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AMNÉ.

et à 20 k. O. N. O. du Mans. Autrefois du doyenné de Vallon, de l’archidiac. de Sablé, du diocèse et de l’élection du Mans. Distances légales, 10 et 23 kilom.

descrip. Bornée au N. et au N. E. par S.-Julien ; à l’E. par Coulans ; au S. E. et au S. par Brains et Longne ; au N. O. par Epineu, Ruillé et Bernay. Son diamètre, du N. au S., est d’environ 4 k. ; de l’E. à l’O, 5 k.

Le bourg situé à mi-côte vers S., à 1 k. 5. h. de l’extrémité N. de la commune, et à 2 k. 1 h. de la rivière de Vègre, du même côté, se compose de deux rues principales qui s’étendent du S. au N. E. et au N. O. de l’église. Cette église bien décorée, dont le chœur et les chapelles latérales sont les seules parties voûtées en pierre, a ses ouvertures, partie à plein-cintre, et partie à ogives, celles-ci du genre tréflé et flamboyant, tout à la fois, ce qui annonce une construction du 15.e siècle. Clocher à flèche élevée, placé sur une énorme tour carrée. Le cimetière actuel est éloigné d’un hect. au N. du bourg. L’ancien, qui entourait l’église, et ne sert plus aux inhumations, est orné d’une allée d’arbres, servant de communication d’une partie à l’autre du bourg.

populat. Portée autrefois à 124 feux, elle est actuellement de 173, qui se composent de 417 indiv. mâl., 430 fem., tot. 847 ; dont 340 dans le bourg. Le hameau, des Petites-Groies, au N. E. du bourg, contient environ 50 individus.

Mouv. décenn. De 1803 à 1812, inclus. : mar., 71 ; naiss., 230 ; déc., 174. De 1813 à 1822, inclus. : mar., 74 ; naiss.,, 236 ; déc., 178.

hist. eccl. L’église est sous l’invocat. de S. Martin de Tours. Assemblée le 24 juin, fête de S. Jean-Baptiste. Outre la cure, il y avait un prieuré nommé Montlivois, et deux chapelles fondées aux châteaux de Milon et des Bordeaux.

hist. féod. La seigneurie de paroisse était annexée au château de Milon, situé à peu de distance à l’E. du bourg. Il avait appartenu successivement à la maison de Broc, au baron Duminick, allemand, qui l’avait vendu à M. de Biré. Revendu, comme bien national, il a été démoli. Les Bordeaux, autre fief, avec un château, appartenait à M. de Courceriers, de la maison du Bois.

Le 8 octobre 1508, René Daron, écuyer, seigneur des Bordeaux, assista, comme membre de la noblesse à l’assemblée qui eut lieu au Mans, pour l’examen et la discussion de la Coutume du Maine, qui fut publiée le 10 du même mois.

hist. civ. Le 4 mai 1699, André du Bois, seigneur de Courceriers, et Marie-Elisabeth de la Porte, son épouse, en