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Page:Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France - volume 1 - Nicolas Viton de Saint-Allais.djvu/179

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COL
trois têtes de lévrier coupées d’argent, colletées chacune d’un collier de gueules, bouclé d’or.
Buatier, en Lyonnais : d’or, au sanglier de sable, colleté d’un limier de gueules.

Colombe, subst. fém. Oiseau qui paraît dans l’écu, de profil ; son émail particulier est l’argent ; il y en a cependant de différents émaux, excepté de sable, parce que celles qui sont de cette couleur, prènent le nom de tourterelles. Voyez Tourterelle.

La Colombe est le symbole de la clémence, de la douceur, de la simplicité et de l’union.

Daoust de Colus, en Champagne : de gueules, à la colombe d’argent, portant en son bec un rameau d’olivier d’or.
de Novio, en Vermandois : d’azur, à la bande d’or, accompagnée de trois colombes d’argent.
Molinier de Lacan, en Périgord : d’argent, à deux colombes affrontées de gueules, posées sur une montagne de sinople ; au chef du second émail, chargé de trois étoiles d’or.
de Chambarlhac de l’Aubépain, en Languedoc : écartelé, aux 1 et 4 d’azur ; au chevron d’or, accompagné de trois colombes d’argent, becquées et membrées de gueules, qui est de Chambarlhac ; au 2 d’or, à l’aubépin terrassé de sinople, qui est de l’Aubépain ; au 3 de sinople, à un camp de trois tentes d’argent, celle du milieu supérieure.

Colonel, subst. masc. Officier qui commande en chef un régiment d’infanterie ou de dragons.

Skinner tire ce nom de colonie, prétendant que les chefs des colonies, appelés coloniales, pouvaient bien avoir donné le nom aux chefs militaires.

Dans les armées de France et d’Espagne, le nom de Colonel est particulièrement affecté à l’infanterie et aux dragons, parce qu’ils sont réputés du corps de l’infanterie, ceux qui commandent la cavalerie étant appelés mestres-de-camp.

Les Colonels d’infanterie n’ont ce titre que depuis la suppression de la charge de Colonel général de l’infanterie française. Voyez Grands Offichiers de la Couronne.

Colonies Françaises. Des lettres-patentes du roi en forme d’édit, concernant les anoblissements dans les Colonies Françaises, et les preuves de noblesse à faire