Page:Diderot - Œuvres complètes, éd. Assézat, I.djvu/16

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graphe et la date ; la première a été oubliée dans l’édition des Œuvres de Diderot, donnée chez M. Brière en 1821 ; on a indiqué pour la seconde l’époque présumée où le morceau a été écrit.

Puisque nous touchons à ce point important de la correction du texte, nous signalerons deux autres fautes. Meister dit de Diderot : « Timide et maladroit pour son compte, il ne l’était presque jamais pour celui des autres. » Le mot presque, qui a sa valeur, a disparu dans la réimpression. Dans l’édition originale de son opuscule, Meister cite en note trois extraits des Mémoires de la fille de Diderot sur son père et les indique comme tirés d’un manuscrit de Madame de V. Dans sa propre édition de 1822, comme dans celle de M. Brière, ces mêmes notes réunies en une seule sont portées, à tort, au compte de M. de Vandeul Diderot.

Ce morceau a été imprimé en entier dans la Correspondance de Grimm et en tête de la première édition de Jacques le Fataliste (Buisson, l’an cinquième de la République). M. Depping, dans la Notice qui accompagne le Supplément aux Œuvres de Diderot, publiées chez Belin en 1818, dit que « les qualités du cœur et de l’esprit de Diderot y sont parfaitement appréciées et sans aucune exagération. »

C’est à ce titre qu’il nous a paru propre à servir, avec les Mémoires de Mme de Vandeul, de préface naturelle à l’œuvre du philosophe.