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Fournier, ainsi qu’un quatrième nommé impérial. Ils ont été composés vers le commencement du 8e siècle.

L’alphabet des Huns, dont les descendans habitent une partie de la Transilvanie.

L’alphabet des Francs avant la conquête des Gaules.

L’alphabet des Tables d’Eugubio (Voyez ce mot).

Le Hanscret ou Brachman. Cet alphabet sert pour la langue savante des brahmes, espèce de religieux indiens qui ont le dépôt de la loi, dont ils n’enseignent les secrets qu’à leur famille.

L’alphabet Ionique ou Phénicien. On ne sait rien de certain sur l’origine de cet alphabet.

Les alphabets Égyptiens. L’un est disposé à droite, l’autre à gauche, le troisième concerne la table isiaque (voyez ce mot) ; le quatrième les lettres sacrées, et le cinquième les hiéroglyphes (voyez ce mot).

Le Grec, dont on se sert aujourd’hui pour l’impression et pour l’écriture.

Le Grec ancien et de première origine.

Le Copht. Alphabet en usage chez les égyptiens modernes, connu sous le nom de coptes : il ne subsiste plus que chez les chrétiens d’Égypte, qui s’en servent pour la traduction de la bible, pour les livres d’église, pour des dictionnaires, des grammaires, etc.

Le Copht ancien. Caractère dont se sont servis les habitans d’une ville d’Égypte nommée Coptus, d’où les cophtites ont tiré leur origine.

Le Russe moderne. Les russes, en recevant la religion chrétienne des grecs, ont pris la figure de leurs lettres, qu’ils ont un peu altérées, et dont ils ont augmenté le nombre, à cause des lettres doubles utiles à leur langue.

Le Servien. Cet alphabet est attribué à Constantin, connu sous le nom de saint Cyrille, apôtre des bulgares, des serves, etc. Il le composa vers 700.