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Page:Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France - volume 1 - Nicolas Viton de Saint-Allais.djvu/78

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ASC―AUB

de noblesse pour être admis dans l’assemblée desdits états, et en outre être seigneur de paroisse ou d’église succursale. Voyez Chevaliers héréditaires.

Ascendant, te, adject., terme de généalogie, qui se dit des personnes dont on est né. En ce sens, il n’est guère d’usage que dans cette phrase : la ligne ascendante.

Ascendant, est substantif dans ces phrases : Les ascendants commencent la généalogie, les descendants la continuent. Le mariage est défendu entre les descendants et les ascendants en ligne directe.

Mais dans tout autre cas, lorsqu’on parle de ceux dont on est issu, on ne dit point mes ascendants ; on doit dire mes ancêtres.

Assis, ise, adject., se dit des animaux domestiques, posés sur le derrière, comme le chien, le chat, l’écureuil, etc.

Assis, se dit aussi du lion et de l’ours, lorsque dans cette position leurs pates de devant sont levées.

Bonnet d’Aunoux-la-Grange, en Lorraine : d’azur au lévrier assis d’argent, colleté d’un collier de gueules, bordé et bouclé d’or, surmonté de trois molettes d’éperon du même.
Micault d’Harvelay et de Courbeton, en l’Isle de France : d’azur, au chevron d’or, accompagné de trois chats assis du même.
Jacquet de la Verrière, à Paris : d’azur, au lion assis d’or, tenant de sa pate dextre une fleur de lys du même.
de Traverse d’Ortenstein, originaire de Suisse : d’argent, à l’ours assis de sable, lampassé de gueules.

Aubain, subst. masc., étranger qui n’est point naturalisé. Un Français même qui s’était fait naturaliser dans un autre royaume, était réputé aubain ; mais s’il revenait, dans le dessein d’une perpétuelle demeure, il jouissait du droit de retour.

Les étrangers, tant qu’ils demeurent en France, sont sujets aux lois du royaume ; mais ils ne pouvaient, à moins qu’ils ne fussent naturalisés, y posséder d’offices ni de bénéfices, quoiqu’ils pussent y acquérir d’autres biens et en disposer entre-vifs.