Caudée, se dit de la COMÈTE, dont la queue ondoyante est d’un émail different.
D’ARGUEL, en Franche-Comté : de gueules, à la co- mète d’or.
DE BLACAS D’Aups, de Carros, en Provence : d’or, à la comète à seize rais, de gueules. Devise : Vail- lance.
DE LA ROSIÈRE D’ARBIGNY, eu Champagne : de sable, à trois comètes d’argent.
DE PIGACHE DE LAMBERVILLE, en Normandie : d’ar- gent, à trois comètes de gueules.
DE COMEAU DE CRÉANCEY, en Bourgogne d’azur, à la fasce d’or, accompagnée de trois comètes d’argent.
COMÉTÉ, ÉE, se dit du pal, de la vergette, qui, mou- vant du bord supérieur de l’écu, se termine vers la pointe en queues ondoyantes comme celles des comètes. Le pal et la vergette pointus, ondoyants et mouvants du bas de l’écu, sont dits flamboyants.
DE THERMES, en Guyenne : d’azur, à trois pals comc tés d’argent.
DE VESSILEU, en Dauphiné : d’argent, à cinq vergettes de gueules, cinq cométées et trois flamboyantes ; au chef d’azur, chargé d’un lion léopardé d’or.
COMITIVE (Noblesse). Voyez ANOBLISSEMENT.
COMMANDE, subst. fém. C’était en quelques coutumes un droit qui se levait sur les serfs affranchis par leur sei- gneur. C’était aussi en quelques lieux la taille due par des hommes de condition servile ;
Droit de COMMANDE ; c’était dans l’ancienne coutume de Mehun en Berry, un droit que le seigneur prenait chaque an sur les veuves de condition servile, durant leur viduité pour connaissance et conservation de son droit de servitude ; il était de deux deniers parisisis par an. Dans la coutume de Châteauneuf, locale de Berry, ce droit se levait sur les femmes serves mariées à autres qu’à ceux de la condition et servitude du seigneur : ce droit y était de quatre deniers par an.
COMMANDERIE, subst. fém. Espèce de bénéfice des- tiné pour récompenser les services de quelques membres d’un ordre militaire ou religieux.
Il y avait deux sortes de COMMANDERIES ; les régulieres et les séculières. Les COMMANDERIES régulières sont celles
