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SIEGEN — SIGILLARIÉES. 337

siegen, 13 900 hab. Ville de Westpbalie, «tir la Sieg. Mines de fer, fonderies, hiiuis fourneaux. SIÊGÉNITE (Siegen, nom de localité . sf Ou Linnéite, sulfure de cobalt, très chargé de nickel, contenanl parfois du fer ou du cuivre. Cette substance cristallise dani le système cubique ; les cristaux sont d’un gris d’acier et sont solublea dans l’acide axotique. 11 en existe des gisements à Siegen, dans le pays de Nassau. SIÉGER [bl. sediare, s’asseoir : de sedes, . pi, Occuper le siège pontifical ou un siège épiscopal. || Etre assis dans un tribunal pour juger. || Être établi dans un lieu, en parlant d’un tribunal, d’une cour de justice : /." cour d’assises siège à Saint-Mihiel. || Etre membre ou président d’une assemblée délibérante.— Fig.Exister dans un organe du corps : te mal siège dan) ta tête, — Dér. Siège. — Comp. Assiéger, assiégeant, assiégeante, SIEGFRIED) un des prinoipaux chefs de la fa mille des Niebelungen. || Héros du poème de ce nom. SIEN, SIENNE (vx fr. un, pour ton), adj. poss. 8* pers. Qui est à lui. a elle : // faisait celle idée sienne. Un tien ami (vx). || Le sien, la fie/me. 1rs siens, les siennes, pr. poss. 3" pers. Qui est i lui. à elle, qui sont à eux, à elles : Ce» pensées sont les siennes. — Le sien, sm. Son bien : Donner à chacun le sien. — Fig. Mettre du sien dans une chose, y contribuer de ton argent, de son travail. || Mettre du sien dans un récit, y ajouter des détails imaginaires. — Les siens, smpl. Les parents, les descendants, les subordonnes d’un individu : Cet homme, ne pense qu’aux siens. || Dieu connaît les siens, ceux qui se dévouent à lui. — Les siennes. sfpl. Faire des siennes, faire des extravagances, des friponneries. SIENNE, 25204 hab., ville d’Italie au S. de Florence, dans l’ancienne Toscane, fut une république au moyen âge et est encore célèbre par ses monuments gothiques, ses beaux tableaux, œuvres des peintres de son école. — Terre de Sienne. ocre jaune employée comme couleur. (V. Ocre.) SIENNE, petit fleuve du département de la Manche qui arrose BoisBenatre, Villedieu-les-Poèles, Gavray, Quittreville, Hyeuville, et se jette dans la Manche à Hégneville. 11 reçoit l’Airou et la Soulle. SIERK, 500 hab., sur la Moselle. Ane. cant. de Thionville (Moselle), aujourd’hui à l’Allemagne. Baux minérales bromurées et iodées. SIEROZ, 20 kilom. Torrent du département de la Savoie qui prend sa source an mon< di- la Cluse, arrose Dffenge, Saint-Siemon etPort-Puer, où il tombe dans le lac du Bourget. Il reçoit la Daisse. SIERRA (uiot esp. qui signifie montagne, ei désigne une chaîne dé montagnes), »m. Les principales sierras de l’Espagne, dont plusieurs sont riches en minerai de plomb argentifère, sont : les simas tir Guadarama el aoGredoz, entre le bassin du Douro et celui du Tage ; )qb sierras de Tolède et de Cumin l/i/ie. entre le bassin du Tage et celui de la Ûuadiana ;la sierra Morena (montagne noire , entre le bassin de la Guadiana et celui du Guadalquivir ; la sierra Nevada, qui longe la cote S. de l’Andalousie : les sierra d’Ocà, de Moncayo, d’Albarracin, rie., qui forment le mur oriental du plateau central. Dans l’Amérique du N. il y a : la sierra Sevada, à l’E. de la Californie ; les Sierras Vente et Madré, traversant le Mexique du N.-O. au s O. SIERRA LEONE montagne des Lions), ,000 hab. Partie de la cote de Guinée au S. de la Sénégambie et où les Anglais ont une colonie dont la capitale est Freetown. TOME III. — DICT. LARIVK ET FLEURY. SIERRA LEONE. 4S0 kilom. Rivière de la Guinée septentrionale, qui prend sa source dans les monts Kongel se jette à Greetown. SIESTE (esp. lies ta : l.se.rta. s.ii ,.nl. hora, la sixième heure dujour ,*/". Temps que l’on consacre au sommeil pendant ta chaleur du jour après le repas. sieur (contraction de seigneur . sm. Sorte de titre honorifique précédant les noms d’hommes dans les plaidoyers, les actes administratifs : Le sien,- un tel nnus a déclaré. || Terme par lequel un supérieur désigne un subordonné, en parlant de lui a la S» personne ; Dites ou sieur un tel de venir. || Terme de mépris : Un sieur Antoine pré tend. SIÉYÈS (abbé) (1748-1836). Célèbre homme d’Etat français, auteur, à rapproche de la Revoliition.de la célèbre brochure : Qu’est ce e/ue le tiers état ? Dépoté aux fitats généraux, qu’il poussa à prendre le titre d’Assemblée nationale. Promoteur de la divi-SIFILET A SIX BRINS e. n de la France en départements. Membre de la Convention, du conseil des Cinq-Cents, puis du Directoire ; ambassadeur i Berlin. Il coopéra au coup d’Etat du 1S brumaire et fut second consul provisoire. Nommé comte et sénateur sous l’Empire, il vota avec l’opposition. Proscrit comme régicide sous la Restauration, il rentra en France après la révolution de IS-’iO. SIFFLABLE (siffler), adj. g o. Qui mérite d’être sifflé. SIFFLANT.ANTE isiffler), adj. Qui siffle ou est accompagné d’un sifflement. — Sfpl. les consonnes sifflantes : eh, j, s. z. SIFFLEMENT siffler . sm. Bruil que fait une personne ou un animal qui siffle : Les sifflements d’un charretier, d’un merle. Il Respiration sifflante. [| Bruit aigu du vent, d’une balle de fusil, etc. : Entendre le siffleinnit des huiles, y Consonne sifflante. || Coup de sifflet émis en signe de désapprobation. SIFFLER (1. sifilure. pour sibilare), vi. Produire un s. m aigu par la bouche, en parlant de l’homme et des animaux : Siffler pour appeler quelqu’un. Les merles sifflent. || Produire un bruil aigu en respirant : Sa /e, ilrnie siffle. || Produire un bruit aigu, en parlant des choses : Le vent siffle. — 17. Moduler un air en sifflant : Siffler une chanvi » Appeler en sifflant : Siffler un chien, || Siffler un oiseau, siffler lires de lui pour lui apprendre un air. — Kg. Siffler quelqu’un, l’instruire de ce qu’il devra dire m : laire dans une occasion donnée. , ; Témoi gner sa désapprobation à coups de sifflet : Siffler un OCteUT, Fig. Desapprouver avec dérision : On siffla sa conduite. — Dér. Sifflant, sifflante, sifflement, sifflable, sifflet, si /fleur, siffteuse, siffle ne. siffloter.

