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vatoire de Paris possède un grand C. basse ; le Musée de Bruxelles, toute une famille.


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|| Jeu d’orgues à anches, de huit pieds, de sonorité douce.

Croque-notes, n. m. pop. Mauvais musicien. On disait autrefois, dans le même sens, croque-sol.

Crotales, n. f. plur. Instrument de percussion en usage dans l’antiquité et dont on a construit des fac-similés pour servir dans des scènes d’opéras et de ballets. Il se compose de deux lames creuses de bois ou de métal, serrées à la base par une poignée et qui, étant agitées, se heurtent par leur extrémité libre et produisent un bruit analogue à celui des castagnettes.

Cruchement, n. m. Son rendu par certains jeux d’orgues et spécialement par le jeu de cromorne.

Crucher, v. intr. Se dit de certains jeux d’orgue qui résonnent à la manière du cromorne.

Cuivre, n. m. Métal rougeâtre, moins dur que le fer, choisi pour la fabrication des instruments à vent en raison de sa ductilité. Le C. entre pour une proportion de 70 à 80 p. 100 dans la composition du métal de cloche. || On désigne souvent par abréviations sous le titre « les cuivres » le groupe des instruments à vent faits de cette matière, qui font partie de l’orchestre symphonique et qui constituent presque exclusivement l’orchestre militaire.

Cuivré, adj. 2 g. Caractère de l’un des trois genres de sonorité obtenus dans le jeu du cor (voy. ce mot). || Se dit d’une voix dont le timbre est dur et éclatant et rappelle celui des instruments à vent en cuivre.

Cursus. Terme de chant liturgique. Observation, dans le chant, des règles de l’accentuation grammaticale, pratiquées dans les textes latins durant les premiers siècles de l’Église, puis tombées en désuétude et de nouveau rappelées en usage au xie s. Leurs variétés n’affectent pas la construction mélodique, mais les nuances d’accentuation du texte. || Ce terme a signifié également un ensemble d’offices religieux chantés.

Cuspida. Ancien nom d’un jeu d’orgues, appelé en Allemagne Spitzflöte, flûte aiguë, faisant partie de la série des jeux de flûtes ouverts.

Cycle des quintes, voy. Cercle.

Cyclique, adj. 2 g. nouvellement introduit pour caractériser le plan d’une composition qui roule tout entière, en ses divers mouvements, sur le retour et les transformations d’un thème générateur. Il semblerait que l’on en reconnaisse le principe dans les anciennes suites, où l’allemande, la courante, etc., offrent des modifications rythmiques et mélodiques d’un même motif ; mais ces pièces isolées ressortissent du genre variation, tandis que la forme cyclique use du point d’appui thématique comme d’un élément fertilisant qui s’incorpore à sa substance. En ce sens, et bien que le traitement du leit-motiv, dans les œuvres dramatiques de R. Wagner, ait avec elle une grande analogie de fond, la création de la forme cyclique appartient à César Franck, qui en a donné des modèles admirables dans ses œuvres instrumentales.

Cylindre, n. m. Tube arrondi, d’un diamètre égal dans toute sa longueur. Les instruments à vent dits aujourd’hui à pistons, cors, trompettes, cornets, etc., dont le mécanisme spécial consiste en un ou le plus souvent trois C., en chacun desquels se meut un piston, ont été appelés « instruments à C. » dans les premiers temps de leur adoption. || La principale pièce du mécanisme des carillons automatiques, des sonnettes, des orgues « de Barbarie », est un C. plein, à la surface duquel sont fichées des dents de métal, qui accrochent et déclenchent, pendant la rotation, les leviers des marteaux ou les lames vibrantes. Le C. des grands carillons est appelé tambour (Voy. Carillon.) || Dans le phonographe d’Edison et ses dérivés, c’est sur un cylindre rotatif, recouvert de cire ou d’une matière analogue, que viennent s’enregistrer les vibrations. Le C. impressionné est souvent appelé rouleau.

Cylindrique, adj. 2 g. On distingue, parmi les instruments à vent, ceux dont le tube est C., c’est-à-dire égal en diamètre dans toute sa longueur : clarinette, flûte, etc., de ceux dont le tube est conique.

Cymbales, n. f. plur. 1. Instrument de percussion composé d’une pare de plaques circulaires de bronze, dont le milieu, renflé en demi-sphéroïde, reçoit une poignée en cuir. La composition de l’alliage métallique est ordinairement de 80 p. 100 de cuivre et 20 p. 100 d’étain. La vitesse de vibration étant en raison directe de