ÉTE―ÉTI
Étendard, subst. masc., drapeau, enseigne militaire qui paraît dans quelques écus. Il est le plus souvent une récompense ou concession du souverain.
de Lombard, en Lorraine : de gueules, à deux étendards d’or, passés en sautoir.
de Guitton-Gantel, de Mazargues, en Provence : d’or, aux senestrochère et dextrochère d’azur, tenant un étendard du même, chargé d’une fleur de lys du champ, et posé sur un casque de sable taré de front.
de Tourtoulon, en Languedoc : d’azur, à la tour d’argent, maçonnée de sable, sur laquelle est planté à sénestre un étendard du second émail, emmanché d’or ; la tour accompagnée de trois colombes d’argent, une contournée au premier canton, les deux autres affrontées vers le pied de la tour ; et en pointe une molette d’éperon d’or.
Étendu, adject. masc. se dit du vol des oiseaux qui, contre leur ordinaire, ont les ailes ouvertes. Quelques auteurs ont confondu ce terme avec le mot éployée, qui a une toute autre signification.
de Gironde de Montclera, de Castelsagrat, en Guienne : écartelé, aux 1 et 4 d’or, à trois hirondelles de sable, les deux en chef affrontées, celle en pointe au vol étendu, qui est de Gironde ; au 2 et 3 d’or, à la croix vidée, clechée et pommetée de gueules, qui est de Toulouse.
Étêté, ée, adject., se dit d’un lion, d’une aigle, ou autre animal qui n’a point de tête.
Quelques auteurs se sont servi du terme décapité dans la même signification. D’autres ont mal-à-propos employé ce terme pour exprimer qu’un arbre a la cime coupée. Voyez Écimé.
de Cordouen de Fagny, en Normandie : d’or, en chef, à dextre, un léopard étête de sable ; à sénestre et en pointe deux quintefeuilles du même.
Deterronneau, en Bourgogne : d’argent, au sautoir de gueules, cantonné de quatre aiglettes étêtées d’azur.
Étincelant, te, adject., se dit d’un écu, d’une pièce de l’écu, où il paraît des corps lumineux et resplendissants, qui semblent jeter du feu et des étincelles.
