de ce terme, pour signifier la félonie que commettait le vassal envers son seigneur, parce que le vassal qui tom- bait dans ce cas, contrevenait à la For qu’il avait jurée à son seigneur en faisant hommage.
FONDALITÉ, subst. fém., c’était le droit de directe qui appartenait au seigneur foncier et direct, sur un hé- ritage mouvant de lui. La coutume de la Marche, art. 137, 411 et 415, appelait ainsi le droit de direct.
FONDANT, TE, gérond. et adject., se dit d’un oiseau qui semble s’abattre sur un champ, sur une tour buisson, ou qui paraît fondre sur sa proie.
FONDANT, se dit aussi du vol d’un oiseau, quoique détaché du corps de l’animal, quand il paraît renversé.
GON DE BERGONNE, en l’Isle de France : d’azur ; à l’épervier d’or, fondant sur un moineau du même.
DE FALAISE, en Lorraine d’azur, à la colombe d’argent, fondante en barre, adextrée d’une étoile du même émail.
D’AUBUISSON, en Languedoc, écartelé aux 1 et 4 d’or, à l’aigle de sable, fondant en bande un buisson de sinople, et accompagnée en chef de deux croisettes ancrées de gueules, qui est d’AUBUISSON ; aux 2 et 3 de huit points d’or, équipolés à sept de vair ; à la bordure com- ponée de Castille et de Léon, de huit pièces, qui est de VELASCO. Devise : L’honneur est mon seul guide.
D’OSMOND De MontignY en Normandie : de gueules, au vol fondant d’hermine.
FONTAINE, subst. fém., meuble qui représente une FONTAINE avec son jet d’eau. Lorsqu’elle en a plus d’un on doit en exprimer le nombre.
On nomme FONTAINE jaillissante, celle dont la chûte d’eau est d’émail différent.
D’Yvieux de LAFONT DE MARCONIAT, en Li- mosin de gueules, à la fontaine à deux jets d’ar- gent, sur laquelle sont perchées deux colombes affrontées du même.
GUYNET, en Lyonnais de sable, à trois fontaines d’argent.
