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PRINCI PES ÉLÊ :lENTAIRES

2o, Le nominatif se met encore aprê.s le verbe J qnancl on rapporte le5 pal’ole.s de c1n~lqn

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on ; exemple : je ’ !u : c. · roirai htureu~, d ;sait un bon roi, 9uand je femt le bonJ,eur de mes su ;etJ. 30. Apiè.s ul, ainsi ; c :xcmplcs : rel était .son 3vls ; ainsi mourut cet Loo :une. 40. Après Je, verbes hnpersooueb, exemple : il eJt arrie,-é no grand mal• heur.

li. On ne doit se servir du prétérit de’f,,ti qu’en parlant d’un temps abso• lumeot êcoulê, et dont il ne re.ste plus rien ; ainsi ne dite.s pas ; j’étudiai aujourd’hui, celle semai,M, ctlle aunv’t, parte qne le jour t 13 seoutine, l’nnnée, ne sont pas encot’C pns.sés ; ne dite.5 pu non plas : j’étudiai ce merlin ; il raut, pour le prétérit d, !fini, qu’il y ait rïnter"allc J’un joui· ; mais on dit bien : j’étudiai hier, la semai,u d~1·nière, l’an passe’, etc. Le prétéril indéfini s1erurJoie iodiffëremmcut pon1· un téwps pusé, soit qu’il eu reste encore une partie à écouler, ou noo ; on dit bieo : j’ai étad.ié ce malin, j’ai étudié Jtier, j’ai é1odié. la .stmnine paJSétJ, etc. Ill. A quel temps du suhjou< :tÜ faut-il meure le verbe qui suit 13 conjonction queJ ( Quand elle rêgit ce mode.) Première ,·èglo. -

Quand le premitlr verbe est :20 prê-’Cnt oa ao Cutor, mettez au prisent da su.bjoue1if le second verbe qoi est après ’l"e· f ;<JIMrL&S : ~~ja~~ra } ’l"’ vou, soyez plus al/entif. Deuxième ,·ègfe. -

Quand le premie1· verbe est à. l’on des prétérits, mettez le secontl verbe à l’imparfait du sul,jonclif. Ex&>trLu : Il fallait

Ilfa/Jttt

Il a/a/lu

Il eût/a/lu

li attrait fallu

I que -vou .s fnssiez plus atten1,f. 1/

Romar’l1,1es sur les Préposi11011s.

1°. Ne confoudez pas autour et !t l’entour : autour est one prêpos1hon, et elle est toajoors suivie d’un l’egime : autour d’un trône ; à l’entour n’est qu’on adverbe, et il n’a point de régime : il était sttr so,, tnine, et .su fils étaient à rentonr.

’lo. Ne confondez pas avant et auparavant ; avant est one prêposition, el tlle ei,t suivit d’un 1·êgime : aP(U1t l’âge, avant le temps ; twpara"ant n’e.s1 qu’a.n adverbe, et il n’a point de règime : nt parte :, pas si tôt, 1.1enez me ’1.- 0ir aupara"am.

3°. Au tra".S est suhi de l ::1 prêposilion de : au lrav11·,1 des ennemis : à lrfwrrs n’en est pas sui~i ; on dit, à trai·tr.s les ennemis. Rcmarquts sur lc.s Adverbes.

1°. Plus et davantage ne s’emploient pa, toujoors l’nn pour l’autre ; davantage ne peut être suivi de Ja préposition 1/e, ni de la conjonction ’l"e ; on ne dit p :is : il n daPantaçe de brillnnt ’l"e de solide ; mais plus de brillllnt. Oo ne dit pas~ il se fic da,·antage à .ses lumières qu’à celles de.J autres ; mais il stfie plos à. s,.s lumières. Dai•r.ntace ne peul :,’employer que comme adverbe ; exemple : la science e.st rstimahlc, mais la 1·ertu ft·st bien ,luvanttige.

Lo. Ne confondez pa-’ l’atlverbe pr ;s cle, qu.i signifie .sur le point dï !,

avtc l’adjectif prêt à, qui . !.igniJie di.sposci à ; on ne dit point : il est prêt à lombcr, mais il rsl près de tombe,- . Ne confondez pas à la campagne et en campagne : ce dernier ne se dit que t.lu mou, ement de.5 troupe.5 : l’armie c.st en campngne ; mais il faut dire : j’ai passé l’ite’ à la cnmpaglle. Rtmarque.s sur le ri ;-im~.

Rt :gle - Un nom pent être ri-gi pnr deux adjtctifs , oa par deux verbe.5 3 la foiJ, pourvu ’JDe ce-S ndjectifi> et ces ,•erbes ne , euillcrtt p :u uo régime différent.

Exuut&S : Cel homme e.st utile el cl,er à .sa famille. ût ojf,dcr atta91,1a et prit la ville.

· Mais on ne pent pas dire : ctl homme ~Jt utile tt tl,iri de sa famille 1 parce que l’adjectif utile ne peut régir de sa famille ; on ne peut pas dire : cet officier allaqua et se rendit maltN : de la ri.•Ule I parce que le verbe altafjlltr ne peut l."tgir de la 1,•ille. CHAP. XI. -

Da L'ORTHOGR>Put.

L’orthographe est la maoiere d’écrire correctemtot toa3 les mots d’o.ne l.1ngue.

