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Page:Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France - volume 1 - Nicolas Viton de Saint-Allais.djvu/404

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FRA―FRE

d’ordonnances en 1579, s’exprime ainsi à l’occasion de ses Archers :

« Nul ne pourra être gendarme qu’il n’ait été Archer ou chevau-léger un an continuel, ni être Archer qu’il ne soit noble de race. Art. 289 de l’Édit. »

Ainsi, depuis l’an 1579, ceux qui furent admis dans la garde du roi, en qualité d’Archer, étaient nobles d’extraction, et ne doivent pas être confondus avec les Archers de Charles VII, connus sous le nom de noblesse archère. Voyez Hommes d’armes, Sergent d’armes.

Frange, ée, adject., se dit du fanon, du gonfalon, de la bannière, qui ont des franges d’émail différent.

de la Lusière, en Normandie : d’azur, au gonfalon d’or, frangé de sinople.
de la Tour d’Auvergne, de Bouillon : écartelé aux 1 et 4 d’azur, semé de fleurs de lys d’or ; à la tour d’argent, brochante, qui est de la Tour d’Auvergne ; au 2 d’or, à deux tourteaux de gueules, qui est de Boulogne ; au 3 coticé d’or et de gueules, qui est de Turenne ; sur le tout d’or, au gonfalon de gueules, frangé de sinople, qui est d’Auvergne.

Frarescheurs ou Frarescheux, subst. masc. plur., qu’on appelait aussi en quelques endroits, Frérescheurs, frarachaux, étaient tous ceux qui possédaient des biens en commun, de quelque manière que ce fût ; ils étaient aussi appelés quasi fratres, parce que le frérage arrivait le plus souvent entre frères. Tous co-héritiers, soit frères, cousins, on autres parents plus éloignés, étaient Frarescheurs ; mais tous Frarescheurs n’étaient point co-héritiers.

Un frérage, ou fraresche, frareschia, fratriagium, était un partage. On donnait aussi quelquefois ce nom au lot qui était échu à chacun par le partage ; quelquefois par frérage, on entendait une succession entière, comme on voit dans la charte de la Pérouse, publiée par M. de la Thaumassière, pages 100 et 101.

Frérage, subst. masc., c’était le nom que l’on donnait en certaines coutumes aux partages de fiefs dans lesquels les frères et sœurs puînés, ou autres co-partageants tenaient leur part en foi et hommage de l’aîné, ou si ce n’était pas entre frères, de l’un des co-partageants.

Frette, subst. fém., meuble d’armoiries, fait ordi-