  • SIPFLEIUE [siffler . sf. Action de siffler,

pour montrer son mécontente Dl : lu moment où t ’orateur montait i la tribune on entendit une épouvantable sifflerie. SIFFLET [siffler), sm. Petit instrument avec lequel on siffle. || Sifflet à vapeur d’une locomotive i d’une machine. Coup de sifflet, action de sifflerdans un sifflet ; bruil qui en résulte. — Fig. Désapprobation manil par des coups de sifflet ou autrement : S’expoter aux sifflets. || Pop. La trachée-artère. || Couper le sifflet, couper la gorge. — Fig. t ’<mper le sifflet, interrompre, interloquer, mettre hors d’état de répondre. || Biseau : Couper une branche en sifflet. SIFFLEFR, EUBE isiffler), s. Qui siffle : Oiseau sif fleur. ♦ SIFFLOTER (fréq. de siffler), vi. Siffler souvent ou peu distinctement. ♦ SIFILET (six + filet), sm. Oiseau de l’ordre des Passereaux, de la famille des Paradisiers, qui habite la Nouvelle-Guinée et Wa’igiou ; il est remarquable pour son plumage d’un noir profond, rehaussé sous le cou d’une sorte de cravate de couleur d’or à reflets violets. En outre, son front, d’un gris perle, porte, près des oreilles, six fllets grêles et élancés que termine une plume en forme de spatule. Cet animal a les mo ?urs des Paradisiers. (V. ce mot.) SIGALON (1700-1837J. Peintre d’histoire français, auteur d’une excellente copie de la fresque du Jugement dernier de Michel-Ange. SIGEAN, 38 :13 hab. Ch.-l.de c, arr. de Narbonne (Aude) ; d n- son nom a un étang très poissonneux près de la Méditerranée. 2750 hect. Salines très importantes ; eaux-de-vie.

SIGEBERT Ier, troisième fils de Clotaire Ier, roi d’Austrasie de 561 à 575, époux de Brunehaut, assassiné par deux émissaires de Frédégonde au moment où il allait être proclamé roi de Neustrie. — Sigibert II, deuxième fils de Dagoberl Ier, roi d’Austrasie de 638 à 656, laissa toute l’autorité aux maires du palais Pépin de Landen et Grimoald.

SIGÉE (cap). Promontoire de la Troade, à l’entrée de l’Hellespont dans la mer Egée, où stationnait la flotte des Grecs pendant le siège de Troie et où était le tombeau d’Achille.

SIGILLAIRE (l. sigillum, sceau). Qui a rapport aux sceaux.

SIGILLARIÉES (l. sigillaria), sfpl. Importante famille de la flore houillère : on les trouve à l’état de tiges cylindriques couvertes de cicatrices alignées en séries verticales très nettes, presque hexagonales. La tige ligneuse centrale, à développement centripète, est formée d'îlots à développement centrifuge. Le bois est toujours double. On assimile ces plantes aux Cicadées, mais les épis de fructification montrent que les Silgillariées ne sont pas des

Sigillariées
Sigillariées

tome iii. — dict. larive et fleury. — liv. 22. 43