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BRETTE.

dice qui s’étend à l’O., à 5 kil. 1/2 de diamètre dans sa plus grande longueur, du N. O. au S. E. ; et 4 kil. dans sa plus grande largeur, de l’E. à l’O. — Le bourg, place un peu plus vers le S. E. qu’au N. O., se trouve à 1 kil. seulement de l’extrémité E. Il se compose d’une petite rue qui s’étend du S. au N. jusqu’à l’église, et d’une autre suite de maisons qui se construisent et en formeront une seconde, de l’O. à l’E. Église peu remarquable, à ouvertures semi-ogives ; clocher en flèche, sur une tour carrée formant l’entrée occidentale de l’église ; cimetière entourant celle-ci au S. et à l’E., clos de murs mal entretenus, dans lequel on remarque la tombe de M. Charles-Pierre de Vanssay, ancien mousquetaire noir, etc. ; et celle de son épouse, la dame Armande Taffu de Coudreau.

populat. Portée à 108 feux autrefois, elle est actuellement de 199, qui comprennent 466 individus mâles, 480 femelles ; total, 946, dont 275 dans le bourg.

Mouv. décenn. De 1803 à 1812, inclusivement : mar., 65 ; naiss., 230 ; décès, 134. — De 1813 à 1822 : mar., 95 ; naiss., 320 ; déc, 158.

hist. ecclés. Église dédiée à S.-Martin de Tours ; assemblées patronales le 1.er dimanche de juillet et le dimanche le plus proche du 11 novembre.

hist. feod. La seigneurie de paroisse était attachée à la terre de Haut-Bois, qui appartenait et appartient encore à la famille de Longueval d’Haraucourt. L’ancien manoir de cette terre, situé sur une hauteur, près du bourg de Brette, tombait en ruine, lorsque le précédent propriétaire, M. le vicomte d’Haraucourt, le fit reconstruire à neuf. — Une autre terre seigneuriale de cette commune, le Coudreau, était dans la mouvance directe du comté de Belin, ce qui faisait considérer cette paroisse, dont elle occupait une grande partie, comme dépendante du Belinois (v. l’art. belin). — La terre du Coudreau était même sortie de celle de Belin, par des partages. En effet, en 1393 et 1405, Jeanne d’Averton, dame d’Antoigné, rend aveu pour le fief du Couldreau. Cette seconde date se concilie difficilement avec celle de l’aveu suivant : en 1393, Philippot Morin, rend aveu au comte du Maine, pour l’hébergement de la Bataille, et le fief de Luygne en la châtellenie d’Oyse ; ensemble l’hébergement de Couldreau, « pour lequel il doit au comte du Maine un baiser d’hommage lige. » Mêmes aveux sont rendus en 1572, par Antoine de S.-Hilaire, seigneur dudit lieu, l’un des 100 gentilshommes de la maison du Roi ; et en 1606, par François de S.-Hilaire, écuyer, sieur du Plessis, gentil-