écuyer, payant taille et tenant noblement ; Jean Brogue- dale, écuyer, payant, taille ; Jacques Salomon, écuyer, payant taille. Le cahier est scellé en cire rouge, et signé de Bous- sancourt.
Chassanée s’explique ainsi sur la coutume de Bourgogne. Il dit que si un noble de race s’employe à l’exercice de quelque art mécanique, il ne perd pas la noblesse, parce que les droits du sang ne se perdent point ; mais qu’elle est offusquée et obscurcie tant et si long-temps que le noble demeure en cet exercice ; car aussitôt qu’il le quitte la noblesse recouvre sa splendeur et son premier lustre.
Les nobles qui exercent l’art de la médecine ne déro- gent point ; les médecins même, qui n’avaient pas l’avan- tage de la noblesse, n’étaient point sujets au payement des subsides delphinaux, pourvu qu’ils fussent docteurs et qu’ils ne fissent aucun trafic. Voyez APOTHICAIRE. Les nobles qui exercent la peinture, sans en faire trafic, ne dérogent pas.
Le noble qui laboure ses propres terres, ne déroge point. Voyez PÉCHÉANCE.
DÉSARMÉ, EE, adject., se dit du lion, du faucon, de l’épervier, de l’aigle et autres animaux dont les ongles pa- raissent avoir été coupés ou arrachés. Voyez MORNÉ.
D’ANFREVILLE, en Normandie : d’or, à l’aigle désar- mée de sable, becquée de gueules.
DESAVEU, subst. masc., dénégation formelle et ex- presse que faisait un nouveau vassal de faire la foi et hom- mage 8 son seigneur, déniant que son fief relevât da fief dominant possédé par ledit seigneur supérieur, soit en s’avouant vassal d’un autre seigneur, soit en soutenant son fief être en franc-alleu ; ce qui donnait lieu à la commise.
DESCENDANT, subst. et adject., terme de généalogie. C’est celui qui est issu, qui tire son origine d’une personne, d’une race. On dit métaphoriquement ligne DESCENDANTE pour exprimer la postérité de quelqu’un, et ligne ascen- dante, pour dire les ancêtres de quelqu’un. Dans ce der- nier cas DESCENDANTE et ascendante sont adjectifs. Voyez GÉNÉALOGIE.
DEUIL MILITAIRE. Il est plus régulièrement gardé chez les étrangers que chez nous. Quand un général meurt à la tête d’une armée, les enseignes militaires portent son DEUIL. On leur ôte l’écharpe nationale, et on leur en met à
