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Page:Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France - volume 1 - Nicolas Viton de Saint-Allais.djvu/236

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CRO

D’ALBERT DE SAINT-HIPPOLYTE, en Provence : de gueules, à trois croissants d’or.

DE BLANCHARD DE SÉVILLE, en Normandie : d’azur, à trois croissants d’argent.

DE TUSSEAU DE MAISONTIERS, en Poitou : d’argent, à trois croissants de gueules.

MOLE, pair de France : écartelé, aux 1 et 4 de gueu- les, an chevron d’or, accompagné en chef de deux étoiles du même, et en painte d’un croissant d’ar- gent, qui est de MoLÉ ; aux 2 et 3 d’argent, au lion de sable, lampassé et couronné d’or, qui est de MESGRIGNY.

du Poerier de FRANQUEVILLE, de Portbail, en Nor- mandie d’azur, au chevron d’or, accompagné en chef de trois étoiles d’argent, et en pointe d’un crois- sant du même.

CROIX, subst. fém., pièce honorable, formée de la fasce et du pal réunis, qui occupe en largeur deux parties des sept de la largeur de l’écu, et dont les. branches s’é- tendent jusqu’aux bords.

Il y a des CROIX abaissées, accompagnées, aiguisées, alésées, ancrées, anglées, anillées, bordées, bour- données, bretessées, brochantes, cablées, de calvaire, cannelées, chargées, clechées, componées, coupées,’cramponnées, à degrés, denchées, écartelées, échique- tées, écôtées, émanchées, engoulées, engrelées, enhen- dées, équipolées, fichées, fleurdelysées, fleuronnées, fourchées, fourchetées, frettées, fuselées, gringolées, guivrées, de Jérusalem, losangées, maçonnées, de Malte, nébulées, nillées, ombrées, ondées, papelonnées, parties, patées, patriarcales, potencées, recercelées, recroise- tées, remplies, repotencées, resarcelées, retraitées, de Toulouse, tréflées, treillissées, vairées, vidées, vivrées.

Il n’y a ordinairement qu’une CROIX dans l’écu ; il peut y en avoir deux lorsqu’elles sont seules on pièces princi- pales, mais lorsqu’il y en a davantage on les nomme croi- settes.

La CROIX est presque toujours pièce principale ; il y en a cependant qui chargent d’autres pièces honorables, mais on observe qu’elles doivent les remplir dans toute leur étendue, c’est-à-dire que si un chef ou une fasce se trouve chargé d’une CROIX, les branches de cette Croix doivent