Ortl,ograp/,e des noms.

x0 • La première leuie des noms propres, <les noms de ville, doit être une lettre capitale : Pie,·re, Paris. ~

0 • Tous les noms qui ne lioi.llent point pars au singulier, eo prennent nn au pluriel ; exemple : un jardin charmant, dts j’1rdi11s cl,armanlS. 31.1. C’e.st une faute d~crire 5 ::10.s lt les Ies mots qui connnenccnt par cette leure : écrivez l’ho,,ne,,r, et non pas Ponneur. Qooiqn’on êcrl’e /,on• neur avec den.x un, il n’y en a qu’a.a d3n.s honorer. 4°. On écrit :iivec mp compte, compter, pour $Îgni6er supputer ; avec : uo m seulèmcnt comte I comti, titre, dignité ; avec un n. conte, con/tr, }>Onr signifier récit, raconter.

5°. On écr.it a"ec mp champ, poo..r aigni6er terri !; et avec ni chant pour sign.ifict· l’ :1ction de cl,anter.

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6°. On écrit aussi faim, be.soin de manger, et fin, le terme où finit une- . chose : /A mort est la fin de la vie. Jlots en aco et en asse.

On écrit alosi par et I clace, bl’Sace, grimactJ, espace, place, race, çrâce, etc.

’Et par sse, turasse, haue, &rasse, tous les imparfaits ùu suhjoncli( de la première conjog :aison : j’aima.sse, j’appelasse, etc. lflot.s en ance et en ence.

On écrit par a les mots suivants : abondance, consumce, 1.•icilanc~, distance I etc.

Et par c, prud~nce, co1ucienct, nhstnce, clémence, ilo9uencc, etc. ( On suit à cet égard l’orthographe latine : almndantia, prudentia.) On

res1e,

.

ecnt

etc.

~lots en èce et tn eue.

ainsi p.ir ce, nièc11, pi~ce ; et par ,se, adn11e, blesse . pn• ltfot.J en ice et en isse.

On tcrit aiosi par et, calice, office, artifice, précipice, etc. Ht par ssc, écrt~•isse, riçli11e, jaunisse,· tous les imparfaits du iubjonctit de 13 deu1jêroe et qoatriètne conjugaison : jt• f,1ûs.sc, je rendis-se. 11101.J en sion , tion, :x.ion , ctioo. On écrit par un -s I apprtlten.sion, dim~ruion, pension , conrul.sion, ascer,. sion, etc. ; et par t, auention, contlitio11, agitatio,i, discrition, etc. Remarque. -

t conserve sa prononciation J3ns les noms oû il est précéJê cl

1

on s ou d’un z ; qutstion, indiçe-stion, mi :ctiou : autrement il se pn.monce comme s : allention ; pronctnceg ttllcnsicn. On écl’it par z : fluxion, rijluion, complezio11, cinujlc :r..ion, etc. ; et par et : action, distinction 1 .séduction, prédilection, etc. ( ~s ohscn•ations ne pcuve1u étre réduites t.n règles Gin.éraies ; la /ccltlrt el le dictionnaire doivent en tenir lieu.) ORTHOCRAPRE DES VERBES.

Pristnt de l’indicatif.

Singuli,r. x..,, Si Jn prtmière personne finit pare : j’aime, j’ouvre, etc., on ujoote .J à la seconde : la troisième est sembla.Llo~ la première ; exemples : /aime, tu aimes, il aime.

2°. Si la première personne 6oit pars ou x, la seconde est Jemblable i la premiè :re ; la troisième finit ordinairement eo t : je finis, tu finis, iL finit. ( Dnn5 quelques verbe, , la. troisii•rne personne ac termine en d : il rend, il 1.•end, .il prétend.)

Pluriel. Le pluriel, dan.s toutes )es conjugaisons, se termine toujours par ons, ez, ent ; nous aimons, 1..•t1us aimez , il-s aiment ; nous fi11i.soos ; 1 !0111 finissez, ils fi11is.sent.

~

Imparfait de (indicatif.

li se termine tonjour& cle cette ma.niêl’e : ais, ai,, ait ; ions I ie~. aient : j’aimai5, tu aimais, il aimait ; nous aimjoos, i,ous aimltz, ils aimaient. Prcftirit J~ fùulit.- atif.

Le prétérit défini a quatre terruiuaisons : ni, is, us, ins, de cette manière :


f aimai , tu aim :.s , il aima. ; nous mmime$, 1•ou.s a,"mâ1cs, il.s aimèNnt. Je finis, w finis, ilfinh ; nou.s fini.rocs , 1-ous finîtes, il.s finirent. J~ ruas, lu recus, il recnl ; nous nciuue", 11ous recùtes, ils ,ycartot. ..

..

.

.

..

.

Je devins, lll det•ins, il n’c"int ; nous d,winmes, 1,-ous dii,,iuteJ, ils dti•inretù.

Futur de l’indicatif.

Il se termine tonjoors :.in-. j : r<li, ras, ra ; rons, ~%, ront. f aimerai, tu aimeras , il aimt :ra ; 11011s aimerons, ’t !ous aimerei , ils aimeront.

Je rece1Jra.i I tu nciwras , il re,·evra ; llOUS 1·cce1.•rons, ’1-’()UI recevrn, ils rtC4 !1JtOOt,

Co11ditio1111el prù-,1t.

Jl se termine toojour.s ainsi : rais, rai.s, rait,· rions, riez. rra,e,u. . taimerais, ru aime1·ais, il aimerait ; 11ou.s aimtrioru, vo11s aimericJ, ils aimerait. -nt.

Je rece,•rais, tu rtce"r :i.i .s, il recevrait ; nnus rertvrions, ~·ous rtti’~i,dOJ, ils recerraieot.

Pràent du subjonctif.

Il se lenniac toujours ainsi : e. es, ~ ; ions 1 iez, e,u.