Crochet, n. m. Petit trait oblique ou légèrement incurvé ajouté à la queue d’une note pour en réduire la valeur.
Crochue, n. f. Ancien nom de la croche.
Croisement, n. m. Interversion de deux objets, qui échangent entre eux leurs places. Dans la composition harmonique, passage d’une partie au-dessus de celle qui lui est normalement supérieure, et réciproquement. Les C. sont prohibés dans l’enseignement classique, sauf en des cas exceptionnels concernant la résolution des dissonances. Mais les maîtres anciens et modernes ne se croient pas tenus à toujours les éviter, et l’on en trouve dans leurs œuvres des exemples fréquents.
![\language "italiano"
porteeA = \relative do'' {
\time 12/4
\override Staff.TimeSignature.color = #white
\override Staff.TimeSignature.layer = #-1
r4 sol la2 mi4 do8 sib la4 la la2 la |
}
porteeB = \relative do' {
\override Staff.TimeSignature.color = #white
\override Staff.TimeSignature.layer = #-1
r4 re re2 sol4 fa8 mi16 re do4 re mi2 fa |
}
\score {
\new ChoirStaff <<
\new Staff = "mel" <<
\clef "treble" \key fa \major
\new Voice = "mel" { \porteeA }
>>
\new Staff = "mel" <<
\clef "treble" \key fa \major
\new Voice = "mel" { \porteeB }
>>
>>
\layout {
\context { \Staff \RemoveEmptyStaves }
indent = 0\cm
line-width = #120
\override Score.BarNumber #'stencil = ##f
}
\midi { }
}
\header { tagline = ##f}](http://upload.wikimedia.org/score/7/c/7c4zloqbphb18olnne8we65cbnt49a5/7c4zloqb.png)
|| Dans le
jeu des instruments à clavier,
passage de l’une des
mains par-dessus l’autre.
![\language "italiano"
porteeA = \relative do'' {
\override Staff.TimeSignature.color = #white
\override Staff.TimeSignature.layer = #-1
sold4 s4 re16 \stemDown mi[_\markup {\italic "G"} fad sold] la \stemUp si[^\markup {\italic "D"} dod re] | << { mi4 } \\ { sold,8[ si]_\markup {\italic "etc."} } >>
}
porteeB = \relative do {
\override Staff.TimeSignature.color = #white
\override Staff.TimeSignature.layer = #-1
<< { si'8 } \\ { mi,8.[ fad16] sold[ la] \stemUp si[^\markup {\italic "D"} dod] } >> s2 | s4
}
\score {
\new PianoStaff <<
\new Staff = "mel" <<
\clef "treble" \key re \major
\new Voice = "mel" { \porteeA }
>>
\new Staff = "mel" <<
\clef "bass" \key re \major
\new Voice = "mel" { \porteeB }
>>
>>
\layout {
indent = 0\cm
line-width = #120
\override Score.BarNumber #'stencil = ##f
}
\midi { }
}
\header { tagline = ##f}](http://upload.wikimedia.org/score/c/d/cdn1whf9wv96uao4nfxzvrugilh7mj8/cdn1whf9.png)
Rameau, dans ses Pièces de
Clavecin (1724), s’attribue
l’invention de ce procédé,
aussi agréable, dit-il, à l’œil
qu’à l’oreille, ce que confirme
le titre d’une pièce
de L. Marchand, Le Spectacle
des mains (1748). Le
C. de mains apparaît donc,
à cette époque, comme un
artifice de virtuosité, regardé
comme propre à
gagner l’admiration du public.
Une fois passée la période de nouveauté
où ce but accessoire perdrait
son intérêt, l’on devait conserver
l’usage du C. de mains pour faciliter
le transport d’un motif dans les
régions extrêmes du clavier, et créer
des oppositions entre les sons aigus
et les sons graves. Les nombreux
exemples qui en sont offerts dans les
œuvres de Domenico Scarlatti († 1757)
font désigner ce maître comme le
véritable promoteur du C. de mains.
Beethoven et ses contemporains ont
fait un usage fréquent de ce procédé,
qui est d’un usage constant chez les
pianistes modernes. Ceux-ci, pour
éviter les changements de clef, usent
souvent d’une notation à trois portées.
![\language "italiano"
porteeA = \relative do' {
\time 2/4
\override Staff.TimeSignature.color = #white
\override Staff.TimeSignature.layer = #-1
r32 lad[ dod mi] fad[ sol mi dod] r lad[ dod sol'] fad[ sol lad, sol'] | \break
\override Score.Clef.break-visibility = ##(#f #f #f)
\override Score.KeySignature.break-visibility = ##(#f #f #f)
r red[ fad si] lad[ si fad red] r red fad la] sol[ la fad red] | \break
r mi[ sol si] lad[ si sol mi] s8_\markup { \italic "etc." }
}
porteeB = \relative do {
\override Staff.TimeSignature.color = #white
\override Staff.TimeSignature.layer = #-1
\time 2/4
<lad lad,>16 r r \clef treble sol''' fad[ mi red mi] \clef bass | \break
\override Score.KeySignature.break-visibility = ##(#f #f #f)
si,,16 \clef treble mi''8[ red16] \clef bass si,16 \clef treble do''8[ si16] \clef bass | \break
si,,16 \clef treble la''8[ sol16] \clef bass s8
}
\score {
\new PianoStaff <<
\new Staff = "mel" <<
\clef "treble" \key sol \major
\new Voice = "mel" { \porteeA }
>>
\new Staff = "mel" <<
\clef "bass" \key sol \major
\new Voice = "mel" { \porteeB }
>>
>>
\layout {
\context { \Staff \RemoveEmptyStaves }
indent = 0\cm
\override Score.BarNumber #'stencil = ##f
line-width = #120
ragged-last = ##t
}
\midi { }
}
\header { tagline = ##f}](http://upload.wikimedia.org/score/o/l/ol3szr0uil9h56233xl0z65mrqdckzy/ol3szr0u.png)
Croix, n. f. Signe ajouté à la notation, sous la forme + ou X, pour figurer, chez les chanteurs et instrumentistes des xviie et xviii, un trille court à la note supérieure et, dans le chiffrage de la basse, un intervalle augmenté.
Croma. Voy. Chroma.
Cromorne, n. m. Ancien instrument
à vent, à anche double,
Cromorne.
appelé en all. Krummhorn, ou
cornet recourbé. Vers le commencement
du xviie s., on le
construisait en familles dont
la basse était nommée
quelquefois tournebout, et
dont chaque type avait
une étendue limitée à une
octave. Plusieurs joueurs,
de C. figuraient dans la
musique de l’Écurie des
rois de France. Le Musée du Conser-