Aller au contenu

Page:Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France - volume 1 - Nicolas Viton de Saint-Allais.djvu/460

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

{{c|Grands Officier de la Couronne

DES SCEAUX ; cependant on continua encore long-temps à l’appeler simplement GARDE DU SCEL ROYAL, comme si le scel du roi était unique ; ce qui ferait croire ce qui ferait croire que le second sceau dont on a parlé, représentant le roi à cheval, n’était autre chose que le revers du premier sceau ; mais on n’était point encore dans l’usage d’appliquer le second sceau par forme de contre-scel, c’est-à-dire, derrière le premier.

Le scel fabriqué du temps de Philippe I, étant beaucoup plus grand que le sceau ou anneau dont on s’était servi jus- qu’alors, fut surnommé le grand scel, et celui qui en était chargé était quelquefois appelé le porteur du grand scel du roi.

Cette distinction du grand scel fut sans doute établie, tant à cause du cachet ou sceau privé du roi, qu’à cause du contre-scel on scel secret, qui fut établi par Louis VII, et qui était porté par le grand chambellan.

L’état de la maison du roi, arrêté le 2 décembre 1306 par Philippe-le-Long, régle les droits du chancelier à l’instar de ce qui avait été accordé à Guillaume de Nogaret, GARDE DES SCEAUX ; ensorte que les droits du GARDE DES SCEAUX furent assimilés à ceux du chancelier.

Il semblait même que le chancelier ne tirât ses plus grands priviléges que de la garde du sceau ; en effet, les habitants de la ville de Laon ayant prétendu récuser le chancelier Pierre de Chappes, comme leur étant suspect, il fut décidé dans le conseil tenu en présence du roi le lundi avant l’ascension de 1318, que le chancelier ne de- vait être tenu pour suspect ; d’autant que par le moyen de l’office du sceau il était personne publique et tenu à une spéciale fidélité au roi.

Il y avait deux GARDES DES SCEAUX au mois de juillet 1320, suivant un mémorial de la chambre des comptes, coté H, portant que le 9 dudit mois, Pierre-le-Mire, chauffe-cire, avait prêté serment pour cet office « entre les mains des » deux préposés à la garde du sceau.

La forme du serment des chanceliers et GARDES DES SCEAUX DE FRANCE a changé plusieurs fois.

Celle qui se trouvait dans les registres du parlement en l’année 1375, ne contenait rien qui fût relatif singuliè- rement à la garde du sceau.

Mais le serment qui fut prêté par le chancelier Duprat, entre les mains du roi, le 7 janvier 1514, est remarquable cu ce qui concerne la fonction de GARDE DES SCEAUX