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HABILLÉ, ±, adj., se dit d’une figure humaine qui a ses vêtements ; on doit éviter de se servir du mot vétu en pareil cas, parce que vétu est un terme parti- culier de l’art héraldique, pour signifier un espace en forme de losange, qui remplit le champ de l’écu. Voyes VÊTU.
On se sert du mot paré pour une foi, un dextrochère, garnis d’étoffe d’émail différent.
Paillot s’est mal-à-propos servi du mot HABILLÉ, en parlant d’un navire dont les voiles et les agrêts sont d’un autre émail que le bâtiment ; dans ce cas, on doit se servir du terme équipé.
D’ASSELAINCOURT D’ERBAMONT, en Lorraine : d’or, à l’homme de carnation de profil, habillé d’une veste de gueules, et d’un surtout d’azur ; ses bas d’ar- gent, ses souliers de sable ; arrêté sur une terrasse de sinople : au sanglier contourné du sixième émail, lampassé et armé du troisième, se présentant de- vant l’homme qui lui enfonce dans le gosier, son épée de pourpre, garnie d’argent.
DE BOUTRAY, en l’Isle de France : d’argent, à l’homme de carnation, habillé d’une veste de gueules et d’une culotte d’azur, ses bas du champ, son cha- peau et ses souliers de sable, trayant une chevre du même sur une terrasse de sinople ; accompagné en chef de deux étoiles du quatrième émail.
HACHE, subst. fém., meuble de l’écu qui représente une coignée à fendre ; elle sert particulièrement à abattre des arbres pour faire des retranchements.
On nomme HACHE emmanchée, celle dont le manche est d’un émail différent.
DE BRIE DE CAMPROND, en Champagne : d’azur, à deux haches adossées d’argent.
DE BRUNI du VaBRE, en Bourgogne, originaire du Comtat-Venaissin : d’azur, à la hache d’argent, eni- manchée d’or.
HACHE D’ARMES, subst. fém., sorte d’arme en forme
