1262, qui se levait sur les esteules, terme qui signifie également le blé et le chanvre. Ducange, en son Glossaire, au mot estoubagium, croit que ce droit consistait apparemment dans l’obligation, de la part des sujets du seigneur, de ramasser pour lui, après la récolte, du chanvre pour couvrir les maisons, ce qui est assez vraisemblable.
Étrangers. Les Étrangers régnicoles et naturalisés pouvaient entrer dans l’ordre du Saint-Esprit en faisant les preuves de noblesse exigées.
Étrayers. Suivant des extraits des registres de la chambre des comptes, dont Bacquet fait mention dans son Traité du droit d’aubaine, chap. iv, sont les biens demeurés des aubains et épaves (c’est-à-dire, étrangers venus de fort loin), qui sont demeurants dans le royaume, et vont de vie à trépas sans hoirs naturels de leur corps nés dans le royaume.
Ces mêmes extraits portent qu’Étrayers sont pareillement les biens des bâtards qui vont de vie à trépas sans hoirs naturels de leur corps, et que tels biens appartiennent au roi.
Étrier, subst. masc., meuble de l’écu, représentant l’appui de fer pour servir au cavalier à monter à cheval, et se tenir ferme dessus.
Autrefois des cordons de soie, ou des cordes, couvertes d’une étoffe précieuse, servaient d’Étriers ; on les nommaient sautoirs. Les étrieus de fer furent inventés environ un siècle après, et furent nommés Étriers.
Le mot Étrier vient, selon Ménage, de striparium, qu’on a fait de streparia, lequel est dérivé de l’allemand stref, en la même signification.
Évidé, ée, adject., se dit d’une étoile, d’un triangle à jour, que quelques-uns nomment delta, assez semblable à ceux dont on se sert dans la musique militaire. On emploie les termes vidée, pour la croix, percée, pour les billettes, dans la même signification.
