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BOURRAI.

Le Total du Revenu imposable, est de 2,742 fr. 58 cent.

contrib. Foncier, 442 f. ; personn. et mobil., 330 f. ; port. et fen., 132 f. ; 32 patentés : dr. fixe, 141 f. ; dr. proport., 66 f. 67 c. Total, 1,111 f. 67 c. — Chef-lieu de perception.

cultur. Sol argileux recouvrant le calcaire ; culture en froment, du tiers des terres en labour ; un autre tiers en orge, avoine, menus et légumes ; le reste en jachères. Le territoire de Bourg-le-Roi est trop peu important pour entrer dans de plus grands détails sur ce sujet.

comm. industr. 60 à 70 métiers sont occupés à la fabrication de toiles de chanvre, façon d’ Alençon, qui se vendent dans cette ville, en 2/3 et en aune, de 60 aunes de longueur, pour la confection desquelles on achète les fils communs dans les campagnes environnantes et les fils fins à Fresnay. Ce bourg est dépourvu de commerce, a peu d’industrie, peu de mouvement et d’aisance par conséquent ; il mériterait mieux que ce qu’il possède sous ce rapport.

march. fréq. Fresnay, Beaumont-sur-Sarthe, Alençon.

rout. et chem. Situé à 3 kilom. à la droite de la route royale du Mans à Alençon, Bourg-le-Roi est traversé par un grand chemin conduisant de Ballon à Alençon, par Arçonnay d’une part, et, de l’autre, par Ancines et S.-Rigomer.

etabl. publ. Mairie, succursale ; résidence d’un notaire, d’un percepteur, d’un instituteur primaire. Un débit de tabac. Bureau de poste aux lettres à Alençon.

BOURG L’ÉVÊQUE, voir l’article précédent.

BOURRAI ou BOURRÉ, grande lande située sur le territoire des communes de Roizé, Fillé-Guécélard, S.-Ouen-en-Belin, Parigné-le-Pôlin et Cerans ; circonscrite à-peu-près par la rivière de Sarthe et les ruisseaux de Rhône et de Fessard ; traversée du N. N. O. au S. O., par la partie de la route royale n.°23, du Mans à la Flèche. En 1550, une déclaration du roi (Henri III), donnée à Vendôme, ayant ordonné l’arpentage, à l’effet de procéder à l’adjudication, « à titre de bail, à cens ou rentes annuels ou perpétuels, non rachetables, ou à deniers comptans une fois payés, si les officiers à ce délégués trouvaient que ce fut l’augmentation du domaine royal et de la chose publique de les bailler aux dits titres de cens, rentes, etc., de toutes les plattes masures, terres, marais, eaux, et autres lieux déserts, vagues, vains et inutiles appartenant au roi, tant à cause de son ancien domaine, que par aubaine et confiscation, ou par autre voie de droit, dans toute l’étendue des sénéchaussées