Puy de Farge, de Semur, en Forez et en Bourgogne : d’or, à la bande de sable, chargée de trois roses d’argent ; au chef d’azur, chargé de trois étoiles du champ.
de Harville, pair de France : de gueules, à la croix d’argent, chargée de cinq coquilles de sable.
de Hautecloque, en Artois : d’argent, à la croix de gueules, chargée de cinq coquilles d’or.
le Vavasseur d’Hérouville, en l’Isle de France : d’azur, au chevron d’or, chargé de trois flammes de gueules.
Boudier de Rafoville, en Normandie : d’or, au pal d’azur, chargé de deux étoiles du champ, et d’un croissant d’argent en cœur.
de Pezeron de Lesconvel, en Bretagne : de gueules, au lion d’or, chargé à l’épaule d’une macle du champ.
de Béatrix, en Normandie : d’argent, au lion de sable, lampasse et armé de gueules, couronné d’or, chargé à l’épaule de cinq croisettes du champ.

Charte, subst. fém., du latin carta ou charta, qui, dans le sens littéral, signifie le papier ou parchemin, et dans le sens figuré se prend pour ce qui est écrit sur le papier ou parchemin, en matière d’histoire et de jurisprudence, se prend aussi pour lettres ou ancien titre et enseignement. Le terme de Charte est employé, dans ce sens, dans les coutumes de Meaux, art. 176 ; Vitry, art. 119 ; Nivernais, tit. 1, art. 7 ; en l’ancienne coutume d’Auxerre, art. 76 ; Hainaut, ch. II, XXXIV et dern. ; Normandie ancienne, ch. VI, X, XV, XVIII, LIII, LXXXIX et CIX. Mais on dit communément Chartre, qui n’est cependant venu que par corruption de Charte. Sous les deux premières races de nos rois, et au commencement de la troisième, on appelait Chartes ou Chartres la plupart des titres, et principalement les coutumes, priviléges et concessions, et autres actes innommés. Blanchard, en son recueil chronologique, indique plusieurs Chartres depuis Hugues Capet jusqu’en 1232 ; et la dernière Charte dont du Tillet fait mention est du roi Jean, pour le sieur de Baigneux, du 23 décembre 1354, part. I, p. 87. Depuis ce